Cet article présente les faits marquants de l'année 1354 en santé et médecine.
Événements
3 mars : Haguenau, ville impériale d'Alsace, institue deux chirurgiens chargés d'examiner les malades qu'on veut exclure de la communauté parce qu'ils sont soupçonnés de lèpre[1].
1353-1354 : le juriste Bernard Rascas fonde à Avignon l'hôpital Sainte-Marthe ou « grand hôpital ». Il est confié aux trinitaires et, dès le XVe siècle, devient le principal établissement de la ville[8],[9].
↑Élisabeth Clementz, « « Nus in das huß » : La Léproserie de Haguenau et ses habitants du XIIIe au XVIIe siècle », Revue d'Alsace, no 132, , § 39 (lire en ligne).
↑Rod Walthard, Description topographique et historique de la ville et des environs de Berne, Berne, J. J. Bourgdorfer, , 268 p. (lire en ligne), p. 110.
↑Driss Cherif, « Al-Moristan ou l'Hôpital dans le monde arabo-musulman », Histoire des sciences médicales, vol. 47, no 2, , p. 171 (lire en ligne).
↑Jean-Patrice Boudet, « Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du collège de maître Gervais », Médiévales, vol. 52, 2007, mis en ligne le 6 septembre 2009, § 12 (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Chaudouet, Histoire de Saint-Antoine-le-Château à travers la vie de saint Antoine « l'Égyptien », (lire en ligne), p. 12.
↑Alfred Leroux, Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, Haute-Vienne. Ville de Limoges, Limoges, impr. Gely, 1884-1887, 421 p. (lire en ligne), « Lastours », p. 36, « Solignac », p. 38.
↑Alexandre Parat, « Nouveau répertoire archéologique de l'Avallonnais », Bulletin de la Société d'études d'Avallon, vol. 61-62, 1919-1920, p. 138 (lire en ligne).
↑Pierre Julien, « L'Hôpital Sainte-Marthe d'Avignon à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle [compte rendu de] Michel Ibert, Contribution à l'étude historique de l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon : Période 1670-1740 (thèse de doctorat en médecine, Marseille, 1979), Marseille, Pronto-offset impr., , 914 p., 2 vol. », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 67, no 243, , p. 295 (lire en ligne).
↑« Hôpital Sainte-Marthe d'Avignon », sur le site des archives départementales du Vaucluse (lire en ligne).
↑Sur la traduction du mot anglo-normand « medicines ». Au XIVe siècle le mot français « médecine » avait souvent le sens de « remède » ; voir « Médecine » sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales. On traduit d'habitude en anglais par « medicines », signifiant « médicament » ; par exemple : Henry of Grosmont, first duke of Lancaster, Le Livre de Seyntz Medicines = The Book of Holy Medicines, translated with notes and introduction by Catherine Batt, Tempe, Arizona Center for Medieval and Renaissance Studies (Medieval and Renaissance Texts and Studies, 419 ; The French of England Translation Series, 8), 2014, xv + 327 p. Par contre, Émile-Jules Arnould (Étude sur le Livre des saintes médecines du duc Henri de Lancastre, accompagnée d'extraits du texte, Paris, 1948) traduit « médecines » et Norman F. Cantor traduit « doctors ».