30 mars : le Grand Conseil de Venise institue une magistrature de trois sages qui sont chargés de veiller sur la santé de la population[2].
Août-novembre : la peste ravage la Bourgogne ; à Givry par exemple, « six cent quinze personnes ont succombé, peut-être autant, en moins de quatre mois, que dans les vingt années précédentes[3] ».
Octobre : la faculté de médecine de Paris publie les conclusions de sa consultation sur la peste sous forme d'un Compendium de epidimia« resté célèbre : plus de vingt-cinq manuscrits, répandus en Europe occidentale, en attestent le retentissement[10] ».
Avant le 4 juillet : Jean de Penna (né à une date inconnue), médecin originaire de Naples ou de La Penne dans le comté de Nice, qui, en 1344, aurait été induit par tromperie à porter un faux diagnostic de grossesse sur Agnès de Périgord, duchesse de Durazzo, « qu'on fit périr en lui administrant un lavement empoisonné[14] ».
Filippo d'Arezzo (né à une date inconnue), médecin sans doute actif à Sienne en Italie, auteur d'un Sermo de conservatione sanitatis (« Sur la conservation de la santé ») adressé au juriste Rainero Pagliaresi, et d'un Sermo de conservatione sanitatis oculorum (« Sur la conservation de la santé des yeux[16] »).
↑Adrien Phillippe, Histoire de la Peste noire (1346-1350) d'après des documents anciens, Paris, à la direction de publicité médicale, , 295 p. (lire en ligne).
↑André J. Fabre, « La Peste à Venise », dans Histoire de la médecine, chez l'auteur, septembre 2012 (lire en ligne, consulté le 9 mars 2017).
↑Pierre Gras, « Le Registre paroissial de Givry (1334-1357) et la Peste noire en Bourgogne », Bibliothèque de l'école des chartes, vol. 100, , p. 307 (lire en ligne).
↑Olivier Marin, « Les Lieux de savoir : Contribution à la topographie universitaire pragoise (1348-1415) », dans Patrick Gilli (dir.), Jacques Verger (dir.) et Daniel Le Blévec (dir.), Les Universités et la Ville au Moyen Âge : Cohabitation et tension, Leide et Boston, Brill, , 372 p. (lire en ligne), p. 69.
↑Michèle et Edmond Brocard, « Annecy : Mise au tombeau du prieuré du Saint-Sépulcre », dans Le Gothique en Savoie et Haute-Savoie, sur Sabaudia : Histoire, patrimoine, archives des Pays de Savoie, site de l'Assemblée des Pays de Savoie (lire en ligne).
↑Marie-Noëlle Jomini, Marie-Hélène Moser et Yann Rod, Les Hôpitaux vaudois au Moyen Âge : Lausanne, Lutry, Yverdon, Lausanne, Cahiers lausannois d'histoire médiévale, , X-432 p. (ISBN978-2-940110-50-6).
↑Gilbert Gardes (dir.), Joseph Colomb (dir.) et al., Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire, La Vallée du Gier, le Pilat, Le Coteau, Horvath, , 434 p. (ISBN2-7171-0333-3).
↑Raymond Arveiller, « Textes médicaux français d'environ 1350 », Romania, vol. 94, no 374, , p. 157-177 (lire en ligne).
↑Gravure sur bois extraite de l'édition vénitienne de 1520 du Canon d'Avicenne et de son commentaire par Gentile de Foligno.
↑Joël Chandelier, Gentile da Foligno, médecin et universitaire du XIVe siècle : Étude et édition critique du commentaire au Canon d'Avicenne (3,11,1) (thèse soutenue en 2002 à l'École nationale des chartes), Paris, (lire en ligne).
↑Jacqueline Caille, « Recherches sur les professions médicales à Narbonne du XIIe au XVe siècle (médecins, chirurgiens, barbiers, apothicaires) », Acta historica et archaeologica mediaevalia, no 26, , p. 5 (lire en ligne).
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Penna », p. 461-462, « Pierre Augerii », p. 614.
↑Lluís Cifuentes, « Berriac, Bernat de (Rosselló, c. 1270 – Barcelona, 1348) », Sciencia.cat, 6 août 2015 [lire en ligne (page consultée le 4 mai 2017)].
↑Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et diffusion d’une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe – XVe siècle), Publications de l’École française de Rome, coll. « Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome », , 1112 p. (lire en ligne).