Cet article présente les faits marquants de l'année 1378 en santé et médecine.
Événements
L'émirottoman Soudoun Sheikhouni promulgue une des premières lois interdisant l'usage du haschich[1].
Une magistrature de commissaires à la santé publique est instituée à Florence, dans le but de « conserver la santé, la préserver de la peste et éviter toute contagion[2] ».
Fondation de l'hôpital Saint-Jacques à Pontoise dans le Vexin français, à l'emplacement de l'actuelle rue Pierre-Butin[3],[4].
Fondation de l'hôpital Saint-Thomas de Douai en Flandre par Gauthier Belamy, dit Lentailleur[5].
Une maladrerie consacrée à sainte Madeleine et sainte Véronique est attestée à Saint-Romain en Normandie[6].
Une sage-femme est mentionnée au service de l'Hôtel-Dieu de Paris[7].
Décès
1378-1379 : Roch de Montpellier (né vers 1350), médecin et thaumaturge français, canonisé par l'Église catholique, patron des chirurgiens, dermatologues et apothicaires, invoqué contre de nombreuses maladies[8],[9].
Références
↑Xavier Riaud, « Bonaparte, précurseur en matière de lutte contre la drogue », sur Histoire de la médecine, 2012 (lire en ligne).
↑« Pro conservatione sanitatis et preservatione a dicta peste et evitatione contagii »Marilyn Nicoud, « Médecine, prévention et santé publique en Italie à la fin du Moyen Âge », dans Patrick Boucheron (dir.) et Jacques Chiffoleau (dir.), Religion et société urbaine au Moyen Âge : Etudes offertes à Jean-Louis Biget, Paris, Publications de la Sorbonne, , 570 p. (ISBN2-85944-392-4, ISSN0290-4500, lire en ligne), p. 485.
↑Humbert Jacomet, « Saint Jacques : Une image à la française ? L'iconographie suscitée par la création de l'hôpital Saint-Jacques-aux-Pélerins et ses prolongements ((XIVe-XVe) », dans Adeline Rucquoi (dir.), Saint Jacques et la France (actes du colloque des 18 et 19 janvier 2001 réuni à la fondation Singer-Polignac), Cerf, coll. « Histoire », , 530 p. (ISBN2-204-06941-8, lire en ligne), p. 139, n. 147.
↑Félix Brassart, Inventaire général des chartes, titres et papiers appartenant aux hospices et au bureau de bienfaisance de la ville de Douai, Douai, impr. de V. Adam, , 448 p. (lire en ligne), p. 2e partie : « Hôpital Saint-Thomas et Hôtel-Dieu, réunis le 6 fructidor an II (23 août 1795) », p. 285 et suiv.
↑Étienne Claire, « Maladrerie Sainte-Madeleine, Sainte-Véronique », Inventaire général du patrimoine culturel, mis à jour le 3 février 1997, consulté le 2 mars 2017 (lire en ligne).
↑Pierre Franco et Édouard Nicaise (éd.), Chirurgie de Pierre Franco de Turriers en Provence composée en 1561 : Nouvelle édition avec une biographie et l'histoire du Collège de chirurgie par É. Nicaise, Paris, Félix Alcan, , CLXIV-382 p. (lire en ligne), p. CXXX.
↑(it) Paolo Ascagni (dir.), Nicola Montesano (dir.), Pierre Bolle et al., San Rocco di Montpellier : Studi e Richerche (Atti delle giornate internazionali di san Rocco, Caorso e Cremona, 2-3 ottobre 2009), Tolve, Centro Studi e Documentazioe sulla Storia e la Devozione, (présentation en ligne).
↑Paolo Ascagni, Les Anciennes Hagiographies sur la vie de saint Roch : Recherches, nouveautés et perspectives (conférence prononcée à l'occasion des fêtes de la Saint-Roch de Montpellier, 14 août-4 septembre 2010), Association internationale saint Roch de Montpellier, avril 2015 (lire en ligne).