1362-1365 : Jean de Tournemire rédige à Montpellier son « Commentaire du neuvième livre du Traité de Rhazès » (Clarificatorium super nono Almansoris una cum textu ipsius Razi), manuscrit perdu, mais que l'on connaît par « différentes copies fragmentaires et surtout la première édition imprimée, l'incunable de 1490 sorti des presses lyonnaises de Jean Trechsel[7] ».
Fl. Dreux de Mosonio, clerc du diocèse de Reims, maître ès arts et en médecine de l'université de Paris[8].
Fl. Hugues Girouart, barbier, pensionné par le seigneur de Glénouze, en Anjou[10].
1329-1365 : fl. Adam Le Bercher de Franconville, maître régent à Paris, doyen de la faculté de médecine en 1350-1351, « envoyé à la cour romaine pour défendre les privilèges de la compagnie [des médecins] contre les individus exerçant illicitement[8] ».
1348-1365 : fl. Jean de Lovanio, étudiant de la nation anglaise, maître ès art et en médecine de l'université de Paris[11].
1362-1365 : fl. Jean Gortenbeke, maître ès arts et en médecine à Paris[8].
1365-1367 : fl. Geoffroi Vaurognies, chirurgien de l'hôtel de Louis Ier, duc d'Anjou[8].
Vers 1365-1372 : fl. Jean de La Rochelle[11], médecin, au service de Jean d'Armagnac-Fézensaguet ; soigne son fils Géraud[13].
Naissance
Alonso Chirino(es) (mort vers 1429), médecin de Jean II, roi de Castille, auteur en 1411-1417 de deux traités de médecine intitulés Espejo de la Medicina (« Miroir de la médecine ») et Menor daño de la Medicina (« Moindre mal de la médecine[14] »).
Décès
Robert Tassili (date de naissance inconnue), médecin à Montpellier[12].
Vers 1365 : Barnabas de Reggio (né vers 1300), médecin italien, auteur de deux traités de diététique : un Libellus de sanitate tuenda, et un Compendium de naturis et proprietatibus alimentorum achevé en 1338[15].
Bibliographie
Pierre Pansier, « Inventaire de la pharmacie de Pernes en 1365 », Annales d'Avignon et du Comtat Venaissin, vol. 14, , p. 114-123 (lire en ligne).
— Alphant Fabri, apothicaire (speciarius) de Pernes, dans le Comtat, dresse un des plus anciens inventaires d'officine qui nous soient parvenus.
Références
↑« Universïtät Wien », sur le site masteretudes.fr (lire en ligne.
↑« Université d'Orange (notice détaillée) », sur le site des archives départementales de Vaucluse [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2017)].
↑« Aumône confrérie Notre-Dame la Majour et hôpital des Pèlerins d'Avignon », sur le site des archives départementales de Vaucluse [lire en ligne (page consultée le 5 septembre 2017)].
↑Jean-Patrice Boudet, « Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du collège de maître Gervais », Médiévales, vol. 52, 2007, mis en ligne le 6 septembre 2009, § 12 (lire en ligne, consulté le ).
↑Martin de Saint-Gille et Germaine Lafeuille (éd.), Les Amphorismes Ypocras de Martin de Saint-Gille, 1362-1365, Genève, Droz, coll. « Travaux d'humanisme et Renaissance » (no 9), , 167 p. (présentation en ligne).
↑Stanis Perez, Histoire des médecins : Artisans et artistes de la santé de l'Antiquité à nos jours, Paris, Perrin, coll. « Pour l'histoire », (ISBN978-2-262-05114-3, lire en ligne).
↑ abcdefg et hErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Augustin Amploteti », p. 56, « Dreux de Mosonio », p. 123, « Adam Bercherii de Francovilla », p. 6, « Jean Gortenbeke », p. 411, « Adenet de Wevere », p. 9, « Henselin Wissenburg », p. 291, « Jean Bernardi », p. 361, « Geoffroi Vaurognies », p. 180.
↑« Aumône confrérie Notre-Dame la Majour et hôpital des pèlerins d'Avignon », archives départementales du Vaucluse, état général des fonds (lire en ligne, consulté le 23 mars 2017).
↑Laurence Moulinier, « Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe – XVe siècle) », dans Bruno Laurioux et Laurence Moulinier-Brogi, Scrivere il Medio evo. Lo spazio, la santità, il cibo : Un libro dedicato ad Odile Redon, Rome, Viella, (lire en ligne), p. 5.
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Jean de Lovanio », p. 441, « Jean de La Rochelle », p. 430.
↑Voir « Jean Ier d'Armagnac-Fézensaguet (Jean d'Armagnac-Fézensaguet, vicomte de Fézensaguet et de Creyssels, ca 1335-1390) ; son fils, Géraud III d'Armagnac-Fézensaguet (ca 1355-1403) », sur Généanet (lire en ligne, consulté le 23 mars 2017).
↑Adeline Rucquoi, « Contribution des studia generalia à la pensée hispanique médiévale », dans José-Maria Soto Rábanos (éd.), Pensamiento hispano medieval : Homenaje a D. Horacio Santiago-Otero, Madrid, CSIC, (lire en ligne), p. 21.
↑Marilyn Nicoud, « L'Adaptation du discours diététique aux pratiques alimentaires : L'Exemple de Barnabas de Reggio », Mélanges de l'École française de Rome, vol. 107, no 1 « Moyen Âge », , p. 207 et 210 (lire en ligne).