Lorry exerça la médecine à Paris et s'y fit rapidement une haute réputation, au point qu'il fut appelé à saignerLouis XV dans sa dernière maladie. Il fut également l'un des fondateurs de la Société royale de médecine.
Ses ouvrages, dont le plus connu reste son Essai sur l'usage des alimens, se recommandent autant par l'élégance du style que par leur valeur scientifique. Il est aussi connu pour sa dénonciation du blanc de céruse, un composé de plomb, toxique, utilisé en cosmétique[1],[2].
J.-E. Dezeimeris, « Lorry (Anne Charles) », dans Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. III, 2e partie, Béchet Jeune, Bruxelles, 1837, p. 479–480
M. A. Everett, « Anne-Charles Lorry. The first French dermatologist », dans Int J Dermatol., 1979 Nov;18(9):762–764 PMID389849
↑« Observations sur la manie de blanchir la peau avec des préparations métalliques et sur les accidents qui en résultent », dans Le Journal de médecine, 48, 196 (septembre 1777).