Cet article présente les faits marquants de l'année 1209 en santé et médecine.
Événements
Des maîtres et des étudiants qui ont quitté Oxford après qu'écoliers et bourgeois s'y sont opposés en un conflit meurtrier, fondent l'université de Cambridge, dont John Blyth (1503-1557) n'occupera cependant qu'en 1540 la première chaire de médecine, créée par Henri VIII[1].
Fondation à Ax dans le comté de Foix d'une léproserie« élevée sur les sources où domine le principe sulfureux, afin d'y baigner les lépreux[4] ».
À la Ville l'Évêque, hameau situé sur l'actuel quartier parisien de la Madeleine, Robert II, comte de Dreux, fonde un hôpital et un collège destinés à l'entretien d'écoliers indigents[5].
Entre 1209 et 1211, l'hôpital de l'abbaye Saint-Martial, à Limoges, est détruit par un incendie et aussitôt rebâti grâce à un don de Luce de Saint-Hilaire[10],[11].
Publication
Vers 1209 : Ahmed ibn al-Hasan ibn al-Ahnaf, Kitâb al-Baitara, traité d'élevage et de médecine vétérinaire, sur le cheval, le zébu, le mouton et le dromadaire[12].
↑« Abbaye Notre-Dame de l'Amour-Dieu (Troissy, Marne) », BNF13738759.
↑Léon Le Grand, « [compte rendu, référence : Paul Le Cacheux, Essai historique sur l'hôtel-Dieu de Coutances, l'hôpital général et les augustines hospitalières, depuis l'origine jusqu'à la Révolution, avec cartulaire général, 1re partie : L'Hôtel-Dieu (1209-1789), Paris, Alphonse Picard, , LI-340 p.] », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 57, , p. 93 (lire en ligne).
↑R. D., « Ax (eaux minérales d') », dans Encyclographie des sciences médicales. Répertoire général de ces sciences, au XIXe siècle, t. 5 : Atax-Blé., Bruxelles, Établissement encyclographique, (lire en ligne), p. 76.
↑Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, Félix Lazare, 1844-1849, VIII-702-24 (lire en ligne), « Thomas-du-Louvre (rue Saint-) », p. 634-635.
↑Joseph de Montchenu, « Sens. Diocèse de Sens (St Antoine de) », État des anciens hôpitaux et commanderies de l’ordre de Saint Antoine en Viennois [d'après les statuts de l'hôpital des démembrés (1478), Heylot (1719) et Adalbert Mischlewski (1995)], 23 septembre 2005 [lire en ligne (page consultée le 29 décembre 2018)].
↑Roger Rullière, « [compte rendu, référence : Alain Saint-Denis, L'Hôtel-Dieu de Laon (premier volume d'une thèse soutenue à l'université de Nancy II en juin 1982, qui a pour titre : Institution hospitalière et société à Laon aux XIIe et XIIIe siècles), Presses universitaires de Nancy, ] », Histoire des sciences médicales, vol. 18, no 3, , p. 307 (lire en ligne).
↑« L'Hôpital des chanoines, ancien hôtel-Dieu (fiche descriptive) », académie d'Amiens et Ville de Laon, 19 décembre 2013 [lire en ligne (page consultée le 28 décembre 2018)].
↑Charles-Nicolas Allou, Description des monuments des différents âges observés dans le département de la Haute-Vienne, Limoges, F. Chapoulaud, (lire en ligne), p. 145.
↑Alfred Leroux, Inventaire-sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790 : Haute-Vienne : Ville de Limoges, Limoges, D. Gély, 1884-1887 (lire en ligne), p. 14.
↑Yves Lignereux, « Une bibliographie hippiatrique pour le Moyen-Âge », Bulletin du Centre d'étude d'histoire de la médecine, vol. 46, , p. 7 (lire en ligne).