Cet article présente les faits marquants de l'année 1271 en santé et médecine.
Événements
À l'université de Paris, un statut, porté au livre du recteur, qui entretient des relations personnelles avec le doyen des maîtres en médecine, « défend à tout Juif ou Juive d'exercer la médecine envers aucune personne faisant profession de la foi catholique[2] ».
Un autre des statuts portés au livre du recteur de l'université de Paris« ordonne aux chirurgiens, aux apothicaires, aux herboristes et aux étudiants de se renfermer dans les limites de leurs fonctions[2], [et] l'interdiction de prescrire se fait encore plus précise à l'encontre des herboristes et des apothicaires[3] ».
À Paris, fondation du collège de chirurgie, présidé par Jean Pitard (1248-1328) et dont les membres, autorisés à se marier tout en gardant les privilèges des médecins ecclésiastiques, prennent le titre de « chirurgiens de robe longue[4] ».
« Le chirurgien français Henri du Perche[8] [fl. 1271-] décri[t] le cas d’un jeune homme d’une vingtaine d’années atteint d’un œdème unilatéral de la cheville remontant progressivement vers la cuisse. » En termes actuels et vu l'âge du patient, on peut suspecter une thrombophilie[9].
↑« Les recteurs y sont élus, et les assemblées de l'Université y siègent jusqu'au saccage de 1524 », sur la plaque commémorative « Histoire de Paris ».
↑ a et bCharles-Nicolas Halmagrand, Origine de l'Université, Paris, Comptoir des imprimeurs unis, , 388 p. (lire en ligne), p. 89.
↑Danielle Jacquart, « Médecine et pharmacie à Paris au XIIIe siècle », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 150, no 2, , p. 1000 (lire en ligne).
↑Collectif, Dictionnaire des sciences médicales, t. 32 : Méd-Més, C. L. F. Panckoucke, , 584 p. (lire en ligne), p. 33.
↑Paul U. Unschuld(de) (trad. de l'allemand par Marion Schiegnitz), Approches occidentales et orientales de la guérison [« Was ist Medizin ? Westliche und östliche Wege der Heilkunst »], Paris, Springer-Verlag France, , 287 p. (ISBN978-2-8178-0329-6, lire en ligne), p. 145.
↑Ernest Wickersheimer, « [Compte rendu, référence : Georges Barraud (préf. Maxime Laignel-Lavastine), Clio en Épidaure ou la Médecine et l'Humanisme chez les Anciens, Paris, Sipuco, , 282 p., in-16, 13 pl., figures dans le texte] », Revue d'histoire des sciences, vol. 8, no 3, , p. 281 (lire en ligne).
↑ a et bYoussef Kort, Rim Bourguiba, Heykel Abdelhedi et al., « De Raoul à Wirshow : 600 ans d'histoires », La Revue de médecine interne, vol. 38, no 1, supplément « 75e congrès français de médecine interne, Brest, 14-16 juin 2017 », , « Résumé » (lire en ligne).
↑Gérard Sivery, L'Économie du royaume de France au siècle de Saint Louis : vers 1180-vers 1315, Lille, Presses universitaires de Lille, , 352 p. (ISBN2-85939-232-7, lire en ligne), p. 95.