Fondation du grand hôtel-Dieu de Meaux, capitale de la Brie[1].
Guiraud fait bâtir « un hôpital-hôtellerie pour accueillir les pauvres, les malades et les nombreux pèlerins et voyageurs de passage sur la voie contiguë au prieuré [de Cassan[2]] ».
1118-1128 : la donation d'une citerne « à l'usage des pauvres » par Gormond de Picquigny, patriarche de Jérusalem, confirmée en 1130 par son successeur Guillaume de Messines, peut être tenue pour fondatrice d'une « maison des lépreux », premier établissement de ce qui deviendra l'ordre hospitalier de Saint-Lazare[4].
Vers 1118 : Hellin, abbé de Notre-Dame-aux-Fonts, fait reconstruire ou agrandir l'hôpital épiscopal de Liège, qui aura disparu dès 1203[5].
Avant 1118 : fl. Thomas Falyn, « docteur en medicine a Paris, grant astrologien [qui] predist le terre motus qui fut l'an mil cent XVIII », selon Simon de Phares, mais que Jean-Patrice Boudet qualifie de personnage « imaginaire[7] ».
1117-1118 : fl. Laurent, « signataire d'une charte de Saint-Nicolas d'Angers », serviteur d'un médecin nommé Jean (« famulus Joannis medici »), mais que Dubreuil-Chambardel présente, à tort selon Wickersheimer, comme étant le disciple de ce médecin[8].
Naissance
Vers 1110-1118 ou en 1120 : Mkhitar de Her (mort en 1200), médecin, chirurgien, physiologiste et astronome arménien, auteur de divers ouvrages, sur « la structure et la composition des yeux », sur « le scrotum » ou sur « les pierres et leurs propriétés », et qui « peut être considéré comme le chef de file de l'école médicale arménienne du XIIe siècle[9],[10] ».
↑Jean-Loup Lemaitre, « L'Obituaire du grand hôtel-Dieu de Meaux », Journal des savants, no 2, , p. 252 (lire en ligne).
↑Serge Sotos, « Entre les collines Saint-Hilaire et Sainte-Marthe : Le Prieuré de Cassan », dans Mémoires d'une communauté, Association Les Arts Vailhan, (lire en ligne), p. 3.
↑(en) « Site of the Hospital of St. Giles », dans W. Edward Riley (dir.) et Laurence Gomme (dir.), Survey of London, vol. 5 : St Giles-in-The-Fields, 2e partie, London County Council, (lire en ligne), p. 117-126.
↑François-Olivier Touati, « De prima origine Sancti Lazari », dans Chemins d'outre-mer : Études d'histoire de la Méditerranée médiévale offertes à Michel Balard, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 20), , 857 p. (ISBN978-2-85944-520-1, lire en ligne), p. 801-812 [§ 1 en ligne].
↑Pierre de Spiegeler, Les Hôpitaux et l'Assistance à Liège (Xe-XVe siècle) : Aspects institutionnels et sociaux, Paris, Société d'édition « Les Belles Lettres », coll. « Bibliothèque de la faculté de philosophie et lettres de l'université de Liège » (no 249), , 230 p. (ISBN2-251-66249-9, lire en ligne), p. 65.
↑Pierre Tucoo-Chala, Quand l'Islam était aux portes des Pyrénées : De Gaston IV le Croisé à la croisade des Albigeois, Biarritz, J & D éditions, , 283 p. (ISBN978-2-84127-022-4, présentation en ligne), p. 213.
↑Simon de Phares et Jean-Patrice Boudet (éd.), Le Recueil des plus célèbres astrologues de Simon de Phares : Édité pour la Société de l'histoire de France par Jean-Patrice Boudet, t. 1 : Édition critique, Paris, Honoré Champion, coll. « Publications pour la Société de l'histoire de France » (no 515), , 604 p. (ISBN978-2-85203-691-8, lire en ligne), p. 393.
↑(en) Agop Jack Hacikyan (dir.) et al., The Heritage of Armenian Literature, vol. 2 : From the Sixth to the Eighteenth Century, Détroit, Wayne State University Press, , 1108 p. (ISBN0-8143-3023-1, lire en ligne), p. 427 et suiv..
↑Paul Bellier, « Médecine et médecins arméniens entre le XIIe et le XVe siècle », dans L'Arménie et Byzance : Histoire et culture, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Byzantina Sorbonensia » (no 12), , XIV-242-[25] (ISBN978-2-85944-300-9, lire en ligne), p. 31-36 [§ 4 en ligne].