Cet article présente les faits marquants de l'année 1426 en santé et médecine.
Événements
3 janvier : fin de la construction à Saint-Avold, en Lorraine, par Anselm et Elkine Van der Linden, d'un hôtel-Dieu destiné à recevoir « les pauvres, les ecclésiastiques, les pèlerins et les étudiants de passage[1],[2] ».
Juillet : à la demande des docteurs parisiens, le pape Martin V ordonne que toute personne « infectée ou suspecte d'une maladie contagieuse » se rende aux convocations de la Faculté pour y être soumise « à un examen et jugement[3] ».
18 octobre : ouverture de la faculté de médecine de Louvain, en Brabant, « sous la direction de Jean de Neele († ), maître ès arts et docteur en médecine originaire de Bréda[4] ».
La licence ou la maîtrise ès arts est exigée des candidats au baccalauréat en médecine[3].
Première connue en France, une annulation de mariage est prononcée pour impuissance sexuelle[5].
Masaccio peint Saint Pierre guérit l'infirme et ressuscite Tabitha, et, selon Carlos Hugo Espinel, en représentant « une personne non seulement avec une infirmité neuromusculaire mais avec des adaptations fonctionnelles, il anticiperait la discipline de la physiopathologie[7] ».
1426 au plus tard : Bernard Duvigneau (né à une date inconnue), docteur ès arts et en médecine, propriétaire à Bordeaux[9].
Après 1426 : Velasco de Tarente(es) (né à une date inconnue), clerc et médecin portugais, professeur à Bordeaux, auteur d'un Tractatus de epidemia et peste[11] et d'une Practica, imprimés pour la première fois, respectivement à Lyon en 1490 et à Turin en 1473[12].
Références
↑Philippe Martin et Pascal Flaus, « Approche de la démographie naborienne », Les Cahiers naboriens, Société d'histoire du Pays naborien, no spécial, (lire en ligne).
↑David Hourt, « Saint-Avold : Ses hôtels-Dieu », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bDanielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Arthème Fayard, , 592 p. (ISBN978-2-213-66030-1, lire en ligne).
↑Franz-André Sondervorst, « L'Histoire de l'ancienne faculté de médecine de Louvain », Louvain médical, vol. 96, , p. 47 (lire en ligne).
↑(en) Laura Bannister, « The Hard-on on Trial : Erectile Dysfonction and Divorce in Prerevolutionary France », The Paris Review, (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Carlos Hugo Espinel, « Masaccio’s Cripple : A Neurological Syndrome. Its Art, Medicine, and Values », Lancet, no 346, , p. 1984-1986 (traduit et cité dans Hervé-Pierre Lambert, « Littérature, Arts visuels et Neuroesthétique », Épistémocritique, vol. 2, , « III : Le Diagnostic. 1 : Le Symptôme neurologique dans l'art pictural » (lire en ligne)).
↑(en) « The Western Revival and Influence of Greco-Roman Medical Texts », dans Science and Its Times : Understanding the Social Significance of Scientific Discovery, Encyclopedia.com, (lire en ligne) (sources : (en) Charles Singer, The History of Biology, New York, Abelard-Schuman, et (en) Evalyn Westacott, Roger Bacon in Life and Legend, New York, Norwood Editions, ).
↑Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Nicolas Joliette », p. 271.
↑(en) Joseph P. Byrne, Encyclopedia of the Black Death, Santa Barbara (Californie), ABC-CLIO, LLC, , 430 p. (ISBN978-1-59884-254-8, lire en ligne), p. 349.
↑Alain Bouchet, « Les « Leçons d'anatomie » françaises au cours des siècles », Histoire des sciences médicales, vol. 37, no 3, , p. 371 (lire en ligne).