Thibaud Ier de Blois
Thibaud Ier de Blois (aussi écrit Thibaut, Thibauld, ou encore Thibault ; né vers 910 et mort un 16 janvier entre 975 et 978), mieux connu sous le nom de Thibaud le Tricheur, est le premier comte héréditaire de Blois, de Chùteaudun et de Chartres à partir de 940, à la mort de son pÚre. Il récupÚre également les titres de vicomte de Tours, seigneur de Vierzon et du nord-est du Berry, de Saumur et de Provins.
Comme son pÚre, c'est un fidÚle vassal du duc robertien Hugues le Grand ; la mort de ce dernier en 956 et l'avÚnement de son fils Hugues Capet, mineur et fils de sa seconde femme Hedwige de Saxe, le placent comme "quasi régent" de Neustrie[1]. Mais un conflit avec le chef de la principauté normande Richard Ier l'éloigne du capétien et l'incite à se tourner du cÎté du carolingien Lothaire. Malgré sa défaite en 962, il aura consolidé ses fiefs et les honneurs et s'impose en tant que puissance politique au sein du Royaume. Son sens et sa rouerie politique le font surnommer « le Tricheur » par les chroniqueurs médiévaux[Note 1].
Biographie
Jeunesse et ascendance
Fils de Thibaud l'Ancien, dont il hérite du premier les charges de vicomte de Tours et de Blois, d'avoué de Marmoutier et de Saint-Florent de Saumur et de la suzeraineté sur Vierzon, et de Richilde, dont il récupÚre la suzeraineté de Provins et des biens au nord de Sens.
Le mariage tardif et non préméditable de Thibaud avec Liutgarde ainsi que l'apparition de son fils Thibaud dit le Jeune dans un acte pour Saint-Martin de Tours vers 944 ont conduit l'historien Ferdinand Lot à affirmer que le comte de Blois avait contracté un premier mariage dans le courant des années 930[2]. Si cette premiÚre épouse n'est pas connue des sources, son identification pourrait expliquer l'apport rorgonide[3] chez les Thibaldiens comme l'acquisition d'honneurs à Chartres, Chùteaudun et Bonneval mais aussi la présence des noms de Drogo et Hildegarde dans sa descendance[4].
Sous le duc Hugues le Grand (de 940 Ă 956)
La création du comté de Blois, entre Carolingiens et Robertiens.
En 940, le duc Hugues le Grand, l'un des hommes les plus puissants du royaume, cÚde la vicomté de Tours à Thibaud[5],[6]. Celui-ci hérite également de celle de Blois à la mort de son pÚre vers 940 ainsi que de la seigneurie de Provins.
Lâacquisition du titre comtal s'inscrit au sein de l'arrivĂ©e dâune nouvelle gĂ©nĂ©ration de comtes sur les terres robertiennes. En 936, Hugues le Grand est investi du titre de duc des Francs (dux Francorum), qui remplace celui de marquis pour la Neustrie. Il devient une sorte de vice-roi pour la Francie occidentale[1]. Ce duc doit pour des raisons matĂ©rielles et politiques dĂ©lĂ©guer une partie de ces prĂ©cĂ©dents bĂ©nĂ©fices Ă ses fidĂšles : Foulques le Bon devient comte Ă Angers et Teudon, comte Ă Paris. Dans ce contexte, le comte Thibaud de Blois s'inscrit comme un fidĂšle vassal du duc des Francs et est considĂ©rĂ© comme son meilleur lieutenant[7],[8].
Son détroit comtal couvrira les honneurs de son pÚre et les pagi de Chartres et de Chùteaudun. Pour le duc Hugues le Grand, le rÎle prééminent de Thibaud en Neustrie doit faire contrepoids à celui du comte de Rouen Guillaume de Normandie qui se pose en marquis et dont l'influence va de la Somme à la Bretagne[9].
L'installation de Thibaud Ă Chartres a fait l'objet de tensions avec l'Ă©vĂȘque et l'abbaye de Saint-PĂšre[10]. L'installation de la tour comtale a nĂ©cessitĂ© une expropriation partielle de terres appartenant aux moines. Avec le premier, probablement Haganon, il y a eu une reprise de certains droits comtaux[11]. Cet Ă©pisode a donnĂ© lieu au rĂ©cit lĂ©gendaire du rachat de Chartres par Thibaud le Vieux au viking Hasting.
