Cet article présente les faits marquants de l'année 1484 en santé et médecine.
Événements
Juillet : en confirmant par lettres patentes les privilèges des chirurgiens de Paris, le roi Charles VIII exclut les femmes de la profession, à l'exception des femmes de chirurgien[1],[2].
Dans la bulle Summis desiderantis affectibus, consacrée à la condamnation de la sorcellerie, le pape Innocent VIII interdit l'usage médicinal du cannabis, qu'il associe à des pratiques sataniques[4].
La maison des infirmes de Bourges (Domus infirmorum bituricensis), ainsi désignée depuis 1218 et dont la fondation remonte à 580, prend le nom de « Grand Hôtel-Dieu[6] ».
Claude de Moulins (né à une date inconnue), médecin du roi Louis XI, protecteur du collège de Péronne[10].
Vers 1483-1484 : Jean de Coulogne (né à une date inconnue), médecin, astrologue de Philippe le Bon, attesté à la cour de Bourgogne de 1436 à 1462[11].
Références
↑Jean Meynadier, « Les Premières Femmes médecins », Bulletin de l'académie des sciences et lettres de Montpellier, séance publique du 7 novembre 2017, p. 196 (lire en ligne).
↑ a et bTable chronologique de tous les édits, déclarations, lettres patentes, arrêts du conseil, statuts et règlements concernant les médecins [..], Paris, Chambre royale des libraires et imprimeurs de Paris, (lire en ligne), p. 4.
↑Anthony Puso, La Loi du 11 septembre 1941 : Origine, contenu et conséquences sur la pharmacie actuelle, Saint-Denis, Connaissances et Savoirs, coll. « Droit / Droit et Sciences politiques », , 218 p. (ISBN978-2-7539-0334-0, lire en ligne), p. 19.
↑Alain et Monique Neidhardt, « Histoire brève de la faculté de médecine de Besançon », site du Muséum d'anesthésie et des techniques médico-chirurgicales, Besançon, 2007 [lire en ligne (page consultée le 19 janvier 2018)].
↑Roland Narboux, « L'Hôtel-Dieu de Bourges », dans L'Encyclopédie de Bourges (lire en ligne), d'après René Durand et Henri Olivier Michel (préf. Frédéric Murienne), L'Ancien Hôtel-Dieu de Bourges : XVIe et XVIIe siècles, CGH, .
↑Andrea Ubrizsy Savoia, « Naturalistes », dans Eva Kushner (dir.), L'Époque de la Renaissance, t. 3 : Maturations et Mutations (1520-1560), Amsterdam et Philadelphie, John Benjamins Publishing Company, coll. « Histoire comparée des littératures de langues européennes » (no 26), , 636 p. (ISBN978-90-272-3459-9, lire en ligne), p. 439.
↑ a et bLouis Barthélemy, « Discours de réception. Appendice », dans Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Marseille pour les années 1882 et 1883, Marseille, typ. et lith. Barlatier-Peissat, (lire en ligne), p. 360.
↑ a et bAndré Finot, « Les Médecins des premiers Valois (fin) », Histoire des sciences médicales, vol. 12, no 2, , « Déodat Bassol », p. 120, « Claude de Moulins », p. 121-123 (lire en ligne).
↑Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Coulongne (Jean de) (médecin) », p. 155.