Cet article présente les faits marquants de l'année 1168 en santé et médecine.
Fondations
Fondation par Helle Destailleurs, bourgeoise de Lille, de l'hôpital Saint-Niçaise, « pour recevoir des malades des deux sexes et des femmes en couches » et qui sera intégré à l'hôpital général vers le milieu du XVIIIe siècle[1].
« Un hôpital dit « de las Treilles », appelé aussi « Portes Vermelhas », est mentionné » à Saint-Antonin, en Rouergue[2].
Fl. Jean et Laurent, « médecin[s] témoin[s], à Chartres, de la confirmation par Thibaut V, comte de Chartres, d'une donation faite par Foulques de Marolles à la léproserie du Grand-Beaulieu[6] ».
Fl. Julien, médecin cité dans une charte d'Aicard, évêque de Chalon[7].
Naissances
Vers 1168 ou vers : Robert Grossetête (mort en ), théologien et auteur de traités scientifiques dans lesquels, en médecine, il a employé « la méthode de résolution et composition, appliquée à l'étude du processus d'action des médicaments », dans le cas, par exemple, de la scammonée et de la bile[6].
↑« Lille - Hôpital Saint-Niçaise », Pôle ressources du patrimoine hospitalier et médical du Nord, Association du musée hospitalier de Lille, 24 octobre 2018 [lire en ligne (page consultée le 17 novembre 2018)].
↑Cécile Rivals, La Construction d'une ville de confluence : Les Dynamiques spatiales de Saint-Antonin-Noble-Val (82) du Moyen Âge à la période pré-industrielle (thèse présentée et soutenue en vue de l'obtention du doctorat en histoire de l'université de Toulouse), , 462 p. (lire en ligne), p. 178.
↑Philippe Renard, « L'Église Saint-Jean-Baptiste », Notre patrimoine, notre histoire, mairie de La Landelle, s. d. [lire en ligne (page consultée le 17 novembre 2018)].
↑Jean Lebeuf, Mémoires concernant l'histoire ecclésiastique et civile d'Auxerre, vol. 2, Paris, Durand, , 923 p. (lire en ligne), p. 98.
↑Louis Duval-Arnould, « Les Dernières Années du comte lépreux Raoul de Vermandois (v. 1147-1167…) et la Dévolution de ses provinces à Philippe d'Alsace », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 142, no 1, , p. 86 (lire en ligne).
↑Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, t. 39 : Ros Saint J, Paris, Louis-Gabriel Michaud, , 608 p. (lire en ligne), Saint-Gilles (Jean de), p. 589.