Fondation, hors les murs de Liège, d'une léproserie qui sera confiée en , par le prince évêque Albéron Ier, aux chanoines et chanoinesses prémontrés de l'abbaye du Mont-Cornillon[3].
1111-1117 : parution en Chine des vingt mille ordonnances du Sheng ji zong lu[7] (« Encyclopédie impériale de la médecine » ou « Recueil du soulagement sacré »).
Personnalités
1111-1117 : fl. Kou Zongshi, fonctionnaire du service de santé de l'empereur SongZhenzong et auteur du Ben cao yan yi (« Développement de matière médicale »), pharmacopée achevée en [8].
1117-1118 : fl. Laurent, « signataire d'une charte de Saint-Nicolas d'Angers », serviteur d'un médecin nommé Jean (« famulus Joannis medici »), mais que Dubreuil-Chambardel présente, à tort selon Wickersheimer[9], comme étant le « disciple » de ce médecin[10].
Décès
Faritius(en) (né à une date inconnue), abbé d'Abingdon« qui concilia activement abbatiat et pratique de la médecine[11] » et qui, au service d'Henri Ier, roi d'Angleterre, assista en la reine Mathilde lors de ses premières couches[12],
Références
↑« Bernard de Clairvaux est la figure centrale de la chrétienté au XIIe siècle : Saint Bernard de Clairvaux, parrain des Templiers », Newsletter, Les Amis de la cathédrale de Saint-Omer, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Éléments de chronologie de la vie et des œuvres de saint Bernard », dans Le Patrimoine cistercien, abbaye Notre-Dame de Timadeuc, (lire en ligne), II : « L'Abbé de Clairvaux », a : « Première période : 1115-1126 ».
↑Joseph Grandjean, Histoire détaillée de la principauté de Liège, s. d. (lire en ligne), « La Léproserie de Cornillon ».
↑Jérémy Maloir, « La Constitution des premières grandes université italiennes et françaises (XIe et XIIIe siècles) », Le Décodé, université Toulouse-Capitole, s. d. (lire en ligne).
↑(en) « Site of the Hospital of St. Giles », dans W. Edward Riley (dir.) et Laurence Gomme (dir.), Survey of London, vol. 5 : St Giles-in-The-Fields, 2e partie, London County Council, (lire en ligne), p. 117-126.
↑« Dade chong jiao sheng ji zong lu », Washington, catalogue de la bibliothèque du Congrès, s. d. [lire en ligne, (consulté le )].
↑« Développement de matière médicale » (lire en ligne), dans Bibliothèque numérique mondiale, bibliothèque du Congrès – Unesco, .
↑Louis Dubreuil-Chambardel (préf. Joseph Renaut), Les Médecins dans l'Ouest de la France aux XIe et XIIe siècles, Paris, Société française de la médecine, coll. « Études sur la médecine en France du Xe au XIIe siècle », , 292 p. (lire en ligne), chap. 15 : « L'Exercice de la médecine par les clercs », 1 : « Les Moines médecins », p. 178.
↑Laurence Moulinier-Brogi, « Lire dans un verre la nature de l'homme » : Petite histoire de l'uroscopie médicale, Paris, Honoré Champion, coll. « Sciences, techniques et civilisations du Moyen Âge à l'aube des Lumières » (no 14), , 253 p. (ISBN978-2-7453-2305-7, lire en ligne), p. 93.