Cet article présente les faits marquants de l'année 1522 en santé et médecine.
Publications
Impression par Jacques Ier Myt, à Lyon, du Canon d'Avicenne (-) sous le titre de Liber canonis totius medicine et dans la traduction latine de Gérard de Crémone (-[1]) ou, selon certains, de Gérard de Sabbionetta (XIIIe siècle[2]).
12 septembre : Jean-François de Saint-Nazaire de Ripa, professeur de droit civil, fait imprimer chez Jean de Channey, à Avignon, son traité sur la peste (De peste, libri tres ou Juridicus de peste tractatus), ouvrage qui aura « un grand retentissement dans toute l'Europe[3],[4] ».
Avant le 23 avril : Jean Ottemare (né à une date inconnue), dit Le Bochu, chirurgien à Amiens, censier de l'hôtel-Dieu de Corbie[6].
Pierre Brissot (né en 1478), reçu docteur en médecine à Paris, auteur d'un ouvrage sur le traitement de la pleurésie (Apologia de incisione venae in pleuritide morbo) publié à Paris en 1538[7].
Bernard de Pontoise (né à une date inconnue), médecin du pape Alexandre VI, au service de la ville d'Angers en pendant une épidémie[10].
Références
↑Bibliothèque interuniversitaire de santé, « Avicenne [Ibn Sina. Al-Husayn ibn Abd'Allah] (980-1037) […] », dans Forme et structure, place et fonctions du frontispice, (lire en ligne).
↑Joseph Barruol, Un grand légiste italien à Mazan au XVIe siècle : Jean-François de Saint-Nazaire de Ripa, Mazan, Association culture et patrimoine de Mazan, , 13 p. (lire en ligne), p. 3.
↑Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine, contenant son origine, ses progrès [etc.], t. 1, Liège, J. F. Bassompierre, (lire en ligne), « Brissot (Pierre) », p. 193.
↑(es) Julio Fernández-Sevilla, « Un maestro preterido : Elio Antonio de Nebrija », Thesaurus, vol. 29, no 1, , p. 1 et suiv. (lire en ligne).