Dans ce cadre, Guillaume ainsi que son frère Eudes périrent le 25 mai 834 dans une bataille en Touraine. Son fils, Eudes, lui a succédé dans ses honneurs[2].
Le siècle suivant, il fut qualifié de « chef de guerre » (ductores belli) par l'historien Aimoin de Fleury[4].
Héritage et descendance
Guillaume n'ayant pas de descendance connue, sa sœur Waldrade aurait hérité en dot des droits sur le comté de Blois[5]. Le mari de cette dernière, le comte Robert III de Hesbaye, étant lui aussi mort en 834, c'est son supposé fils Robert le Fort qui aurait ainsi directement hérité de ce comté[6],[7].
↑ a et bMichel Auboin, Une histoire de la Beauce (1) : De la cité des Carnutes aux départements révolutionnaires, FeniXX, (ISBN9782402065573, lire en ligne).
↑Thégan, Vie de l'empereur Louis, § 36 : « [...] ibique venit obviam ei [sc. imperatori] Pippinus filius ejus cum magnatis primis patris sui, Hilduvino archicapellano, et Iesse Ambianensi episcopo, Hug et Matfrido, Helisachar abbate, Gotefrido, et multis aliis perfidis, et voluerunt dominum imperatorem de regno expellere [...] ».
↑MGH, Scriptores, 15.1, p. 489, ch. 21: ductores belli, Odonem fratremque illius Willelmum comitem Blesensium, Teutonem denique abbatem Sancti Martini, Guidonem comitem Coenomannensem cum multis aliis amplae opinionis viris mortem oppetiisse ("Chefs de guerre, Eudes et son frère Guillaume, comte de Blois, et Théoto, abbé de Saint-Martin, Guy, comte de Maine, ainsi que de nombreux illustres chevaliers ont trouvé la mort").
↑Michel-Jean-Francois Ozeray, Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, depuis la premiere migration des Gaulois jusqu'à l'année de Jésus-Christ 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l'établissement du diocese de Blois - Volume 2, Munich, Garnier Fils, , 408 p. (ISBN978-1271144358, lire en ligne).
↑Hélène Noizet, L’ascension du lignage robertien : du val de Loire à la Francie, Annuaire-Bulletin de la société de l’histoire de France (année 2004), 2006, p. 19-35.