Cet article présente les faits marquants de l'année 1372 en santé et médecine.
Événements
3 octobre : « les barbiers obtiennent par ordonnance [du roi Charles V] la confirmation de leur droit de panser les blessures qui ne sont pas mortelles. Ceci aboutit petit à petit à la fusion des deux professions sous le titre de chirurgiens-barbiers[1]. »
Fondation de l'hôpital du Saint-Esprit de Rabat, à Malte[2].
À Florence, en Toscane, Niccolò degli Alberti fonde l'hospice d'Orbatello (Ospizio di Orbatello(it)), établissement qui, conçu pour loger deux cents femmes âgées, reçoit également, à partir du début du XVIIIe siècle, des femmes en attente d'un enfant non désiré, avant de se doter au siècle suivant d'un service de soins pour les femmes atteintes de la syphilis, et de devenir complexe hospitalier de la clinique dermatologique de l'université de Florence (Clinica Dermatologica dell'Università di Firenze)[3].
L'hôpital Sainte-Barbe d'Utrecht, en Allemagne, s'ouvre aux malades chroniques qui sont indésirables ailleurs[4].
Jean Dupin (né en 1302 ou 1303), moine de l'abbaye de Vaucelles près Cambrai, théologien, orateur, poète ; et médecin, d'après La Croix du Maine, bien que les ouvrages qu'on lui attribue, parmi lesquels il faut compter le Livre de Mandevie[6], n'aient aucun rapport avec la médecine[7],[8].
Références
↑Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe-XVe) », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, vol. 6 « Vulgariser la science », , § 17 (lire en ligne).
↑(en) Charles Savona-Ventura, Knight Hospitaller Medicine in Malta (1530-1798), Malta, chez l'auteur, , 2e éd. (1re éd. P.E.G. Ltd., 2004), 336 p. (ISBN978-1-326-48222-0, lire en ligne), p. 130.
↑(it) « Ospedale di Orbatello », sur Itinerari scientifici in Toscana, 25 février 2014 [lire en ligne (page consultée le 4 juin 2017)].
↑(en) Koen Goudriaan, Anna Dlabačová (éd.) et Ad Tervoort (éd.), Piety in Practice and Print : Essays on the Late Medieval Religious Landscape, Hilversum, Verloren, coll. « Studies in Dutch Religious History » (no 4), , 352 p. (ISBN978-90-8704-569-2, lire en ligne), p. 17.
↑Jean-Baptiste-Michel Renou de Chevigné, Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, depuis ses commencements connus jusqu'à présent, t. 2, Paris, chez l'auteur et Lottin l'aîné, (lire en ligne), IX : Saint-Denis, « Rue Montorgueil », p. 79.
↑Françoise Michaud-Fréjaville, « Un discours sur les mendiants : Jean Dupin et le Livre de Mandevie », dans Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot, et al., Religion et mentalités au Moyen Âge : Mélanges en l'honneur d'Hervé Martin [en ligne], Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne).
↑Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t. 8, chez les libraires associés, , 710 p. (lire en ligne), « Pin (Jean du) », p. 359.