Cet article présente les faits marquants de l'année 1356 en santé et médecine.
Événements
25 février : les chirurgiens jurés du roi, au Châtelet, s'accordent avec le prévôt des chirurgiens de Paris pour que l'exercice de leur métier soit dorénavant soumis à examen[1].
Fondation par Jean Rose à Meaux, en Brie, de l'hôpital de la Passion, « établissement permettant l’accueil de vingt-cinq aveugles et de douze pauvres[3] ».
Première mention de l'hôpital Saint-Georges de Gand en Flandre, fondé par la guilde des arbalétriers pour donner asile aux pauvres et aux vieillards, non pas seulement de leur propre confrérie, mais de tous les habitants de la ville[4].
Avant 1356 : fondation de l'hospice Sainte-Trinité à Bruxelles dans le Brabant[2].
1349-1356 : fl. Dominique de Martiniaco de Clavaxio, maître régent à la faculté de médecine de Paris, astrologue du roi de France Jean le Bon et peut-être de Charles le Mauvais, roi de Navarre[5], auteur d'une « Pratique de la géométrie » (Practica geometriae) « qui gagna une large popularité à la fin du Moyen Âge[6] ».
Avant 1356 : Bérenger de Rocilione (date de naissance inconnue), barbier à Avignon[5].
Avant 1356 : Gilles d'Éméville (date de naissance inconnue), médecin du roi de France Jean le Bon[5].
Après 1356 : Gilles Petit (date de naissance inconnue), chirurgien et bourgeois de Paris[5].
Notes et références
↑René de Lespinasse, Les Métiers et Corporations de la ville de Paris, vol. 3 : XIVe – XVIIIe siècles : Tissus, étoffes, vêtement, cuirs et peaux, métiers divers, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 629.
↑ a et bThibault Jacobs, « Des hôpitaux de métiers à Bruxelles ? : Nouvelles perspectives sur la charité et la bienfaisance en milieu urbain à la fin du Moyen Âge », Revue belge de philosophie et d'histoire, vol. 91, no 2 « Histoire médiévale, moderne et contemporaine », , p. 215-216 (lire en ligne).
↑Mickaël Wilmart, « Les Fondations pieuses et la Construction de la mémoire : Le Cas de Jean Rose, bourgeois de Meaux du XIVe siècle », Questes : Revue pluridisciplinaire d'études médiévales, no 2 « Paysages de la mémoire », , § 4 (lire en ligne).
↑(en) Laura Crombie, Archery and Crossbow Guilds in Medieval Flanders : 1300-1500, Woodbridge, The Boydell Press, , 259 p. (ISBN978-1-78327-104-7, lire en ligne), p. 120-121.
↑ abcdef et gErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Gratien », p. 211, « Dominique de Martiniaco de Clavaxio », p. 121, « Étienne Degat », p. 138, « Gilles de Senneville », p. 200, « Bérenger de Rocilione », p. 69, « Gilles d'Éméville », p. 198, « Gilles Petit », p. 199.
↑Auguste Pelzer, « Barthélemy de Bruges : Philosophe et médecin du XIVe siècle († 1356) », Revue néo-scolastique de philosophie, vol. 36, no 41, , p. 459-474 (lire en ligne).