« Henri de Fontenay, atteint de la lèpre, fait don à l'ordre de Saint-Lazare de tout ce qu'il possède en sa terre et seigneurie », acte qui peut être tenu pour fondateur de la maladrerie du lieu, qui disparaîtra au XVIIIe siècle[1].
À St Andrews, en Écosse, un hôpital ayant appartenu aux Céli Dé est érigé par l'évêqueRobert de Scone en un prieuré qui sera placé plus tard sous le patronage de saint Léonard et qui, « peu fréquenté en raison du déclin des pèlerinages, servira de résidence pour les femmes âgées[2] ».
Jean de Séville traduit le Liber introductorius (v. 948-949) d'Alcabitius, « introduction à la science de l'horoscope des naissances, [qui sera] plusieurs fois commenté[4] » et qui contient « des préceptes concernant la saignée selon la position de la lune[5] ».
En Chine, le Shanghan Lun (« Traité du froid nocif »), de Zhang Zhongjing (alias Zhang Ji (142/169- 210/220), est remanié en dix chapitres et annoté par Cheng Wuji et publié sous le titre de Zhujie shanghanlun[6].
Personnalité
Fl. Pierre, médecin, à qui le chapitre de Nice concède une terre à Cimiez[7].
Divers
Premier exemple connu de l'emploi du mot « gafo » (« gaffet » ou « gahet ») en langue d'oc« pour dire « lépreux » de façon univoque, à partir peut-être du sens primitif de griffe ou de crochet [et] appliqué aux ladres à cause de leurs mains estropiées ou recroquevillées[8] ».
Références
↑Claude Troquet, « La Maladrerie de Fontenay-sous-Bois (XIIe-XVIIIe siècle) », Paris et Île-de-France. Mémoires, Fédération des sociétés historiques et archéologiques de Paris et Île-de-France, t. 49, (présentation en ligne).
↑(en) « St Andrews, South Street, St Leonard's Chapel », Canmore : National Record of the Historic Environment, s. d. [lire en ligne (page consultée le 10 novembre 2018)].
↑Vincent Poupard, Histoire de la ville de Sancerre, par M. Poupard, curé de la même ville, Paris, Charles-Pierre Berton, , XII-422 p. (lire en ligne), liv. III, § 3 : « Fabrique, hôpital, léproserie et maladrerie de Sancerre », p. 371.
↑Marilyn Nicoud, Les Régimes de santé au Moyen Âge : Naissance et diffusion d'une écriture médicale en Italie et en France (XIIIe-XVe siècle), Rome, Publications de l'École française de Rome, , 1112 p. (ISBN978-2-7283-1006-7, lire en ligne), chap. 10 : « Le Livre diététique : Manuscrits imprimés », p. 441-524 [en ligne : § 16, n. 44].
↑Laurence Moulinier-Brogi, « Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIe siècle : L'Attrait pour l'astrologie médicale », dans Luc Berlivet, Sara Cabibbo, Maria Pia Donato et al., Médecine et religion : Compétitions, collaborations, conflits (XIIe-XXe siècle), Rome, École française de Rome, , 400 p. (ISBN978-2-7283-0967-2, lire en ligne), Annexe 1 : « L'Intérêt pour la médecine d'après un échantillon de manuscrits franciscains conservés à la Biblioteca nazionale Vittorio Emanuele III de Naples », p. 20.
↑Fernand Meyer, « Quelle « médecine chinoise » pour les praticiens occidentaux actuels ? », Revue d'histoire des sciences, vol. 40, no 2, , p. 217-222 (lire en ligne).
↑Françoise Bériac, « Le Vocabulaire de la lèpre dans l'Ouest des pays de langue d'oc », Annales du Midi : Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 96, no 168, , p. 336 (lire en ligne).