Thibaud Ier de Blois

Thibaud Ier de Blois
Illustration.
Couronnement de Lothaire.
Fonctions
Vicomte de Tours
– vers 977
Prédécesseur Thibaud l'Ancien
Successeur Eudes Ier de Blois
Seigneur de Provins
– vers 977
Prédécesseur Thibaud l'Ancien
Successeur Eudes Ier de Blois
Comte de Blois
– vers 977
Prédécesseur Hugues le Grand et Thibaud l'Ancien comme vicomte
Successeur Eudes Ier de Blois
Comte de Chartres et de ChĂąteaudun
vers 940 – vers 977
PrĂ©dĂ©cesseur Hugues le Grand et l'Ă©vĂȘque de Chartres Haganon
Successeur Eudes Ier de Blois
Biographie
Dynastie Fondateur de la maison de Blois
Surnom le Tricheur
Date de naissance vers 910
Date de décÚs 975, 977 ou 978
Sépulture Saint-Martin de Tours
PĂšre Thibaud l'Ancien
MĂšre Richilde
Fratrie Richard de Blois
Conjoint Liutgarde de Vermandois
(aprĂšs 945)
Enfants D'une premiÚre épouse

Avec Liutgarde de Vermandois


Thibaud Ier de Blois
Armoiries du comte Thibaud Ier.

Thibaud Ier de Blois (aussi Ă©crit Thibaut, Thibauld, ou encore Thibault ; nĂ© vers 910 et mort un 16 janvier entre 975 et 978), mieux connu sous le nom de Thibaud le Tricheur, est le premier comte hĂ©rĂ©ditaire de Blois, de ChĂąteaudun et de Chartres Ă  partir de 940, Ă  la mort de son pĂšre. Il rĂ©cupĂšre Ă©galement les titres de vicomte de Tours, seigneur de Vierzon et du nord-est du Berry, de Saumur et de Provins.

Comme son pĂšre, c'est un fidĂšle vassal du duc robertien Hugues le Grand ; la mort de ce dernier en 956 et l'avĂšnement de son fils Hugues Capet, mineur et fils de sa seconde femme Hedwige de Saxe, le placent comme "quasi rĂ©gent" de Neustrie[1]. Mais un conflit avec le chef de la principautĂ© normande Richard Ier l'Ă©loigne du capĂ©tien et l'incite Ă  se tourner du cĂŽtĂ© du carolingien Lothaire. MalgrĂ© sa dĂ©faite en 962, il aura consolidĂ© ses fiefs et les honneurs et s'impose en tant que puissance politique au sein du Royaume. Son sens et sa rouerie politique le font surnommer « le Tricheur Â» par les chroniqueurs mĂ©diĂ©vaux[Note 1].

Biographie

Jeunesse et ascendance

Fils de Thibaud l'Ancien, dont il hérite du premier les charges de vicomte de Tours et de Blois, d'avoué de Marmoutier et de Saint-Florent de Saumur et de la suzeraineté sur Vierzon, et de Richilde, dont il récupÚre la suzeraineté de Provins et des biens au nord de Sens.

Le mariage tardif et non préméditable de Thibaud avec Liutgarde ainsi que l'apparition de son fils Thibaud dit le Jeune dans un acte pour Saint-Martin de Tours vers 944 ont conduit l'historien Ferdinand Lot à affirmer que le comte de Blois avait contracté un premier mariage dans le courant des années 930[2]. Si cette premiÚre épouse n'est pas connue des sources, son identification pourrait expliquer l'apport rorgonide[3] chez les Thibaldiens comme l'acquisition d'honneurs à Chartres, Chùteaudun et Bonneval mais aussi la présence des noms de Drogo et Hildegarde dans sa descendance[4].

Sous le duc Hugues le Grand (de 940 Ă  956)

La création du comté de Blois, entre Carolingiens et Robertiens.

En 940, le duc Hugues le Grand, l'un des hommes les plus puissants du royaume, cÚde la vicomté de Tours à Thibaud[5],[6]. Celui-ci hérite également de celle de Blois à la mort de son pÚre vers 940 ainsi que de la seigneurie de Provins.

