Première mention de la léproserie de Sainte-Walburge, deuxième établissement de cette sorte à Liège, rendu sans doute nécessaire par l'interdiction faite en aux lépreux étrangers d'accéder à la maladrerie communale de Cornillon[7].
Une admonition rappelle à des dominicaines allemandes que les médecins séculiers ne sont pas admis à l'intérieur du cloître, et précise que cet interdit concerne aussi « les femmes qui professent l'art de la chirurgie[8] ».
Publication
Vers 1259 : le pharmacologue juif Al-Qohen al-Attar rédige au Caire son « Protocole de l'officine et convention pour la préparation des médicaments » (Minhadj al-dukkan wa-dastur al-ayan fi tarkib al-adwiya al-nafia li-l-abdan[9],[10]).
Personnalité
1249-1259 : fl. Maîtresse Hersend, l'une des deux seules chirurgiennes royales connues, qui accompagne Saint Louis à Damiette pendant la septième croisade, reçoit de lui une rente à vie, épouse un apothicaire royal du nom de Jacques et devient propriétaire à Paris[11].
↑Pierre Dan, Le Trésor des merveilles de la maison royale de Fontainebleau, Paris, chez Sébastien Cramoisy, , 356 p. (lire en ligne), p. 74.
↑Pierre Hélyot, Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires, et des congrégations séculières [etc.], vol. 3, Paris, Jean-Baptiste Coignard, (lire en ligne), p. 129.
↑(en) Paulette L'Hermite-Leclerq, « Fleur de Beaulieu (d. 1347), Saint of the Hospital of Saint-John of Jerusalem », dans Anthony Luttrel (dir.) et Helen J. Nicholson (dir.), Hospitaller Women in the Middle Ages, Aldershot (Angleterre) et Burlington (E.-U.), Ashgate Publishing Ltd., (ISBN978-0-7546-0646-8, lire en ligne), p. 213, n. 15.
↑Jean-Michel Renault, « Nouvelles recherches sur les léproseries et maladreries en Normandie », Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, Paris, Derache, 6e série, vol. 28 (8e de la 3e série), , p. 140 (lire en ligne).
↑Pierre Hélyot et Maximilien Bullot (éd.), Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires et des congrégations séculières, t. 2, Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, , 436-[32] (lire en ligne), p. 304.
↑Denis Lottin, Recherches historiques sur la ville d'Orléans, depuis Aurélien, l'an 274, jusqu'en 1789, t. 1, Orléans, imprimerie d'Alexandre Jacob, , XIV-VI-490 (lire en ligne), p. 121.
↑Pierre de Spiegeler, Les Hôpitaux et l'Assistance à Liège (Xe – XVe siècles) : Aspects institutionnels et sociaux, Les Belles Lettres, coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l'université de Liège » (no 249), , 240 p. (lire en ligne), p. 74.
↑« Manuscrit arabe de pharmacie Al-Kôhen al-Attar », lot no 260, Livres et manuscrits orientalistes (catalogue de la vente du 17 décembre 2014), Gros et Delettrez, commissaires-priseurs, s. d. [lire en ligne (page consultée le 23 janvier 2020)].
↑Vitalis Mazloum Bey, « Deux grands traités intéressant l'Égypte : La Pharmacopée de Cohen el Attar et les Mémoires de Savaresy et leur place dans l'histoire générale de la pharmacie », Bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, vol. 13, no 46, , p. 45-50 (lire en ligne).
↑Henri Stein, « Pierre Lombard, médecin de Saint-Louis », Bibliothèque de L'École des chartes, vol. 100, , p. 63 (lire en ligne).
↑Laurent Brun et al., « Richard de Fournival », Archives de littérature du Moyen Âge (Arlima), 15 juin 2019 [lire en ligne (page consultée le 2 octobre 2019)].
↑Christian Trottmann, Théologie et noétique au XIIIe siècle : À la recherche d'un statut, librairie philosophique J. Vrin, coll. « Études de philosophie médiévale » (no 78), , 224 p. (ISBN978-2-7116-1391-5, lire en ligne), p. 93.
↑(it) Augusto Vasina, « Borgognoni, Ugo », dans Dizionario biografio degli Italiani, vol. 12, (lire en ligne).
↑(it) Antonio Alecci, « Borgognoni, Teodorico », dans Dizionario biografio degli Italiani, vol. 12, (lire en ligne).