Cet article présente les faits marquants de l'année 1274 en santé et médecine.
Événements
À Paris, les statuts de la faculté de médecine, sont rédigés par maîtres Jean de Parme, Jean Petit, Jean Breton, Pierre de Neuchâtel, Pierre d'Allemagne et Bouret, « les seuls médecins qu'il y eût encore à Paris[1] ».
En Norvège, le code édicté par le roi Magnus le Législateur prévoit des mesures concernant la prise en charge des malades mentaux[4].
À Râches, en Flandre, un hôpital est mentionné dans le testament de Marguerite Baudane, veuve Mulet, dont la fille fondera la maison des Huit-Prêtres de Douai en [5].
Fondation à Valenciennes, capitale du Hainaut, de l'hôpital Sainte-Marguerite, dit des femmes gisantes et « où l'on ne reçoit que des pauvres femmes de la cité sur le point de devenir mères[6] ».
L'hôpital Saint-Jacques, « qui demeure[ra] le principal hôpital de l'agglomération jusqu'au XVIIIe siècle », est attesté à Albi en Languedoc[7].
Fondée avant , la léproserie de Bretford, dans le Warwickshire en Angleterre, est encore en fonction[8].
L'hôpital Saint-Jean (Hospital of St. John) est attesté à Wensley dans le Yorkshire en Angleterre[9].
Publications
Raymond Lulle, philosophe, théologien et poète espagnol, fait paraître ses « Principes de médecine » (Liber principiorum medicinae[10]).
↑Alfred Franklin, Recherches sur la bibliothèque de la faculté de médecine de Paris, d'après des documents entièrement inédits, suivies d'une Notice sur les manuscrits qui y sont conservés, Paris, A. Aubry, , 222 p. (lire en ligne), p. 4.
↑Bernard Remacle, Des hospices d'enfants trouvés, en Europe, et principalement en France, depuis leur origine jusqu'à nos jours, Paris, Treuttel et Würtz, , 407 p. (lire en ligne).
↑Jacques Postel et Claude Quétel, Nouvelle histoire de la psychiatrie, Dunod, , 672 p. (lire en ligne), « Aspects de la psychiatrie en Europe et en Amérique : Les Pays scandinaves », p. 582.
↑« Statistique archéologique de l'arrondissement de Douai », Bulletin de la Commission historique du département du Nord, vol. 8, , p. 344 (lire en ligne).
↑Olivier Ryckebusch (préf. Marie-Laure Legay), Les Hôpitaux généraux du Nord au siècle des Lumières (1737-1789), Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 338 p. (ISBN978-2-7574-1727-0, lire en ligne), p. 43.
↑Jean-Louis Biget, « L'Implantation des antonins à Albi (1250) », Annales du Midi, vol. 125, no 282 « Histoire religieuse et sociale du Midi médiéval. Hommage à Daniel Le Blévec », , p. 211 [3] (lire en ligne).
↑(en) « Site of Medieval Chapel of St. Edmund, Bretford », Take the Timetrail with Warwickshire Museum, Warwickshire County Council, 1999 [lire en ligne (page consultée le 10 novembre 2019)].
↑(en) William Dugdale, Monasticon Anglicanum : A History of the Abbies and Other Monasteries, Hospitals, Frieries and Cathedral and Collegiate Churches [etc.], vol. 6, 3e partie, Londres, James Bohn, 1852 p. (lire en ligne), partie 3, p. 1836, col. 1.
↑Raymond Lulle et Armand Llinares (éd. et trad.) (trad. du latin), Principes de médecine [« Liber principiorum medicinae »], Paris, Klincksieck, coll. « Sapience », , 239 p. (ISBN2-252-02802-5, BNF35501376).
↑« Commentaire sur le chapitre neuf du livre de médecine dédié à Mansur », Bibliothèque numérique mondiale, Library of Congress, 17 juin 2014 [lire en ligne].
↑« Ṭūsī : Muḥammad ibn Muḥammad ibn al-Ḥasan al-Ṭūsī », Encyclopædia Universalis (lire en ligne).