Toujours dans l'optique d'un endiguement de la puissance normande, Thibaud scelle une alliance à partir de 942 avec le duc Alain II de Bretagne, dit Barbetorte[12], à qui il offre la main de sa proche vers 949. Escorté à Blois pour la cérémonie de mariage[13], le duc breton reconnut dÚs lors le puissant comte comme son suzerain[14].
Ă partir de 944, son mariage avec Lietgarde de Vermandois renforce cet Ă©tau sur la Normandie. La veuve de Guillaume Longue-EpĂ©e possĂ©dait un douaire dans la rĂ©gion dâĂvreux[15]. Le partage du duc Hugues le Grand de l'hĂ©ritage dâHerbert II de Vermandois entre ses enfants assure au couple le comtĂ© de Beauvais et la seigneurie de Meulan toujours face Ă la Normandie[16].
à la Pùques 945, Thibaud participe avec son beau-frÚre Herbert III à la prise du chùteau de Montigny-Lengrain, qui appartient alors au roi Louis IV d'Outremer : la lutte d'influence entre le roi carolingien et le duc robertien Hugues, en pleine révolte de la Normandie, se fait d'abord par procuration[17]. Par ailleurs Hugues le Grand appuie Thibaud pour qu'il récupÚre ce qu'il reste du comté de Laon[18], la légitimité de ce dernier est fondée par son cousinage avec les Hugonides orientaux.
En juillet de la mĂȘme annĂ©e, le roi Louis est fait prisonnier par un parti normand Ă Rouen. AprĂšs que Hugues le Grand a obtenu sa libĂ©ration, il le fait arrĂȘter et en confie la garde Ă Thibaud[19]. Mais le coup d'Ătat est trop prĂ©coce : sous la pression des autres Grands du royaume, et des souverains Ă©trangers comme Otton du Saint-Empire, le duc des Francs est contraint de remettre son royal prisonnier dans ses fonctions aprĂšs une annĂ©e de dĂ©tention avec Thibaud. En Ă©change de sa restauration, soumise Ă la dĂ©cision du duc Hugues et au consentement des autres grands, Louis IV abandonne la citĂ© de Laon, symbole de la royautĂ© carolingienne, qui est confiĂ©e Ă Thibaud[20]. Ă l'automne 946, le roi de France tente de se venger de son humiliation[8], avec le soutien d'une armĂ©e germanique levĂ©e Ă sa demande par les rois Conrad III de Bourgogne et Otton. Elle ne peut toutefois pas reprendre Laon, ni Senlis ; seule Reims tombe[21]. En 949, par contre, toujours soutenu par Otton, reprĂ©sentĂ© par son gendre Conrad, duc de Lotharingie, et alliĂ© Ă Arnoul, comte de Flandre, Louis rĂ©ussit Ă reprendre Laon, exceptĂ© le donjon[21]. Hugues, excommuniĂ© par le pape Agapet II, doit plier : il fait remettre Ă Louis le donjon de Laon, mais la guerre larvĂ©e continue jusqu'en 953, lorsque la paix est conclue Ă Soissons[22].
Entre-temps, lorsqu'en 952 meurt le beau-frÚre de Thibaud, le duc Alain Barbetorte, c'est le comte de Blois qui, pendant la minorité de son neveu, Drogon, exerce sa tutelle sur le duché de Bretagne, créant une zone d'influence dans le comté de Rennes[23]. Il remarie ensuite sa fille au comte d'Anjou, Foulques II le Bon[24], à qui il laissera le comté de Nantes, autre zone d'influence durant la régence bretonne.
