Cet article présente les faits marquants de l'année 1462 en santé et médecine.
Événements
Février : le duc de BourgognePhilippe le Bon est atteint d'une grave maladie, « dont le stade aigu dure quatre mois [et au cours de laquelle] huit médecins sont appelés de Bruxelles en son château du Coudenberg[1] ».
1461-1462 : Rabodus Kremer, apothicaire de Francfort, « se rend [à Venise] pour y acquérir des produits nécessaires à la pharmacie de la ville[3],[4] ».
Vers 1460-1462 : Jean Esquenart, docteur en médecine et futur évêque de Sisteron, fonde à Arquenay dans le Maine un hôpital Saint-Sulpice destiné à l'accueil des pèlerins[5].
« Un diagnostic de lèpre aux Baux-de-Provence à la fin du XVe siècle », Provence historique, vol. 46, no 183, , p. 131-136 (lire en ligne).
— Étude d'un « intéressant témoignage de diagnostic de lèpre en 1462 ».
Références
↑Ria Jansen-Sieben, « La Médecine sous Philippe le Bon. La Médecine et Philippe le Bon », Sartoniana, université de Gand, vol. 10, , p. 129 et 131 (lire en ligne).
↑(en) Mario Glowik, Global Strategy in the Service Industries : Dynamics, Analysis, Growth, Oxon, Routledge, , 194 p. (ISBN978-1-138-92792-6, lire en ligne), « Case study : Fresenius. Concentration strategies in healthcare business ».
↑Pierre Julien, « Les Listes de simplicia de l'apothicaire de Francfort Rabodus Kremer (1461) [compte rendu, référence : (de) Wolfgang-Hagen Hein, « Die Drogenlisten des Frankfurter Apothekers Rabodus Kremer von Winter 1461 », Pharmazeutische Zeitung, Wissenschaft, vol. 134, no 2, ] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 78, no 286, , p. 355 (lire en ligne).
↑Pierre Julien, « Le Plus Ancien Autographe d'apothicaire allemand [compte rendu, référence : (de) Wolfgang-Hagen Hein, « Ein Apothekerautograph des späten Mittelalters », Medizinhistorisches J., vol. 6, no 1, , p. 72-77] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 60, no 213, , p. 145 (lire en ligne).
↑Paul Piolin, Histoire de l'église du Mans, t. 5, Paris, H. Vrayet de Surcy, , 742 p. (lire en ligne), p. 167.
↑Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 3 : L-P, Mons, H. Hoyois, , 648 p. (lire en ligne), « Manard (Jean) », p. 145.
↑Romain Menini, « Franciscus Rabelaesus – sauf son nom : Pour l'attribution de l'avertissement au lecteur du De aerario fiscoque d'André d'Exéa (Lyon, S. Gryphe, 1532) », Réforme, Humanisme, Renaissance, no 77, , p. 229-232 et p. 239, n. 66 (lire en ligne).
↑(it) Vittorai Perrone Compagni, « Pomponazzi, Pietro », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 84, Treccani, (lire en ligne).
↑Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 3 : L-P, Mons, H. Hoyois, , 648 p. (lire en ligne), « Pistor (Simon) », p. 573.
↑« Savonarola, Giovanni Michele (1384?-1462?) », BNF12531250.
↑Joël Chandelier, « Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte [compte rendu, référence : (it) Chiara Crisciani (dir.) et Gabriella Zuccolin (dir.), Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte, Florence, SISMEL, Edizioni del Galluzzo, coll. « Micrologus’ Library » (no 37), , xxii-300, index et pl. (ISBN978-88-8450-400-5)] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, (lire en ligne).
↑(it) Arturo Castiglioni et Nikolai Rubinstein, « Savonarola, Michele », dans Enciclopedia Italiana, Treccani, (lire en ligne).