L’acquisition du titre comtal s'inscrit au sein de l'arrivĂ©e d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de comtes sur les terres robertiennes. En 936, Hugues le Grand est investi du titre de duc des Francs (dux Francorum), qui remplace celui de marquis pour la Neustrie. Il devient une sorte de vice-roi pour la Francie occidentale[1]. Ce duc doit pour des raisons matĂ©rielles et politiques dĂ©lĂ©guer une partie de ces prĂ©cĂ©dents bĂ©nĂ©fices Ă  ses fidĂšles : Foulques le Bon devient comte Ă  Angers et Teudon, comte Ă  Paris. Dans ce contexte, le comte Thibaud de Blois s'inscrit comme un fidĂšle vassal du duc des Francs et est considĂ©rĂ© comme son meilleur lieutenant[7],[8].

Son détroit comtal couvrira les honneurs de son pÚre et les pagi de Chartres et de Chùteaudun. Pour le duc Hugues le Grand, le rÎle prééminent de Thibaud en Neustrie doit faire contrepoids à celui du comte de Rouen Guillaume de Normandie qui se pose en marquis et dont l'influence va de la Somme à la Bretagne[9].

L'installation de Thibaud Ă  Chartres a fait l'objet de tensions avec l'Ă©vĂȘque et l'abbaye de Saint-PĂšre[10]. L'installation de la tour comtale a nĂ©cessitĂ© une expropriation partielle de terres appartenant aux moines. Avec le premier, probablement Haganon, il y a eu une reprise de certains droits comtaux[11]. Cet Ă©pisode a donnĂ© lieu au rĂ©cit lĂ©gendaire du rachat de Chartres par Thibaud le Vieux au viking Hasting.

Toujours dans l'optique d'un endiguement de la puissance normande, Thibaud scelle une alliance Ă  partir de 942 avec le duc Alain II de Bretagne, dit Barbetorte[12], Ă  qui il offre la main de sa proche vers 949. EscortĂ© Ă  Blois pour la cĂ©rĂ©monie de mariage[13], le duc breton reconnut dĂšs lors le puissant comte comme son suzerain[14].

À partir de 944, son mariage avec Lietgarde de Vermandois renforce cet Ă©tau sur la Normandie. La veuve de Guillaume Longue-EpĂ©e possĂ©dait un douaire dans la rĂ©gion d’Évreux[15]. Le partage du duc Hugues le Grand de l'hĂ©ritage d’Herbert II de Vermandois entre ses enfants assure au couple le comtĂ© de Beauvais et la seigneurie de Meulan toujours face Ă  la Normandie[16].

À la PĂąques 945, Thibaud participe avec son beau-frĂšre Herbert III Ă  la prise du chĂąteau de Montigny-Lengrain, qui appartient alors au roi Louis IV d'Outremer : la lutte d'influence entre le roi carolingien et le duc robertien Hugues, en pleine rĂ©volte de la Normandie, se fait d'abord par procuration[17]. Par ailleurs Hugues le Grand appuie Thibaud pour qu'il rĂ©cupĂšre ce qu'il reste du comtĂ© de Laon[18], la lĂ©gitimitĂ© de ce dernier est fondĂ©e par son cousinage avec les Hugonides orientaux.

En juillet de la mĂȘme annĂ©e, le roi Louis est fait prisonnier par un parti normand Ă  Rouen. AprĂšs que Hugues le Grand a obtenu sa libĂ©ration, il le fait arrĂȘter et en confie la garde Ă  Thibaud[19]. Mais le coup d'État est trop prĂ©coce : sous la pression des autres Grands du royaume, et des souverains Ă©trangers comme Otton du Saint-Empire, le duc des Francs est contraint de remettre son royal prisonnier dans ses fonctions aprĂšs une annĂ©e de dĂ©tention avec Thibaud. En Ă©change de sa restauration, soumise Ă  la dĂ©cision du duc Hugues et au consentement des autres grands, Louis IV abandonne la citĂ© de Laon, symbole de la royautĂ© carolingienne, qui est confiĂ©e Ă  Thibaud[20]. À l'automne 946, le roi de France tente de se venger de son humiliation[8], avec le soutien d'une armĂ©e germanique levĂ©e Ă  sa demande par les rois Conrad III de Bourgogne et Otton. Elle ne peut toutefois pas reprendre Laon, ni Senlis ; seule Reims tombe[21]. En 949, par contre, toujours soutenu par Otton, reprĂ©sentĂ© par son gendre Conrad, duc de Lotharingie, et alliĂ© Ă  Arnoul, comte de Flandre, Louis rĂ©ussit Ă  reprendre Laon, exceptĂ© le donjon[21]. Hugues, excommuniĂ© par le pape Agapet II, doit plier : il fait remettre Ă  Louis le donjon de Laon, mais la guerre larvĂ©e continue jusqu'en 953, lorsque la paix est conclue Ă  Soissons[22].

