Le pape Urbain V confirme la fondation de l'université d'Orange, à laquelle l'empereur Charles IV vient d'accorder en 1365, avec le statut de studium generale, le droit d'enseigner la médecine et d'en attribuer les grades[2].
Le pape Urbain V entérine l'usage que les écoliers de Paris, dont ceux de la faculté de médecine, soient assis par terre pour écouter les leçons, par respect pour leurs maîtres qui, eux, enseignent « en chaire »[3].
Le roi Charles V exempte les barbiers de Paris du guet de nuit au Châtelet, « et consacre ainsi l'égalité des barbiers et des chirurgiens[4] ».
Fondation de l'hôpital Saint-Jacques de Blois dont les chanoines, moins d'un siècle plus tard, se seront approprié les revenus et les biens et où « personne ne prend[ra] plus soin des pauvres[5] ».
Olivier et Tiennette Brecel fondent à Dinan, en Bretagne, l'aumônerie de Saint-Jacques et Saint-Yves, « pour l'entretien d'un religieux de l'ordre de Saint-Mathurin qui d[oit] recevoir et loger tous les pèlerins qui s'y ser[ont] présentés[6] ».
Avant 1366 : fondation de l'hôpital du Colombier à Romans, en Dauphiné, dans le quartier de Villeneuve, entre les portes de Jacquemart et Bistour[7].
↑François Neveux, « Un établissement d'assistance en milieu rural au XIVe siècle : L'Hôtel-Dieu de Villers-Bocage », Annales de Normandie, vol. 27, no 1, , p. 3-17 (lire en ligne).
↑« Université d'Orange (notice détaillée) », sur le site des archives départementales de Vaucluse (lire en ligne).
↑Jean Ogée, Alphonse Marteville et Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne : Nouvelle édition revue et augmentée par A. Marteville et P. Varin, t. 1, Rennes, Molliex, libr.-éd., (1re éd. 1778), 535 p. (lire en ligne), p. 223.
↑« Ulysse Chevalier, Essais historiques sur les hôpitaux et les institutions charitables de Romans, Valence, impr. Chenevier et Chavet, , XVI-359 p., in-8° [compte rendu] », Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, vol. 1, , p. 117 (lire en ligne).
↑André Finot, « Les Médecins des premiers Valois », Histoire des sciences médicales, vol. 11, no 3, , p. 167 (lire en ligne).
↑Paul Piolin, Histoire de l'Église du Mans, vol. 5, Paris, H. Vrayet de Surcy, , 762 p. (lire en ligne), p. 23-34.