Tante du précédent, Élisabeth (ou Isabelle) épouse Sulpice III d'Amboise en premières noces[6] puis, en secondes, Jean II de Montmirail. À la mort de Thibaud VI, elle reçoit le comté de Chartres.
En l'absence d’héritier, la lignée directe est éteinte et le comté est transmis à Jean Ier de Blois-Châtillon, issu de la lignée de Marguerite de Bois, sa grand-mère, au titre de la parenté suivante :
Fils du précédent. Il épouse en 1769 Marie-Adélaïde de Bourbon. Son nom ayant été changé en « Philippe Égalité » après 1792, régicide, il est guillotiné par les révolutionnaires.
Fils du précédent. Son père, lorsqu'il devient Roi des français, réintroduit le titre de duc d’Orléans. Il épouse en 1837 Hélène de Mecklembourg-Schwerin.
Le titre de duc de Chartres est attribué par Henri d'Orléans (1908-1999), comte de Paris et petit-fils du précédent, sur sa propre volonté[Note 9]. Étant donné qu'il n’est pas chef d'État, cet usage ne peut être que de courtoisie. Il l'a ainsi concédé au fils aîné de Jacques d'Orléans (1941), duc d'Orléans, probablement pour reprendre l'usage datant de 1676[Note 2].
↑En 882, il s’agit de la création du comté de Chartres. C’est en 1528 que le comté deviendra duché.
↑ abc et dLe prince Philippe d'Orléans (1640-1701), duc d'Orléans, fondateur de la maison d'Orléans, fait titrer l'aîné de ses fils Alexandre-Louis (1673-1676) duc de Valois tandis que le cadet, Philippe prend le titre de duc de Chartres. Lorsque le jeune Valois meurt en 1676, le duc de Chartres devient le fils aîné (survivant) du duc d'Orléans. L'usage, par la suite, fait des fils aînés des ducs d'Orléans des ducs de Chartres, et cela jusqu'en 1830.
↑Selon Guillaume de Jumièges, Hasting aurait reçu du roi franc le comté de Chartres (Pierre Bouet, « Hasting, le Viking pervers selon Dudon de Saint-Quentin » in Annales de Normandie, volume 62, numéro 2 , 2012, p. 213-233 [lire en ligne] [1]). Par la suite, d'après le même Guillaume et Dudon de Saint-Quentin, il aurait servi de négociateur et d'interprète aux Francs lors des négociations avec Rollon, le futur fondateur du duché de Normandie (voir Shippey 2018 pages=166 à 168), cependant on le retrouve enfin, lui ou un personnage homonyme, à Arras, à Amiens, avant qu'il ne quitte définitivement la région pour l'Angleterre en 892.
↑Ce second mariage est contesté. Il pourrait d'agir d'une confusion avec sa sœur presque homonyme, Adélaïde de Valois. Pour approfondir, voir l'article la concernant.
↑Le premier acte en latin et le second en français, par lesquels est confirmé l’amortissement à l’abbaye de la Clarté-Dieu d’une somme de cent livres tournois à percevoir chaque année à la Toussaint sur la rente annuelle de 3 000 livres tournois qu’il a faite à sa tante en échange du comté de Chartres.
↑De jure, Louis-Philippe Ier est pleinement duc de Chartres jusqu’en 1793. À la mort de son père, il devient duc d'Orléans, mais, n’ayant pas de fils jusqu’en 1810, il garde ce titre.
↑ Le prince Ferdinand-Philippe naît en 1810, dans une France d'Empire qui ne reconnaît pas les titres d’Ancien Régime qu’il devrait avoir ; si bien que c’est sous la Restauration (1814-1830) que la titulature sera reprise.
↑ a et bA. Dupré, bibliothécaire de la ville de Blois - Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, tome V, Les comtesses de Chartres et de Blois - Étude historique, Chartres, Imprimerie Ed. Garnier - Petrot-Garnier Libraire, place des Halles, 16 et 17, , 412 p. (lire en ligne), p. 224.
↑A. Dupré, bibliothécaire de la ville de Blois - Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, tome V, Les comtesses de Chartres et de Blois - Étude historique, Chartres, Imprimerie Ed. Garnier - Petrot-Garnier Libraire, place des Halles, 16 et 17, , 412 p. (lire en ligne), p. 227.