Cet article présente les faits marquants de l'année 1241 en santé et médecine.
Événements
Frédéric II autorise la dissection de cadavres humains[1], s'opposant ainsi à l'Église, qui exige le respect de l'intégrité corporelle de l'être humain et s'empressera d'annuler l'édit à la mort de l'empereur, en 1250.
Fondation de l'université de Valladolid en Castille, où la première chaire de médecine ne sera créée qu'en , par le roi Henri III[2].
Vers 1241 : Juan Gil de Zamora(es)[11] (mort en ), polygraphe et naturaliste castillan, auteur d'une Historia naturalis« riche en connaissances pharmaceutiques et médicales » et du Liber contra venena (« Livre contre les poisons »), « petite encyclopédie médicale sur les remèdes les plus communs et les potions mortelles[12] ».
Décès
1241 ou 1251 : David ben Salomon (né en 1161), « médecin juif, rallié pour la forme à l'islam[13] », ayant exercé au Caire, à l'hôpital Al-Nassiri[14].
Références
↑Henri Aronis, « De l'apothicaire au pharmacien d'aujourd'hui », L'Écho de la timbrologie, no 1914, (lire en ligne).
↑(es) Anastasio Rojo Vega et al., VI Centenario de la Facultad de Medicina. Universidad de Valladolid. 1404-2006, Valladolid, Junta de Castilla y León, Consejeria de Educación y Cultura, (lire en ligne), « Introducción ».
↑Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, (ISBN978-2-8594-4824-0, lire en ligne), p. 31-36 [§ 12 en ligne].
↑(en) Leonie W. Hicks, Religious Live in Normandy 1050-1300 : Space, Gender and Social Pressure, Woodbridge, Boydell Press, coll. « Studies in the History of Medieval Religion » (no 33), , 240 p. (ISBN978-1-84383-329-1, lire en ligne), p. 101, 208 et 219.
↑Lucien Lefebvre et al., « Histoire de l'hôpital de Montivilliers, de la fondation de l'hôtel-Dieu (1241) au transfert de l'hospice (1924) », Bulletin annuel de l'Association Montivilliers, hier, aujourd'hui, demain, no 4, , p. 31-74 (présentation en ligne).
↑Henri Hiégel, « La Lèpre dans la toponymie mosellane », Les Cahiers lorrains, vol. 37, no 1, , p. 49 (lire en ligne).
↑Albert Bourgeois (préf. Marcel Baudot et Marcelle Candille), Lépreux et maladreries du Pas-de-Calais (Xe-XVIIIe s.) : Psychologie collective et institutions charitables, Arras, Commission départementale des Monuments historiques du Pas-de-Calais, , 359 p., cité dans (en) Robert I. Moore, The Formation of a Persecuting Society : Authority and Deviance in Western Europe 950-1250, Malden (E.-U.), Oxford (R.-U.) et Carlton (Australie), Blackwell Publishing, , 2e éd. (1re éd. 1987), 240 p. (ISBN978-1-4051-2964-0, lire en ligne), p. 75, n. 20.
↑Mattia Cipriani, « Un aspect de l'encyclopédisme de Thomas de Cantimpré : La Section De lapidibus pretiosis du Liber de natura rerum », Médiévales, no 72, , p. 155-174 [§ 2, n. 6 en ligne] (lire en ligne).
↑ a et bErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/2), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Pierre », p. 605, « Raymond de Faencia », p. 675.
↑« Jean Gil de Zamora (1240?-1318?) », BNF16844066.
↑Cándida Ferrero Hernández, « Regimen sanitatis zelantibus ? : Le Contra venena de Juan Gil de Zamora », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, no 17 « Le Poison et ses usages au Moyen Âge », , p. 7-21 (lire en ligne).
↑Jean-Yves Gourdol, « Portraits de médecins : La Médecine hébraïque », sur le site Medarus (lire en ligne).
↑Maurice Fargeon (préf. Israël Wolfensohn), Médecins juifs au service de l’Égypte, Le Caire, impr. Lencioni, (lire en ligne), « Les Médecins juifs d’Égypte sous les califes arabes : Maïmonide », p. 25.