16 mars : mort de Tibère à Misène, dans la villa de Lucullus en Campanie. Selon Tacite, Dion Cassius et Sénèque, il aurait été assassiné, étouffé sous ses couvertures par le préfet du prétoire Macron[1]. Suétone pour sa part n’incrimine pas Macron et rapporte diverses versions de la mort de Tibère : mort naturelle ou par absence de soins, mais aussi, par empoisonnement ou étouffement sous un coussin par Caligula[2]. Cette version est toutefois contestée par les historiens modernes, qui jugent plus vraisemblable une mort naturelle[3].
30 mars[4] : début du règne de Caligula, empereur romain (fin en 41). Caius, fils du populaire Germanicus , après avoir fait casser le testament de Tibère et écarté Gemellus, est reconnu sans difficulté comme empereur par le Sénat et par l’armée (Caligula, petite chaussure, est un surnom militaire)[5]. Il tombe gravement malade à l’automne[5].
Ponce Pilate rentre à Rome après la mort de Tibère. Il est remplacé par un certain Marcellus ou Marullus comme procurateur de Judée, Samarie et Idumée (37-41)[6].
↑Guillaume-Thomas-François Raynal, Histoire universelle, depuis le commencement du monde jusqu'à présent, vol. 9, Arkstée et Merkus, (présentation en ligne)
↑G. Maranon, Tibère, une étude sur le ressentiment, Gallimard, 1941, p 195; E. Kornemann, Tibère, Payot, 1962, p 213; Paul Petit, Histoire générale de l’Empire romain, Seuil, 1974, (ISBN978-2-02-002677-2), p 73; Régis Martin, Les douze Césars, du mythe à la réalité, Perrin, 2007, p 389
↑Bernard Rothe, Histoire Romaine, Caligula et Claude Empereurs, vol. 21, Rollin, (présentation en ligne)
↑Florence Bertholet, Anne Bielman Sánchez, Regula Frei-Stolba, Égypte, Grèce, Rome : les différents visages des femmes antiques : travaux et colloques du séminaire d'épigraphie grecque et latine de l'IASA 2002-2006, Berne, Peter Lang, , 395 p. (ISBN978-3-03911-291-3, présentation en ligne)