Fondation à Touvois dans le Pays nantais du prieuré Sainte-Madeleine du val de Morière, dont « il n'est pas invraisemblable de croire qu'à l'exemple de l'abbaye mère de Fontevraud, de laquelle [il] dépendait, [il] avait soin des lépreux et lépreuses de la contrée[4] ».
Fondation du prieuré du Belvédère de Mont-Saint-Aignan, en Normandie, qui « sera léproserie jusqu'à l'extinction de la lèpre à la fin du XVIIe siècle[5] ».
Vers 1135 : fondation par l'abbé Ancher de la léproserie Sainte-Marie-Madeleine de Reading, en Angleterre[6].
Entre et 1135 : fondation de la léproserie du Mont-des-Malades, au nord-ouest de Rouen en Normandie, placée sous la protection de la famille royale anglo-normande puis, à partir de 1204, sous celle des rois de France[7].
Entre et 1135 : Guillaume de Conches rédige une première version de son De philosophia mundi où, « dans les parties intéressant la nature de l'homme, il cite le Pantegni sous le nom de Constantin l'Africain, l'Ysagoge de Johannitius et le De urinis de Théophile, [et où] il s'est sans doute servi du De natura hominis de Némésius dans ses développements sur les éléments et la classification des parties du corps », introduisant le terme de miningae, tel qu'il apparaîtra dans la nomenclature salernitaine[9].
Avant 1135 : Guillaume de Saint-Thierry (v. -), théologien et mystique, publie le De natura corporis et animae, traité « purement scientifique » dont la première partie, compilation du Liber pantegni de Constantin l'Africain et du Premnon physicon de Némésios, porte sur l'anatomie et sur certains aspects de la physiologie du corps humain[10].
Personnalité
1135- : fl. Lombardus, médecin de l'abbaye Sainte-Croix de Talmont, en Poitou, « un des deux ou trois exemples de médecins désignés comme laïcs […] pour toute la région[11] ».
↑(it) Luigi De Bartolomeis, Notizie thpografiche e statistiche sugli Stati Sardi opera, liv. II, vol. 4, 2e part. : Che contiene la descrizione ficica e politica delle divisioni di Nizza e di Genova, Turin, tipografia Chirio e Mina, , 1688 p. (lire en ligne), p. 1097.
↑(en) Simone Mesmin, « Waleran, Count of Meulan and the Leper Hospital of Saint-Gilles de Pont-Audemer », Annales de Normandie, vol. 32, no 1, , p. 11 (lire en ligne).
↑« 1135-1148 : Prieuré-hôpital de Zubernoa », Oroitza, Cercle de recherches sur l'histoire de Hendaye, s. d. [lire en ligne (page consultée le 2 avril 2020)].
↑Roger Frey, « Léproseries de Saint-Lazare et de Sainte-Madeleine du diocèse de Nantes », Info Bretagne, [lire en ligne (page consultée le 15 août 2020)].
↑Alain Hénocq, « Le Belvédère : Une maternité pionnière », troisième conférence des jeudis du Bicentenaire de Mont-Saint-Aignan, [annonce en ligne (page consultée le 15 août 2020)].
↑Bruno Tabuteau, « La Lèpre dans l'Angleterre médiévale : À propos du livre de Carole Rawcliffe, Leprosy in Medieval England [compte rendu, référence :(en) Carole Rawcliffe, Leprosy in Medieval England, Woodbridge, The Boydell Press, , XIII-421 p. (ISBN978-1-84383-454-0)] », Memini : Travaux et documents, no 13, , p. 101-270 [« Des règles de vie pour l'édification des lépreux », § 56 en ligne] (lire en ligne).
↑(en) Elma Brenner, « Outside the City Walls : Leprosy, Exclusion, and Social Identity in Twelfth- and Thirteenth-Century Rouen », dans Meredith Cohen (dir.) et Justine Firnhaber-Baker (dir.), Difference and Identity in Francia and Medieval France, Farnham (R.-U.) et Burlington (E.-U.), Ashgate Publishing, (ISBN978-0-7546-6757-5, lire en ligne), p. 139.
↑ a et b(en) Rotha Mary Clay, The Medieval Hospitals of England, Londres, Methuen and Co., (lire en ligne), chap. 4 : « The Lazar-House », p. 36.
↑Svenja Gröne, « Le Premier Écrit scientifique cistercien : Le De natura corporis de Guillaume de Saint-Thierry († ) », Rives nord-méditerranéennes, no 31, , p. 115-130 [§ 3 en ligne] (lire en ligne).
↑Laurence Moulinier, « Les Médecins dans le Centre-Ouest au Moyen Âge (XIIIe-XVe siècle) », dans Bruno Laurioux et al., Scrivere il Medioevo : Lo spazio, la santità, il cibo : Un libro dedicado ad Odile Redon, Rome, Viella, coll. « I libri di Viella » (no 28), (ISBN978-8-883-34052-9, lire en ligne), p. 3.
↑Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 781 p. (ISBN978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Pierre de Blois », p. 228.