Une ordonnance royale ordonne « que les pauvres valides fuient la ville et fauxbourgs de Paris, avec défenses de mendier, à peine du fouet et d’être mis au pilori ; et à la troisième fois signés d’un fer chaud au front, et bannis desdits lieux[3] ».
Fondation par Jean Lefaivre, maire de Rouen, en Normandie, d'un hôpital Saint-Vivien dont le bâtiment existe toujours en 2017 dans la rue du même nom[5].
1350-1382 : floruit Raymond Chalin de Vinario[10], médecin, surtout connu comme auteur d'un important traité sur la peste, imprimé par Jacques Daléchamps en 1552[11].
Publication
Simon de Couvin (vers 1320-1367) publie son Libellus de judicio Solis in conviviis Saturni, seu de horrenda illa peste[12], poème satirique sur l'impuissance des médecins face à la grande peste de 1348 dont il a été le témoin oculaire à Paris[13].
Naissance
Vers 1350 : Roch de Montpellier (mort en 1378 ou 1379), médecin et thaumaturge français, canonisé par l'Église catholique, patron des chirurgiens, dermatologues et apothicaires, invoqué contre de nombreuses maladies[14],[15].
↑Raymond Sala, Conférence sur le thème de l'école de médecine de Perpignan, Société de gérontologie des Pyrénées-Orientales, (lire en ligne), p. 1.
↑Pierre Izarn, « La Faculté de médecine de Perpignan au XVIIIe siècle », Histoire des sciences médicales, vol. XXVI, no 1, , p. 43 (lire en ligne).
↑Jean-Pierre Carrez, « La Salpêtrière de Paris sous l’Ancien Régime : Lieu d’exclusion et de punition pour femmes », Criminocorpus, Varia, (lire en ligne, consulté le ).
↑Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe-XVe) », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, vol. 6, , § 17 (lire en ligne).
↑Yannick Marec (dir) (préf. Michel Lagrave), Les Hôpitaux de Rouen du Moyen Âge à nos jours : Dix siècles de protection sociale, éditions PTC, , 178 p. (ISBN978-2-35038-004-9, lire en ligne), chap. 1 : « Les Établissements hospitaliers rouennais du Moyen Âge à la fin du XVIIIe siècle », p. 14.
↑« Historique », sur le site du Centre hospitalier de Seurre, [s. d.], consulté le 12 février 2017 (lire en ligne).
↑« Ostabat-Asme », sur le site de la communauté de communes Iholdi Oztibarre, [s. d.], consulté le 12 février 2017 (lire en ligne).
↑Alfred Leroux, Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, Haute-Vienne, Limoges, impr. typ. D. Gély, impr. de la préfecgture, 1884-1887 (lire en ligne), p. 37.
↑Ernest Wickersheimer, « Léon Binet et Pierre Vallery-Radot, La Faculté de médecine de Paris : Cinq siècles d'art et d'histoire, Paris, Masson, , VII-123 p., in-8°, 115 fig. [compte rendu] », Revue d'histoire des sciences et de leurs applications, vol. 6, no 1, , p. 86 (lire en ligne).
↑Jean Astruc et Anne-Charles Lorry (éd.), Mémoires pour servir à l'histoire de la faculté de médecine de Montpellier, t. III, Paris, P. G. Cavelier, , 432 p. (lire en ligne), p. 193.
↑(la) Raimond Chalin de Vinario et Jacques Dalechamps (éd.), De Peste libri tres opera Jacobi Dalechampii, Lyon, Gulielmum Rouillium, (lire en ligne).
↑Émile Littré, « Opuscule relatif à la peste de 1348, composé par un contemporain », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 2, , p. 201-243 (lire en ligne).
↑Christine Renardy, « Un témoin de la grande peste : Maître Simon de Couvin, chanoine de Saint-Jean l'Evangéliste à Liège (1367) », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 52, no 2, , p. 273-292 (lire en ligne).
↑(it) Paolo Ascagni (dir.), Nicola Montesano (dir.), Pierre Bolle et al., San Rocco di Montpellier : Studi e Richerche (Atti delle giornate internazionali di san Rocco, Caorso e Cremona, 2-3 ottobre 2009), Tolve, Centro Studi e Documentazioe sulla Storia e la Devozione, (présentation en ligne).
↑Paolo Ascagni, Les Anciennes Hagiographies sur la vie de saint Roch : Recherches, nouveautés et perspectives (conférence prononcée à l'occasion des fêtes de la Saint-Roch de Montpellier, 14 août-4 septembre 2010), Association internationale saint Roch de Montpellier, avril 2015 (lire en ligne).
↑(en) Alain Touwaide, « Transfert of Knowledge », dans Albrecht Classen (éd.), Handbook of Medieval Studies : Terms, Methods, Trends, vol. 2, De Gruyter, (lire en ligne), p. 1397.
↑Florence Hénaut, « Opicinus de Canistris : De la folie à la spiritualité », Circé : Histoire, culture et société, no 3, (lire en ligne).