Fondation à Sacile, dans le Frioul, en Italie, d'un hôpital de pèlerins, qui sera géré par la commune à partir de et qui, au milieu du XVe siècle, recevra aussi des malades et aura recours aux services d'un chirurgien[2].
Avant 1199 : fondation à Sutton-at-Hone(en), près de Dartford dans le Kent en Angleterre, d'un hôpital voué aux soins « des malades, des vieillards, des infirmes et des pauvres », et qui sera confié aux hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en [3].
-1199 : fondation de la léproserie Saint-Lazare d'Herbet, au sud-est de Montferrand, en Auvergne[4].
Le treizième canon du concile de Londres tenu à Westminster sous la présidence de Hubert, archevêque de Cantorbéry, rappelle que depuis le concile du Latran de 1179, les lépreux doivent avoir « un prêtre et une église particulière avec un cimetière, à part, pour les inhumer[6] ».
Publication
Parution, sous le titre de Kitâb al-Diryâq, d'une traduction arabe du Livre de la thériaque du Pseudo-Galien[7].
Personnalités
Fl. Tortor[8] et Étienne[9], respectivement professeur et maître à l'université de médecine de Montpellier.
Fl. Arnaud, médecin cité comme témoin dans un acte du chapitre de Die en Dauphiné[9].
↑Christian Sapin et al., « Hôpital dit maison-Dieu Saint-Nicolas », dans Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté, s. d. (lire en ligne), « Historique ».
↑(it) « Ospitale San Gregorio », Arte, storia, fede, Livenza Servizi Mobilità srl, mairie de Sacile, s. d. [lire en ligne (page consultée le 6 mai 2020)].
↑(en) « St. John's Jerusalem », Exploring Kent's Past, Kent County Council, [lire en ligne (page consultée le 6 mai 2020)].
↑Johan Picot, « Une chapelle de léproserie oubliée : Saint-Lazare d'Herbet, à Clermont-Ferrand », Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, no 152 « Des loca religiosa : Les Léproseries organisées au Moyen Âge », , p. 17 (lire en ligne).
↑Stéphany Gardier, « Richard Cœur de Lion en odeur de sainteté », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ) [article consacré aux recherches biomédicales menées par Philippe Charlier sur le cœur embaumé du roi].
↑Charles-Louis Richardet al., Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques, t. 3, Paris, Jacques Rollin, , 1089 p. (lire en ligne), p. 685.
↑« Le Livre de la Thériaque (Kitâb al-Diryâq), ou Livre des Antidotes », Quantara : Patrimoine méditerranéen, traversées d'Orient et d'Occident, s. d. [lire en ligne (page consultée le 29 novembre 2018)].
↑ abc et dErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Étienne », p. 134, « Arnaud », p. 42, « G. », p. 159, « Jean », p. 344.