Entre-temps, lorsqu'en 952 meurt le beau-frĂšre de Thibaud, le duc Alain Barbetorte, c'est le comte de Blois qui, pendant la minoritĂ© de son neveu, Drogon, exerce sa tutelle sur le duchĂ© de Bretagne, crĂ©ant une zone d'influence dans le comtĂ© de Rennes[23]. Il remarie ensuite sa fille au comte d'Anjou, Foulques II le Bon[24], Ă  qui il laissera le comtĂ© de Nantes, autre zone d'influence durant la rĂ©gence bretonne.

DĂ©jĂ  duc des Francs, ce qui inclut le marquisat de Neustrie et suzerainetĂ© sur le duchĂ© de Bourgogne, Hugues le Grand profite de son ascendant sur Lothaire qui a remplacĂ© Louis IV d'Outremer, mort en 954[25] pour rĂ©clamer le titre de duc d'Aquitaine face aux Ramnulfides de Poitiers. Ainsi lorsqu'en 955, Laune de DĂ©ols, archevĂȘque de Bourges nommĂ© par feu Louis IV, dĂ©cĂšde Ă  son tour, Hugues dĂ©fend la candidature de Richard de Blois, frĂšre cadet de Thibaud, auprĂšs du roi Lothaire. Richard est ainsi nommĂ© archevĂȘque[26].

Sous Hugues Capet (Ă  partir de 956)

Hugues le Grand meurt le 16 juin 956. Son fils Hugues Capet est appelĂ© Ă  lui succĂ©der mais, mineur, le roi Lothaire ne l'investit pas du titre de duc des Francs. Thibaud Ier de Blois qui Ă©tait le second de Hugues le Grand assure en Neustrie une quasi-rĂ©gence[1].

Il continue Ă  dĂ©fendre ses positions dans la rĂ©gion de Laon, jusqu'en 958[8]. Cette annĂ©e-lĂ  meurt prĂ©maturĂ©ment Drogon de Bretagne (neveu de Thibaud), donnant l'opportunitĂ© aux Normands de faire des razzias en Bretagne, en particulier Ă  Nantes, ville tenue par Foulques II.

Le roi des Francs Lothaire prolonge toujours artificiellement la minoritĂ© du jeune Hugues Capet[27]. Ainsi lors d'une rencontre entre les comtes d'Anjou et de Blois dans le pays de VĂ©ron (au confluent de la Loire et de la Vienne), Thibaud et Foulques se dĂ©clarent « gouverneurs et administrateurs du royaume de Neustrie Â»[28] et « comtes par la grĂące de Dieu Â», sans faire rĂ©fĂ©rence au duc des Francs. Thibaud le Tricheur consolide ensuite des domaines Ă  Blois, Chartres et ChĂąteaudun[29],[28], tout en entretenant une bonne relation avec Lothaire[27]. Toutefois, il ne rompt pas avec le duc Hugues, et continue Ă  frĂ©quenter les deux cours, Ă  la fois ducale et royale[27].

