Une aumônerie (« eleemosyna ») qui est à l'origine de l'hôpital du Saint-Esprit de Provins, en Champagne, est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Alexandre III, comme maison hospitalière, appartenant à l'hospice de Montjoux et dépendant du comte Henri le Libéral[3].
Fondation de la maison-Dieu de Lormes en Bourgogne, avec une maladrerie[4].
Entre et 1177 : fondation probable de la Maison-Dieu de Limoges sous l'évêque Gérard du Cher[6].
Personnalités
Fl. Godefroi, médecin de Chrétienne de Marck, comtesse de Guînes[7].
Vers 1177 : fl. Géraud, médecin, donateur d'un champ à l'abbaye de Durbon, en Dauphiné[7].
Références
↑Alain Saint-Denis, « Soin du corps et médecine contre la souffrance à l'hôtel-Dieu de Laon au XIIIe siècle », Médiévales, no 8 « Le Souci du corps », , p. 35 (lire en ligne).
↑René Locatelli, Sur les chemins de la perfection : Moines et chanoines dans le diocèse de Besançon vers 1060-1220, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, coll. « Travaux et recherches du C.E.R.C.O.R » (no 2), , 536 p. (ISBN2-86272-024-0, lire en ligne), p. 454.
↑Michel Vessière, « L'Hôpital provinois du Saint-Esprit », Bulletin philologique et historique, , p. 583 (lire en ligne).
↑Aurore-Diane Simon, Implantations, activités et relations des établissements d'assistance en Bourgogne à la fin du Moyen Âge, t. 1 : Sources, bibliographie et analyse (1re partie) (thèse pour obtenir le grade de docteur de l'université de Bourgogne en histoire du Moyen Âge, soutenue le ), , 503-143 p. (lire en ligne), chap. 2 : Implantations chronologiques et géographiques des fondations hospitalières, p. 163.
↑Danièle Iancu-Agou (dir.), Pratique médicale, rationalisme et relâchement religieux : Les Élites lettrées juives de l'Europe méditerranéenne (XIVe-XVe s.), éditions du Cerf, coll. « Patrimoines / Nouvelle Gallia Judaica » (no 9), , 200 p. (ISBN978-2-204-11324-3, lire en ligne).
↑Louis Guibert, « Les Lépreux et les Léproseries de Limoges », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, vol. 15, , p. 51 (lire en ligne).
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Godefroi », p. 207, « Géraud », p. 187.