Cet article présente les faits marquants de l'année 1694 en santé et médecine.
Événements
Allemagne
11 juillet : inauguration de l’Académie de Halle, en Brandebourg[1]. L'académie contient d'abord quatre facultés (raison pour laquelle c'est alors une académie et non une université puisqu'une université doit pouvoir conférer le grade de docteur dans toutes les disciplines) : théologie, philosophie, médecine et droit.
France
* En 1693-1694, le froid et la famine sévissent sur le royaume : on compte de 1,6 million à 2 millions de victimes[2].
« Durant tout l'été 1694, la chaleur, qui accélère la putréfaction des milliers de cadavres sur les chemins, est responsable de graves épidémies[4]. » La typhoïde, propagée par l'eau et les aliments souillés, s'accompagne de scorbut et d'ergotisme ce qui provoque, selon les historiens, entre 1 600 000 et 2 000 000 de morts[3].
Publications
Pierre Pomet (1658-1699) publie Histoire générale des drogues, traitant des plantes, des animaux et des minéraux... avec un discours qui explique leurs différens noms, les pays d'où elles viennent, la manière de connoître les véritables d'avec les falsifiées et leurs propriétez, où l'on découvre l'erreur des anciens et des modernes[5].
Rudolf Jakob Camerarius (1665-1721) publie Ad Mich. Bern. Valentini de sexu plantarum epistola : il établit dans cette lettre la distinction des sexes chez les végétaux, sur laquelle Linné a plus tard fondé sa classification[6].
Naissances
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↑« 1693-1694 : Les années de misère », La dernière grande famine de l'Ancien Régime, sur alertes-meteo.com, Alertes-météo.com, (consulté le ).
↑Pierre Pomet, Histoire générale des drogues, traitant des plantes, des animaux et des minéraux... avec un discours qui explique leurs différens noms, les pays d'où elles viennent, la manière de connoître les véritables d'avec les falsifiées et leurs propriétez, où l'on découvre l'erreur des anciens et des modernes, Paris, Jean Baptiste Loyson et Augustin Pillon, , 617 p. (lire en ligne sur Gallica).
↑(la) Rudolf Jakob Camerarius, Ad Mich. Bern. Valentini de sexu plantarum epistola, Tubingen, Typis Viduæ Rommeiis, (lire en ligne).
↑(it) Cesare Preti, « MALPIGHI, Marcello », dans Enciclopedia Treccani, vol. 68 : Dizionario Biografico degli Italiani, Rome, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne).