5 - 14 - 19 mars : IIIe concile œcuménique du Latran présidé par Alexandre III : 27 canons sont promulgués. Pour prévenir le schisme, ils imposent l’élection du pape par la majorité des deux tiers du collège des cardinaux. Les ordinations faites par les antipapes Victor IV, Calixte III et Innocent III sont annulées. Les autres canons sont pour la plupart disciplinaires : conditions d’élection des évêques, réglementation des dépenses somptuaires des ecclésiastiques, limitation des abus qui entachent les élections ecclésiastiques, limitation de la possession des offices, obligation de former les clercs et d’assurer un enseignement pour les « écoliers pauvres » dans les écoles cathédrales, gratuité des diplômes universitaires. Le concile protège les lépreux, renouvelle la condamnation des tournois, interdit le commerce des armes et des matériaux susceptible d’en fabriquer avec les musulmans. L’hérésie cathare est condamnée[4]. Le concile jette l’anathème sur les routiers (mercenaires) et ceux qui les emploient[5]. Il menace d’excommunication ceux qui créeront de nouveaux péages ou augmenteront les tarifs des anciens sans autorisation des princes[6]. Après le concile, le pape oblige tous les Juifs à porter la rouelle jaune[7].
Début des travaux du Naviglio Grande, canal de presque 50 km destiné à la navigation et à l’irrigation, emmenant les eaux du Tessin à Milan, achevé en 1257 par le podestat Beno Gozzodini[13].
↑ ab et cSteven Runciman, A History of the Crusades : The kingdom of Jerusalem and the Frankish East, 1100-1187, vol. 2, CUP Archive, , 538 p. (ISBN978-0-521-34771-6, présentation en ligne), p. 420-421
↑Manuel Francisco de Barros e Sousa Santarém, Luiz Augusto Rebello da Silva, Academia Real das Sciencias de Lisboa, Joaquim José da Silva Mendes Lea, Quadro elementar das relações politicas e diplomaticas de Portugal, vol. 9, J. P. Aillaud, (présentation en ligne)
↑Maximilian-Samson-Friedrich Schöll, Cours d'histoire des États Européens, vol. 6, Gide Fils, (présentation en ligne)
↑abbé Drioux, Précis de l'histoire de France : depuis les gaulois jusqu'en 1852, à l'usage des établissements d'instruction secondaire, Paris, Librairie Classique d'Eugène Belin, (présentation en ligne)
↑Antoine Guillaume B. Schayes, Les Pays-Bas avant et durant la domination romaine, vol. 2, Bruxelles, Hauman et Comp., (présentation en ligne)
↑Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi, Histoire des Républiques italiennes du Moyen Âge, vol. 4, H. Nicolle, (présentation en ligne)