DĂ©jĂ duc des Francs, ce qui inclut le marquisat de Neustrie et suzerainetĂ© sur le duchĂ© de Bourgogne, Hugues le Grand profite de son ascendant sur Lothaire qui a remplacĂ© Louis IV d'Outremer, mort en 954[25] pour rĂ©clamer le titre de duc d'Aquitaine face aux Ramnulfides de Poitiers. Ainsi lorsqu'en 955, Laune de DĂ©ols, archevĂȘque de Bourges nommĂ© par feu Louis IV, dĂ©cĂšde Ă son tour, Hugues dĂ©fend la candidature de Richard de Blois, frĂšre cadet de Thibaud, auprĂšs du roi Lothaire. Richard est ainsi nommĂ© archevĂȘque[26].
Sous Hugues Capet (Ă partir de 956)
Hugues le Grand meurt le 16 juin 956. Son fils Hugues Capet est appelé à lui succéder mais, mineur, le roi Lothaire ne l'investit pas du titre de duc des Francs. Thibaud Ier de Blois qui était le second de Hugues le Grand assure en Neustrie une quasi-régence[1].
Il continue à défendre ses positions dans la région de Laon, jusqu'en 958[8]. Cette année-là meurt prématurément Drogon de Bretagne (neveu de Thibaud), donnant l'opportunité aux Normands de faire des razzias en Bretagne, en particulier à Nantes, ville tenue par Foulques II.
Le roi des Francs Lothaire prolonge toujours artificiellement la minorité du jeune Hugues Capet[27]. Ainsi lors d'une rencontre entre les comtes d'Anjou et de Blois dans le pays de Véron (au confluent de la Loire et de la Vienne), Thibaud et Foulques se déclarent « gouverneurs et administrateurs du royaume de Neustrie »[28] et « comtes par la grùce de Dieu », sans faire référence au duc des Francs. Thibaud le Tricheur consolide ensuite des domaines à Blois, Chartres et Chùteaudun[29],[28], tout en entretenant une bonne relation avec Lothaire[27]. Toutefois, il ne rompt pas avec le duc Hugues, et continue à fréquenter les deux cours, à la fois ducale et royale[27].
Dans la continuitĂ© de la mission que lui avait confiĂ© Hugues le Grand, le comte de Blois cherche Ă contenir lâinfluence de duc de Normandie, Richard Ier, et Ă arrĂȘter les razzias normandes en Bretagne. Un conflit dĂ©marre entre ces puissances de Neustrie qui va durer cinq ans[30]. En 961, Thibaud attaque le comtĂ© d'Ăvreux aux cĂŽtĂ©s du fils de Foulques II, Geoffroy Ier d'Anjou, ce Ă quoi les Normands ripostent en attaquant le Dunois et saccagent ChĂąteaudun. En 962, Thibaud lance une puissante contre-expĂ©dition contre Rouen, qui Ă©choue. En reprĂ©sailles, les Normands pĂ©nĂštrent cette fois en Chartrain, brĂ»lent Chartres, et tuent son fils aĂźnĂ© Thibaud le 5 aoĂ»t[8]. Le BlĂ©sois finit par demander la paix et renonce Ă Ăvreux[30].
En 960, au milieu de ce conflit, Hugues Capet est enfin investi du titre du duc des Francs. Hugues désapprouve la politique de Thibaud, il est le récent beau-frÚre de Richard Ier d'une part, et préfÚre un statu quo entre le comte et le duc, d'autre part. Cet événement est le point de départ d'une méfiance entre la Maison de Blois et les suzerains capétiens. Thibaud le Tricheur, en compensation, cherche l'appui du roi carolingien Lothaire[31].
En 965, Thibaud assiĂšge et prend le chĂąteau de Coucy, ce qui lui vaut d'ĂȘtre un temps excommuniĂ© par l'archevĂȘque de Reims, jusqu'Ă ce qu'il confie en 966 la forteresse Ă son fils[32],[33].
