Cet article présente les faits marquants de l'année 1435 en santé et médecine.
Événements
13 avril : fondation à Haussonville en Lorraine, près de Nancy, par Jean, seigneur du lieu, et Irmension Dautel, son épouse, d'un hôpital « pour venir en aide aux mendiants et aux pèlerins[1] ».
Fondation de l'hôpital de Jérusalem à Bruges, dans le comté de Flandre par Pierre d'Adornes et sa femme Isabelle Bradericx[2].
Fondation d'un hôpital à Auxonne, en Bourgogne, par Amiot Regnard, l'ancien ayant été totalement détruit par les flammes en 1418[3].
Fondation de la Surgeons' Fellowship (« Compagnie des chirurgiens ») de Londres[4].
Des léproseries (leper houses) sont mentionnées à Cowgate (Lynn) et West Lynn(en) dans le comté de Norfolk en Angleterre[5].
Fl. Slawa de Varsovie, seule femme médecin juive attestée en Europe orientale, et dont le mari signe en son nom un accord selon lequel elle-même s'engage à soigner un veuf de la maladie qui a tué sa femme, et à ne pas percevoir d'honoraires si le traitement ne réussit pas[7].
Naissance
Vers 1435 : Ulrich Ellenbog(de) (mort en 1499), chirurgien à la cour du Tyrol, auteur d'un traité « sur les vapeurs et les fumées toxiques » (Von den giftigen besen Tempffen und Reuchen) destiné aux forgerons d'Augsbourg, paru en 1473 et premier ouvrage connu de « médecine du travail[8] ».
Décès
Avril : Amplonius Rating de Berka (né entre 1363 et 1365), docteur en médecine, fondateur à Erfurt du collège de médecine et de la bibliothèque qui portent son nom[9],[10].
↑Émile Alexandre Paquatte, « Notice sur Haussonville », Mémoires de l'académie de Metz, Metz, Houpert, lib. de l'académie, 2e période, vol. 74, 3e série, vol. 22 (1892-1893), , p. 147 (lire en ligne).
↑Auguste Van Lokeren, « Historique de l'hôpital de la Biloke et de l'abbaye de la Vierge Marie, à Gand », Messager des sciences historiques de Belgique, vol. 8, , p. 191 (lire en ligne).
↑Claude Courtépée et Edme Beguillet, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, t. 2, Dijon, Victor Lagier, , 2e éd. (1re éd. 1777), 604 p. (lire en ligne), p. 412.
↑(en) Michael T. Walton et Phyllis J. Walton, Medical Practitioners and Law in Fifteenth Century London, S. l., chez les auteurs, , 208 p. (ISBN978-1-4303-1527-8, lire en ligne), p. 37-38.
↑(en) William Dugdale, Monasticon Anglicanum : A History of the Abbies and Other Monasteries, Hospitals, Frieries […], vol. 6, 3e partie, Londres, James Bohn, , 1852 p. (lire en ligne), p. 1759.
↑(en) Costas Tslamis, Effle Poulakou-Rebelakou, Athanassios Tsakris et Eleni Petridou, « Epidemic Waves of the Black Death in the Byzantine Empire (1347-1453 A.D.) », Le Infezioni in Medicina, no 3, , p. 196-199 (lire en ligne).
↑(en) Cheryl Tallan, « Doctores : Medieval », dans Jewish Women : A Comprehensive Historical Encyclopedia, s. l., Jewish Women's Archive, (lire en ligne).
↑(en) Vivian Nutton, « Medicine in Medieval Western Europe 1000-1500 », dans Wellcome Institute for the History of Medicine (Londres), The Western Medical Tradition : 800 B. C. to A. D. 1800, vol. 1, Cambridge University Press, , 556 p. (ISBN0-521-38135-5, lire en ligne), p. 200.
↑(de) Brigitte Pfeil, « Theologische Handschriften in der Amploniana », dans Josef Pilvousek (éd.) et Josef Römelt (éd.), Die Bibliothek des Amplonius Rating de Berka und ihre verborgenen Schätze : Anmerkungen zur Wiederentdeckung « Erfurter » Augustinus-Predigten, Würsburg, Echter, coll. « Erfurter Theologische Schriften » (no 39), , 110 p. (ISBN978-3-429-03249-4, lire en ligne), « Der Stifter », p. 13-14.