Cet article présente les faits marquants de l'année 1188 en santé et médecine.
Fondations
Selon Pierre de Nogent, prieur de Saint-Pry, qui écrit en 1317, deux forgerons fondent à Béthune, en Artois, la confrérie des Charitables de Saint-Éloi, vouée au service des funérailles et au secours des frères malades ou dans le besoin[1].
Alphonse II, roi d'Aragon, fonde l'hôpital du Saint-Rédempteur à Teruel, pour le rachat des captifs, et il le confie aux frères de Montjoie[2].
Fl. Jean, médecin, dont l'anniversaire sera célébré à l'abbaye Saint-Remi de Reims[11].
Décès
Mort d'Oussama Ibn Mounqidh (né vers 1095), historien et voyageur syrien, auteur du Kitâb al-I`tibâr, récit autobiographique qui donne de précieuses informations sur les médecines franque et arabe du temps[12].
Références
↑« La Charité de Béthune : Du mythe à aujourd'hui : Exemple d'une confrérie multiséculaire », Archives du Pas-de-Calais, [lire en ligne (page consultée le 4 mai 2020)].
↑Frans Ciappara, « La Chrétienté et l'Islam au XVIIIe siècle : Une frontière encore floue », dans François Moureau (dir.), Captifs en Méditerranée (XVIe – XVIIIe siècles) : Histoires, récits et légendes, Paris, Presses universitaires de Paris-Sorbonne, coll. « Imago mundi » (no 15), , 279 p. (ISBN978-2-84050-583-9, lire en ligne), p. 30.
↑Gérard Lévy, « Hier et demain », Centre hospitalier d'Ardèche Nord, s. d. [lire en ligne (page consultée le 23 novembre 2018)].
↑Jean Figarella, « L'Hôtel-Dieu de Marseille », Histoire des sciences médicales, vol. 12, no 4, , p. 412 (lire en ligne).
↑François Comte, « Topographie hospitalière et médicale à Angers (XIe-XVIIIe siècle) », dans Jacques-Guy Petit (dir.) et Jean-Paul Saint-André (dir.), Médecine et hôpitaux en Anjou : Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 336 p. (ISBN978-2-7535-0828-6, lire en ligne), « Tableau 1 » (lire).
↑Nicolas-Michel Troche, « Notice sur l'ancien hôpital de Sainte-Catherine, primitivement de Sainte-Opportune, rue Saint-Denis, no 72, à Paris », Revue archéologique, vol. 19, no 2, , p. 432-439 (lire en ligne).
↑Jean Cheymol, « L'Hôpital Sainte-Catherine à Paris (1181-1794) », Histoire des sciences médicales, vol. 16, no 4, , p. 239-261.
↑« Sainte-Catherine (1184-an II) », blog de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, [lire en ligne (page consultée le 18 avril 2020)].
↑(en) Elizabeth M. Hallam, Aspects of the Monastic Patronage of the English and French Royal Houses (c.1130-1270), vol. 1 (thèse pour l'obtention du grade de docteur en histoire), Université de Londres, (lire en ligne), p. 122.
↑Jérôme Lamy, « [compte rendu, référence : John Waller, Les Danseurs fous de Strasbourg : Une épidémie de transe collective en 1518, Strasbourg, La Nuée bleue, , 219 p.] », Cahiers d'histoire, no 134 « L'État, objet d'histoire », , § 2 [en ligne] (lire en ligne).
↑ ab et cErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bernard », p. 70, « Jean » et « Jean », p. 344.
↑Anne Walpurger, « Une source : Le Kitab al-I’tibâr d'Ousâma Ibn Munqidh », Les Clés du Moyen-Orient, 8 septembre 2014 [lire en ligne (page consultée le 23 novembre 2018)].