Dans la continuitĂ© de la mission que lui avait confiĂ© Hugues le Grand, le comte de Blois cherche Ă  contenir l’influence de duc de Normandie, Richard Ier, et Ă  arrĂȘter les razzias normandes en Bretagne. Un conflit dĂ©marre entre ces puissances de Neustrie qui va durer cinq ans[30]. En 961, Thibaud attaque le comtĂ© d'Évreux aux cĂŽtĂ©s du fils de Foulques II, Geoffroy Ier d'Anjou, ce Ă  quoi les Normands ripostent en attaquant le Dunois et saccagent ChĂąteaudun. En 962, Thibaud lance une puissante contre-expĂ©dition contre Rouen, qui Ă©choue. En reprĂ©sailles, les Normands pĂ©nĂštrent cette fois en Chartrain, brĂ»lent Chartres, et tuent son fils aĂźnĂ© Thibaud le 5 aoĂ»t[8]. Le BlĂ©sois finit par demander la paix et renonce Ă  Évreux[30].

En 960, au milieu de ce conflit, Hugues Capet est enfin investi du titre du duc des Francs. Hugues dĂ©sapprouve la politique de Thibaud, il est le rĂ©cent beau-frĂšre de Richard Ier d'une part, et prĂ©fĂšre un statu quo entre le comte et le duc, d'autre part. Cet Ă©vĂ©nement est le point de dĂ©part d'une mĂ©fiance entre la Maison de Blois et les suzerains capĂ©tiens. Thibaud le Tricheur, en compensation, cherche l'appui du roi carolingien Lothaire[31].

En 965, Thibaud assiĂšge et prend le chĂąteau de Coucy, ce qui lui vaut d'ĂȘtre un temps excommuniĂ© par l'archevĂȘque de Reims, jusqu'Ă  ce qu'il confie en 966 la forteresse Ă  son fils[32],[33].

De son vivant, Thibaud consolide l'implantation de son pĂšre dans la vallĂ©e du Cher et en Berry et contrĂŽle les forteresses de Saint-Aignan, de Vierzon, et probablement celles de La Chapelle-d'Angillon et de Vesvre. Pendant la minoritĂ© d'Hugues Capet, il a renforcĂ© les dĂ©fenses de Chartres, Blois et Chinon, en les dotant de turres altae, Ă©normes donjons qui font fort impression auprĂšs de ses contemporains[27]. Profitant de sa quasi-rĂ©gence[1], il a rĂ©cupĂ©rĂ© le droit rĂ©galien de fortification autrefois attribuĂ© au seul duc des Francs, il se prĂ©sente donc comme le dĂ©positaire de tous les pouvoirs de son suzerain[27]. De mĂȘme, il a entamĂ© la construction de la forteresse de Saumur. Il fait Ă©galement frapper de la monnaie Ă  son nom Ă  Chartres[34], et se place en unique crĂ©ateur et receveur des impĂŽts en vigueur sur son territoire[35]. Sa principautĂ© devient suffisamment puissante dans le val de la Loire pour inquiĂ©ter Hugues Capet, qui juge nĂ©cessaire de s'allier avec l'Anjou.

Thibaud est mort un 16 janvier, entre 975 et 978. Les historiens ne sont en effet pas d'accord quant Ă  l'annĂ©e, pouvant s'agir de 975[36],[37],[38], de 977 ou 978[39],[2]. Comme son pĂšre avant lui[40],[41], Thibaud Ier est inhumĂ© Ă  la basilique Saint-Martin de Tours[42].

Mariages et descendance

PremiĂšres noces

Le premier mariage de Thibaud n'est suggĂ©rĂ© que par une seule source[43] qui rappelle que cette union favorisa l’implantation du comte en Chartrain. La chronologie confirme cette hypothĂšse[2]. Les anthroponymes rorgonides de cette union suggĂšre que l'Ă©pouse descend de la famille du comte d'Amiens Ermenfroy qui avait aussi des biens en Chartrain et en Dunois[4]. De cette premiĂšre union seraient issus :

Secondes noces

Vers 945[19], il Ă©pouse en seconde noces[4] Liutgarde, fille du comte Herbert II de Vermandois (dĂ©cĂ©dĂ© en 943), et rĂ©cente veuve de Guillaume Longue-ÉpĂ©e, duc de Normandie[24]. Leur union est encouragĂ©e par le duc Hugues le Grand[8], en sa qualitĂ© d'oncle de Liutgarde[48],[source insuffisante].

