Humbaud, archevêque de Lyon, excommunie tous les insectes de son diocèse, leur pullulement étant tenu, comme celui des rats, pour un présage de peste[6].
Personnalités
Fl. Guillaume, médecin laïque, qui assiste au testament de Pierre, seigneur de Chemillé, en Anjou[7].
Vers 1120 : fl. Robert, médecin, cité dans une charte de Frédéric de Châtillon en faveur du prieuré de Longpont, en Île-de-France[8].
Naissances
Liu Wansu (mort en 1200), médecin chinois, fondateur de l'« école du froid et du frais[9] ».
1120, ou : Mkhitar de Her (mort en ), médecin, physiologiste et astronome, généralement considéré comme « le père de la médecine classique en Arménie[10],[11] ».
Vers 1120 : Matthaeus Platearius (mort en ), médecin de Salerne, auteur d'un De medicinis simplicibus (« Livre des simples médecines ») où il « décrit 273 remèdes, essentiellement issus du monde végétal », et qui est « une date dans l'histoire de la botanique (et de la pharmacie[12]) ».
Entre 1120 et 1125 : Jayavarman VII (mort en 1218), roi bouddhiste de l'Empire khmer, au cours du règne duquel « de nombreuses stèles de fondation d'hôpital attestent du développement de la médecine ayurveda[13] ».
Références
↑Portrait de l'auteur montrant une plante devant son livre ouvert : « En ce présent ouvrage, notre propos et intention est de traiter des simples médecines. »
↑Denise Péricard-Méa, « Le Fantôme des pèlerins morts sur l'Aubrac », Saint-Jacques info, Fondation David Parou Saint-Jacques, [lire en ligne (page consultée le 24 mars 2020)].
↑Françoise Bériac, Histoire des lépreux au Moyen Âge : Une société d'exclus, Paris, Éditions Imago, , 288 p. (ISBN978-2-902702-41-1, lire en ligne).
↑Adolphe Gros (préf. Joseph Désormaux), Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 516 p. (ISBN2-84206-268-X, lire en ligne), p. 174, col. 1.
↑Jean-Paul Dugène, « Hôpital-Saint-Blaise (Ospitále Pía) », Patrimoine, [lire en ligne (page consultée le 24 mars 2020)].
↑Jean Contant, « Clio en Épidaure [compte rendu, référence : George Barraud (préf. Maxime Laignel-Lavastine), Clio en Épidaure : La Médecine et l'Humanisme chez les anciens, Paris, édit. Sipuco, , 280 p., 24 pl.] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 42, no 142, , p. 336 (lire en ligne).
↑Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise : Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368) », sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).
↑(en) Agop Jack Hacikyan (dir.) et al., The Heritage of Armenian Literature, vol. 2 : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, , 1108 p. (ISBN0-8143-3023-1, lire en ligne), p. 427 et suiv..
↑Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 12), , XIV-242-[25] (ISBN978-2-85944-300-9, lire en ligne), p. 31-36 [§ 4 en ligne].
↑Jean C. Baudet, Histoire de la biologie et de la médecine, Louvain, De Boeck Supérieur S. A., , 368 p. (ISBN978-2-8073-1513-6, lire en ligne), p. 74.
↑(en) Guy Mazars (trad. T. K. Gopalan), A Concise Introduction to Indian Medicine [« La Médecine indienne »], New Delhi, Motilal Banarsidhass Publishers, , 120 p. (ISBN978-81-208-3058-5, lire en ligne), p. 17.