Temüjin, sur la proposition d’Altan-otchigin[1] et de Setche-beki est élu khan des Mongols (fin en 1227). Il impose son autorité à l’ensemble des tribus mongoles et en fait, par l’adoption d’une nouvelle tactique, une redoutable puissance militaire. Il fonde l’ordre des darkhans (forgerons), chevaliers exemptés d’impôts et jouissant de l’impunité pour leurs neuf premiers délits. Il organise les Mongols selon le système décimal déjà en usage chez les Xiongnu, dont l’unité suprême est le tumen (dix régiments, soit 10 000 soldats). Il organise sa garde personnelle (kechiktens)[2].
Année présumée de l'éboulement du sommet de l'Annapurna IV. Cet éboulement de 23 km2 de roche dans la vallée de l'actuelle Kali Gandaki suggère que ce sommet dépassait auparavant largement les 8 000 m.
Richard Cœur de Lion et Tancrède de Lecce signent un traité avec la médiation de Philippe Auguste. Richard reconnait Tancrède comme roi de Sicile. Le roi de Sicile dédommage Richard de la dot de sa sœur Jeanne, veuve du roi Guillaume II de Sicile. Richard proclame son neveu Arthur de Bretagne son héritier et un mariage est projeté entre celui-ci et la fille de Tancrède, qui avance la dot à Richard[19].
Le prince serbe Stefan Nemanja est battu sur la Morava par l'empereur byzantin Isaac II Ange. Il doit signer un traité par lequel il s'engage à restituer ses dernières conquêtes mais qui lui garantit son autonomie sur le territoire entre la Morava et le littoral de l'Adriatique, incluant la Rascie, la Dioclée, le Kosovo et la Métochie[20].
Interdiction de cumuler les fonctions de godhi (chef de district) et de prêtre chrétien en Islande[24]. L’évêque Thorlákr se heurte au godhordhsmadhr Jón Loftsson, qui refuse de se défaire de ses biens d’Église. Ce dernier a gain de cause grâce à l’appui du peuple. La réforme favorise le regroupement des godhordh dans les mains des grandes familles, qui recrutent de nombreux clients (thingmenn) et peuvent exercer leur pression sur les débats de l’Althing.
Philippe Auguste, roi de France, accorde des statuts à la « Corporation des gantiers-parfumeurs » de Paris[25].
↑Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, vol. 3, Paris, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
↑L'Univers : histoire et description de tous les peuples…, F. Didot frères, (présentation en ligne)
↑René François Rohrbacher, Auguste-Henri Dufour, Histoire universelle de l'Église Catholique, vol. 16, Gaume Frères, (présentation en ligne)
↑Moïse Schwab, Histoire des Israélites depuis d'édification du second temple jusqu'à nos jours, L. Blum, (présentation en ligne)
↑Jean-Charles-Léonard Simonde Sismondi, Histoire des Républiques Italiennes du Moyen Age, vol. 7, Furne et cie, (présentation en ligne)
↑Antoine Rivet de la Grange, François Clément, Charles Clémencet, Pierre Claude François Daunou, Joseph Victor Le Clerc, Barthélemy Hauréau, Histoire littéraire de la France, vol. 17, Paris, Firmin Didot, (présentation en ligne)
↑Édouard d'Ault-Dumesnil, Dictionnaire historique, géographique et biographique des croisades, Jacques-Paul Migne (présentation en ligne)
↑Georges-Bernard Depping, Histoire de la Normandie sous le règne de Guillaume-le-Conquérant et de ses successeurs, vol. 2, Édouard Frère, (présentation en ligne)