Cet article présente les faits marquants de l'année 1290 en santé et médecine.
Événements
et : fondation au Portugal, par le roi Denis Ier et le pape Nicolas IV, de l'université de Lisbonne qui sera transférée à Coimbra en , et qui comprend dès l'origine une faculté de médecine[2].
Le roi de France Philippe le Bel« donne une sentence pour instituer et maintenir des docteurs [en médecine] à Lyon[3] ».
Un hôpital Saint-Jacques, origine de l'actuelle maison de retraite, est attesté à Rouffach en Alsace[7].
1290- : trois maladreries sont attestées aux environs de Vienne, dans la région des Balmes : l'une près de Seyssuel, le long du Rhône, l'autre à Mont-Rosier et la troisième à quelque distance de la ville, en sortant par les portes du Pipet ou Saint-Marcel[8].
Fl. maître d'Ailleu : médecin « qualifié de « magister de Ayllyaco » exerce à Ailleu », sur les terres de l'abbaye de Bonlieu, en Forez, au bord de l'ancienne voie romaine qui conduisait de Lyon à Clermont[9].
Entre et 1290 : Nicolas de Vigneux (né en ), médecin et chanoine à Laon[9],[11].
Références
↑Largo do Carmo em Lisboa, lithographie, XIXe siècle. Plus d'un siècle avant que les Carmes ne s'y installent et lui laissent leur nom, c'est dans ce quartier qu'a résidé l'université de Lisbonne jusqu'à son transfert à Coimbra en .
↑(pt) « Marcos históricos, séculos XIII a XVI », Historia, université de Coimbra, 2018 [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2019)].
↑Joseph-Éléonor Pétrequin, « Essai sur l'histoire chirurgicale de l'hôtel-Dieu de Lyon, depuis sa fondation (542) jusqu'à nos jours », Journal de médecine, vol. 6, , p. 407 (lire en ligne).
↑(en) Leo M. Zimerman et Ukza Veith, Great Ideas in the History of Surgery, San Francisco, Norman Publishing, , 587 p. (ISBN978-0-930405-53-3, lire en ligne), p. 124.
↑« Church and Hospital of St Giles, St Owen Street, Hereford », Herfordshire Through Time, Herefordshire Council , [lire en ligne (page consultée le 22 février 2020)].
↑Gérard Michel, « Morand Banwarth, le lépreux », Médecine, Obermundat [lire en ligne (page consultée le 14 novembre 2019)] (source : François Boegly, Histoire de la maison Saint-Jacques de Rouffach, t. 1, Colmar, Jérôme Do. Bentzinger, , 286 p. (ISBN978-2-84960-057-3)).
↑Nicolas Chorier, Histoire sur les antiquités de la ville de Vienne, métropole des Allobroges [etc.], Vienne, Claude Baudrand, , 2e éd. (1re éd. 1659), 508 p. (lire en ligne), p. 440.
↑Joël Chandelier, Gentile da Foligno, médecin et universitaire du XIVe siècle : Étude et édition critique du commentaire au Canon d'Avicenne (3,11,1) (thèse soutenue en 2002 à l'École nationale des chartes), Paris, (lire en ligne).
↑Pierre-Vincent Claverie, « La Succession de l'archevêque Gilles de Nicosie », Le Moyen Âge, vol. 108, no 2, , p. 333-343 [§ 4 en ligne] (lire en ligne).