Cet article présente les faits marquants de l'année 1239 en santé et médecine.
Événements
15 juin : Guy de Sora, légat de Grégoire IX, interdit d'avoir recours aux médecins juifs, qui ont « une interprétation différente de l’Écriture concernant le symbolisme des membres du corps humain[1] ».
À Montpellier, un document stipule que la pratique de la médecine est soumise à l'examen de l'évêque de Maguelone et de deux maîtres de l'Université, mais l'exercice de la chirurgie reste libre[9].
-1239 : fl. De Bouconvilla, médecin dont « on a cru, à tort selon [Wickersheimer], qu'[il] avait été médecin de Louis IX[12] ».
Décès
1239 au plus tard : Jean de Spéradan, médecin, propriétaire à Narbonne de « deux maisons situées dans la paroisse Saint-Sébastien[13] ».
Références
↑ a et bGeorges Minois, Le Prêtre et le Médecin : Des saints guérisseurs à la bioéthique, Paris, éditions du CNRS, , 458 p. (ISBN978-2-271-08652-5, lire en ligne), chap. VI (« Les Papes et la Médecine »).
↑Jules Le Glay, « Recherches historiques sur les anciennes maisons hospitalières rurales du Nord de la France », Bulletin de la commission historique du département du Nord, Lille, impr. L. Danel, vol. 5, , p. 141 (lire en ligne).
↑M. J. L'Hermitte, Précis sur la ville de Montfort-l'Amaury, et histoire chronologique des seigneurs de cette ville depuis la construction de son château-fort jusqu'à la Révolution de la France (996-1792), Paris, Dupont et Roret, , VII-125 p. (lire en ligne), p. 4.
↑« Un ancien hôpital : La préfecture du Finistère se situe sur le terrain où fut bâti en 1239, l'hôpital Sainte-Catherine », Le Télégramme, (lire en ligne).
↑Bernadette Dupont-Carpentier, « Quelques moments de la vie des béguines valenciennoises au Moyen Âge », Mémoires du Cercle archéologique et historique de Valenciennes, vol. 85, (lire en ligne).
↑Robert Triger, « Notes d'histoire et d'archéologie. Vivoin, Ballon, Saint-Mars-sous-Ballon, châteaux de Bonnétable et de Bois-Doublet », Revue historique et archéologique du Maine, 2e série, vol. 2, no 2, , p. 118 (lire en ligne).
↑Catherine Hermann, « Hôpitaux et maladières de l'ancien diocèse de Genève (milieu XIIIe-début XVIe siècle », Le Bénon : Bulletin de l'association La Salevienne, no 52, , p. 2 (lire en ligne).
↑Edmond de Coussemakeret al., « Statistique archéologique de l'arrondissement de Lille », Bulletin de la Commission historique du département du Nord, t. 6, , p. 213 (lire en ligne).
↑Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leiden/Boston, Brill Academic Publishers, coll. « Medieval Mediterranean » (no 102), , 608 p. (ISBN978-90-04-28239-1, lire en ligne), p. 42 et 92.
↑Henri Marie Joseph Desruelles, Traité de la coqueluche, d'après les principes de la doctrine physiologique, Paris, J.-B. Baillière, , XX-355 p. (lire en ligne), p. 5.
↑Louis de La Berge, Édouard Monneret et Jean-Romuald Marinus (dir.), Compendium de médecine pratique ou Exposé analytique et raisonné des travaux contenus dans les principaux traités de pathologie interne, vol. 2, 1re partie, Bruxelles, Société encyclographique des sciences médicales, , 832 p. (lire en ligne), p. 684.
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « A. », p. 1, « Bernard », p. 70, « Fresolus », p. 159, « De Bouconvilla », p. 92.
↑Germain Mouynès (éd.), Ville de Narbonne, Inventaire des archives communales antérieures à 1790, Annexes de la série AA (Actes constitutifs et politiques de la commune), Narbonne, E. Gaillard, , 480 p. (lire en ligne), p. 95.