De son vivant, Thibaud consolide l'implantation de son pĂšre dans la vallĂ©e du Cher et en Berry et contrĂŽle les forteresses de Saint-Aignan, de Vierzon, et probablement celles de La Chapelle-d'Angillon et de Vesvre. Pendant la minoritĂ© d'Hugues Capet, il a renforcĂ© les dĂ©fenses de Chartres, Blois et Chinon, en les dotant de turres altae, Ă©normes donjons qui font fort impression auprĂšs de ses contemporains[27]. Profitant de sa quasi-rĂ©gence[1], il a rĂ©cupĂ©rĂ© le droit rĂ©galien de fortification autrefois attribuĂ© au seul duc des Francs, il se prĂ©sente donc comme le dĂ©positaire de tous les pouvoirs de son suzerain[27]. De mĂȘme, il a entamĂ© la construction de la forteresse de Saumur. Il fait Ă©galement frapper de la monnaie Ă son nom Ă Chartres[34], et se place en unique crĂ©ateur et receveur des impĂŽts en vigueur sur son territoire[35]. Sa principautĂ© devient suffisamment puissante dans le val de la Loire pour inquiĂ©ter Hugues Capet, qui juge nĂ©cessaire de s'allier avec l'Anjou.
Thibaud est mort un 16 janvier, entre 975 et 978. Les historiens ne sont en effet pas d'accord quant à l'année, pouvant s'agir de 975[36],[37],[38], de 977 ou 978[39],[2]. Comme son pÚre avant lui[40],[41], Thibaud Ier est inhumé à la basilique Saint-Martin de Tours[42].
Mariages et descendance
PremiĂšres noces
Le premier mariage de Thibaud n'est suggĂ©rĂ© que par une seule source[43] qui rappelle que cette union favorisa lâimplantation du comte en Chartrain. La chronologie confirme cette hypothĂšse[2]. Les anthroponymes rorgonides de cette union suggĂšre que l'Ă©pouse descend de la famille du comte d'Amiens Ermenfroy qui avait aussi des biens en Chartrain et en Dunois[4]. De cette premiĂšre union seraient issus :
Secondes noces
Vers 945[19], il Ă©pouse en seconde noces[4] Liutgarde, fille du comte Herbert II de Vermandois (dĂ©cĂ©dĂ© en 943), et rĂ©cente veuve de Guillaume Longue-ĂpĂ©e, duc de Normandie[24]. Leur union est encouragĂ©e par le duc Hugues le Grand[8], en sa qualitĂ© d'oncle de Liutgarde[48],[source insuffisante].
Sa femme lui apporte en dot le comté de Beauvais[49] et la seigneurie de Meulan[16]. Son douaire sera composé en Provinois et en Morvois, terres de sa belle-mÚre Richilde[50].
Le mariage entre Thibaud et Liutgarde donne pour enfants :
Généalogie simplifiée
Famille proche de Thibaud Ier de Blois
Dans la culture
En 1952, alors qu'un spectacle son et lumiĂšre est organisĂ© au chĂąteau de Chambord âqui plus est le premier de l'histoire[53]â, le thĂšme choisi est la Chasse Infernale de Thibaud le Tricheur. Dans le spectacle, produit par Paul Robert-Houdin, le comte y est mentionnĂ© comme mise en garde au roi François Ier au dĂ©but de son rĂšgne[54]. En effet, une lĂ©gende locale raconte qu'accompagnĂ© de chevaux et de chiens, son esprit drapĂ© de noir hanterait les confins du pays blĂ©sois, en particulier autour des ruines d'Ă©difices que lui et sa famille auraient fait construire, comme les forteresses de Bury et Montfrault, oĂč il serait condamnĂ© Ă chasser Ă©ternellement le mĂȘme cerf[55]. L'historien Louis de La Saussaye Ă©voque alors un Thibaud le Vieux Tricheur, Ă©galement de Champagne[56], faisant lĂ rĂ©fĂ©rence Ă des individus distincts : Thibaud l'Ancien et Thibaut IV de Blois (pour ses tortures envers Sulpice II d'Amboise[57]). Ce genre de chasse fantastique est courant en France, et celle-ci est Ă©galement appelĂ©e Chasse macabre ou Chasse macchabĂ©e de Thibaud[58].
Pour certains, le surnom du Tricheur aurait égalament inspiré le nom de la ville de Montrichard (possible déformation de « Mont du Tricheur »)[59], que Thibaud a effectivement tenue sur le Cher mais que son petit-fils Eudes II a perdue au profit de Foulques III d'Anjou.
Notes et références
Notes
Références
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Articles connexes
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