Sa femme lui apporte en dot le comté de Beauvais[49] et la seigneurie de Meulan[16]. Son douaire sera composé en Provinois et en Morvois, terres de sa belle-mÚre Richilde[50].

Le mariage entre Thibaud et Liutgarde donne pour enfants :

Généalogie simplifiée

Dans la culture

En 1952, alors qu'un spectacle son et lumiĂšre est organisĂ© au chĂąteau de Chambord –qui plus est le premier de l'histoire[53]–, le thĂšme choisi est la Chasse Infernale de Thibaud le Tricheur. Dans le spectacle, produit par Paul Robert-Houdin, le comte y est mentionnĂ© comme mise en garde au roi François Ier au dĂ©but de son rĂšgne[54]. En effet, une lĂ©gende locale raconte qu'accompagnĂ© de chevaux et de chiens, son esprit drapĂ© de noir hanterait les confins du pays blĂ©sois, en particulier autour des ruines d'Ă©difices que lui et sa famille auraient fait construire, comme les forteresses de Bury et Montfrault, oĂč il serait condamnĂ© Ă  chasser Ă©ternellement le mĂȘme cerf[55]. L'historien Louis de La Saussaye Ă©voque alors un Thibaud le Vieux Tricheur, Ă©galement de Champagne[56], faisant lĂ  rĂ©fĂ©rence Ă  des individus distincts : Thibaud l'Ancien et Thibaut IV de Blois (pour ses tortures envers Sulpice II d'Amboise[57]). Ce genre de chasse fantastique est courant en France, et celle-ci est Ă©galement appelĂ©e Chasse macabre ou Chasse macchabĂ©e de Thibaud[58].

Pour certains, le surnom du Tricheur aurait Ă©galament inspirĂ© le nom de la ville de Montrichard (possible dĂ©formation de « Mont du Tricheur Â»)[59], que Thibaud a effectivement tenue sur le Cher mais que son petit-fils Eudes II a perdue au profit de Foulques III d'Anjou.

Notes et références

Notes

  1. ↑ Ce sobriquet pĂ©joratif apparaĂźt la premiĂšre fois au milieu du XIe siĂšcle dans les Histoires de Raoul Glaber (Prou 1886).
  2. ↑ Aujourd'hui quartier Saint-Sever, à Rouen (Lex 1892).
  3. ↑ Cette filiation est discutĂ©e car la Chronique de Nantes est sujette Ă  caution : Ă  dĂ©faut d'ĂȘtre sa fille, la mĂšre de Drogon de Bretagne peut avoir Ă©tĂ© la sƓur de Thibaud Ier bien que cela pose de nombreuses difficultĂ©s historiques (Bijard 2023).

Références

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  11. ↑ Bijard 2023, p. 34–35 et 43–44.
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  23. ↑ Sassier 1987, p. 132.
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  25. ↑ Site herodote.net, page "Mort de Louis IV d'Outremer".
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  56. ↑ Louis de La Saussaye, Notice sur le ChĂąteau de Chambord, Chambord, À l'HĂŽtel du Grand Saint-Michel, , 130 p. (ISBN 978-2-014-50887-1).
  57. ↑ Jules Loiseleur, « Chaumont-sur-Loire Â», MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de l'OrlĂ©anais, OrlĂ©ans, vol. IV,‎ , p. 259 (lire en ligne AccĂšs libre).
  58. ↑ Édouard Le HĂ©richer, Histoire et glossaire du normand: de l'anglais et de la langue francaise d'aprĂšs la mĂ©thode historique, naturelle et Ă©tymologique, vol. 1, Aubry, , 489 p. (ISBN 978-0-270-04094-4, lire en ligne AccĂšs libre), p. 180.
  59. ↑ abbĂ© Pascal, Notice historique et descriptive sur Pontlevoy, Blois, DĂ©zairs-Blanchet et Giroud, , 109 p. (ISBN 978-1-272-52729-7, lire en ligne AccĂšs libre), note en pied de pages 5 et 6.

Bibliographie et annexes

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