Cet article présente les faits marquants de l'année 1420 en santé et médecine.
Événements
Fondation à Gênes en Ligurie, par le jurisconsulte Bartolomeo Bosco, de l'hôpital Notre-Dame de la Miséricorde (Ospedale di Santa Maria della Misericordia), dit hôpital de Pammatone(it) (Ospedale di Pammatone[1]).
Pere Pintor(ca) (mort en 1503), médecin espagnol, professeur à Valence, médecin du pape Alexandre VI, auteur de l'Aggregator sententiarum et curatione (1499) et du De morbo foedo et occulto, his temporibus affligente (1500[7]).
Entre 1410 et 1420 : Paolo Bagellardo(it) (mort entre 1492 et 1494), professeur de philosophie et de médecine à Padoue, auteur en 1472 du Libellus de egritudinibus infantium (« Petit traité sur les maladies infantiles »), premier ouvrage de pédiatrie jamais imprimé[8].
Décès
Février : Thomas de Saint-Pierre (né à une date inconnue), clerc originaire de Normandie, reçu maître en médecine à Paris, deux fois doyen de la faculté, médecin du roi Charles VI, proviseur du collège d'Harcourt[9].
Pierre Bernicot (né à une date inconnue), maître en médecine, doyen de la faculté de médecine en 1414-1415, fait partie en 1419 de l'ambassade de l'université de Paris auprès du pape Martin V, lègue à sa mort à la faculté un manuscrit du Plusquam commentum super commentum Tegni Galeni de Torregiano(en) († c.1320[10]).
Nicholas Colnet (né à une date inconnue), clerc et médecin du roi d'Angleterre, membre du Merton College d'Oxford, accompagne le roi Henri V à Azincourt en France en 1415, lègue à sa mort à John Mayhew une copie du Lilium medicine de Bernard de Gordon[11].
1419-1420 : Jean de Pise (né à une date inconnue), chirurgien puis médecin, reçu docteur en médecine à Paris en 1408, après avoir promis de ne plus exercer la chirurgie[10].
Références
↑(it) Giovanni Battista Semeria, Secoli cristiani della Liguria, ossia Storia della metropolitana di Genova […], vol. 1, Turin, tipografia Chirio e Mina, , 506 p. (lire en ligne), p. 168.
↑(en) « Pauperes et infirmi : The Spedale di Santa Maria Nuova », dans Donatella Tombaccini (dir.) et al., Florence and Its Hospitals : A History of Health Care in Florentine Area, Florence, Firenze University Press, coll. « Fuori collana », , 150 p. (ISBN978-88-8453-655-6, lire en ligne), p. 51.
↑(en) Isaac Campos, Home Grown : Marijuana and the Origins of Mexico War on Drugs, The University of North Carolina Press, , 331 p. (ISBN978-0-8078-3538-8, lire en ligne), p. 182.
↑(it) Juliana Hill Cotton, « Caccini, Ugolino », dans Dizionario biografico degli Italiani, Treccani, (lire en ligne).
↑(en) Nicolò Barbaro (trad. John R. Jones), Diary of the Siege of Constantinople, 1453 [« Giornale dell'assedo di Constantinopoli, 1453 »], New York, Exposition Press, coll. « An Exposition-University Book », , 78 p. (ISBN0-682-46972-6).
↑(en) Benjamin G. Kohl, « Barbaro, Niccolò », dans Graeme Dunphy (éd.) et al., Encyclopedia of the Medieval Chronicle, Brill, (lire en ligne).
↑(en) José María López Piñero, « Biography of Pere Pintor (1420-1503) », dans The Biography, (lire en ligne).
↑(en) Luis García Ballester, « Medical Science and Medical Teaching at the University of Salamanca in the 15th Century », dans Mordechai Feingold (dir.) et Victor Navarro-Brotons (dir.), Universities and Science in the Early Modern Period, Dordrecht, Springer, coll. « Archimedes : New Studies in the History and Philosophy of Science and Technology », , 308 p. (ISBN978-1-4020-3974-4, lire en ligne), p. 54.
↑Antoine Thomas, « La Date de la mort de Thomas de Saint-Pierre », Romania, vol. 33, no 132, , p. 609 (lire en ligne).
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre Bernicot », p. 617, « Jean de Pise », p. 464-465.