Cet article présente les faits marquants de l'année 1353 en santé et médecine.
Événements
Entre autres obligations, une ordonnance du roi Jean le Bon rappelle aux apothicaires de Paris qu'ils doivent détenir l'Antidotaire de Nicolas dans leur officine[1].
Fin de la peste noire, mais la maladie reste « endémique en Europe pendant trois siècles et opère vite des retours meurtriers[2] », dès 1363, et encore de 1399 à 1402.
1352-1353 : fondation par Sofia de Arcangelis au mont Sion de Jérusalem, en Palestine, d'un « hospice pour femmes d'une capacité de cent lits[3],[4] ».
1353-1354 : le juriste Bernard Rascas fonde à Avignon l'hôpital Sainte-Marthe ou « grand hôpital », confié à l'origine aux trinitaires et qui, dès le XVe siècle, deviendra le principal établissement de la ville[5],[6].
Vers 1353 : Ibn al-Kabir(en) (né à Khoy, en Iran, à une date inconnue), médecin à la cour de Bagdad, auteur du « compendium de Bagdad » (al-Jam' al-Baḡdādī), abrégé du « Livre complet des remèdes simples » (Kitāb al-jāmi' li-mufradāt al-adwiya) d'Ibn al-Baitar[10],[11].
Albertino de San-Pietro (date de naissance inconnue), médecin à Ferrare[8].
Bibliographie
Caroline Roe (trad. Jacques Guiod), Remède pour un charlatan [« Cure for a Charlatan »], Paris, 10/18, coll. « Grands détectives / Les Chroniques d'Isaac de Gérone » (no 1331), , 304 p. (ISBN978-2-264-03109-9, BNF37639575).
— C'est en 1353, à Gérone, que se déroule l'intrigue de ce roman policier historique dont le « détective », Isaac, est un médecin juif catalan.
Références
↑Eugène-Humbert Guitard, « Une étymologie qu'il fallait reprendre : « Apothicaire » n'est pas « boutiquier » », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 37, no 125, , p. 521-523 (lire en ligne).
↑Vincent Gourdon, « Arrivée de la peste noire en Méditerranée », dans Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 11 novembre 2016 (lire en ligne).
↑(en) « Medical Care and Welfare by the Franciscans of the Holy Land », Custodia Terrae Sanctae : Franciscan Missionaries Serving the Holy Land [lire en ligne (page consultée le 4 mai 2017)].
↑(en) Julia Bolton Holloway (dir.), Constance S. Wright (dir.) et Joan Bechtold (dir.), Equally in God's Image : Women in the Middle Ages, New York, Peter Lang, , 338 p. (lire en ligne), p. 187.
↑Pierre Julien, « L'Hôpital Sainte-Marthe d'Avignon à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècles [compte rendu, référence : Michel Ibert, Contribution à l'étude historique de l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon : Période 1670-1740 (thèse de doctorat en médecine, Marseille, 1979), Marseille, Pronto-offset impr., , 914 p., 2 vol.] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 67, no 243, , p. 295 (lire en ligne).
↑« Hôpital Sainte-Marthe d'Avignon », sur le site des archives départementales du Vaucluse (lire en ligne).
↑ ab et cErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Guillaume Robart », p. 262, « Guillaume Montelli », p. 257, « Jean Coffart », p. 384.
↑ abcd et e(en) Berend Wispelwey, Biographical Index of the Middle Ages, Munich, K. G. Saur Verlag, , 1175 p. (ISBN978-3-598-35437-3, lire en ligne), « Guilelmus Perii », p. 486, « Bernardus de Planis », p. 155, « Albertino de San-Pietro », p. 32, « Raymondus Rubei », p. 929, « Jean [Johannes] d'Avignon », p. 605.