Cet article présente les faits marquants de l'année 1281 en santé et médecine.
Événements
13 avril : Jacques II, roi de Majorque et seigneur de Montpellier, confirme les privilèges accordés à l'université de médecine par son père, Jacques le Conquérant[1], dans une charte où « il défend à toutes sortes de personnes de l'un et l'autre sexe, Chrétiens ou Juifs, d'exercer aucun office dans la faculté de médecine, et de la pratiquer, à moins qu'ils n'y aient été examinés et licenciés[2] », privilèges que le roi de France Philippe de Valois renouvellera en 1331.
Les statuts de la faculté de médecine de Paris« s'élèvent contre l'ingérence des apothicaires ou des herboristes (apothecarii vel herbarii) dans l'art médical » et le doyen Jean de Cherolles déclare « qu'ils […] déshonorent les médecins », ce qui n'empêche pas leur corporation de continuer d'empiéter sur leur domaine[4].
Les statuts de Venise obligent les médecins à déclarer aux autorités tous les cas de blessures portés à leur connaissance[5].
Première mention de l'hospice du Malpas (hospicia deux Malpas) à l'ouest de Privas, en Vivarais, le long de la route du Pouzin au Puy[6].
↑Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leiden/Boston, Brill Academic Publishers, coll. « Medieval Mediterranean » (no 102), , 608 p. (ISBN978-90-04-28239-1, lire en ligne), p. 66.
↑Claude de Vicet al., Histoire générale de Languedoc, t. 6, Toulouse, J.-B.Paya, , 160 p. (lire en ligne), p. 208.
↑Alfred Franklin, La Vie privée d'autrefois, vol. 11 : Les Médecins (réimpression de l'édition de Paris, 1892), Genève, Slatkine, , 305 p. (lire en ligne), p. 17 et 26.
↑Caroline Darricau-Lugat, « Regards sur la profession médicale en France médiévale (XIIe-XVe) », Cahiers de recherches médiévales, no 6 « Vulgariser la science », , n. 81, § 41 [en ligne] (lire en ligne).
↑Franck Brechon et Marie-Thérèse Lorcin (dir.), Réseau routier et organisation de l'espace en Vivarais et sur ses marges au Moyen Âge (thèse pour le doctorat en histoire soutenue le 21 octobre 2000), Université Lumière Lyon 2, service d'édition, reprographie et archivage des documents (ERAD), , 1082 p. (lire en ligne), p. 2e partie, chap. 3, A, a : « Les Hôpitaux routiers » [en ligne], p. 139 [papier].
↑(en) « Hospital of St. Leonard (Whitton and Tosson) », Keys of the Past, Northumberland County Council, 7 décembre 2017 [lire en ligne (page consultée le 1er novembre 2019)].
↑Patrick Stoltz et Marc Sapriel, Une introduction à la médecine traditionnelle chinoise, t. 2 : Étiopathogénie, outils diagnostiques et raisonnement clinique, Paris, Springer-Verlag France, (lire en ligne), p. 180, n. 92.