Vésale (1514-1564) participe à la production d'un ensemble de six grandes planches, les Tabulae Anatomicae sex, où l'on trouve une illustration du rete mirabile en relation avec le système vasculaire[2].
Parution à Paris d'un ouvrage de Pierre Brissot (-) sur le traitement de la pleurésie intitulé Apologia de incisione venae in pleuritide morbo[3].
Martin Grégoire[4], « médecin d'origine tourangelle et excellent helléniste », fait imprimer à Paris, chez Charlotte Guillard, veuve Chevallon, la Méthode thérapeutique de Galien dans la traduction latine de Thomas Linacre (-[5]), déjà éditée en par Guillaume Budé (fl. --milieu du XVIe s.), docteur en médecine et praticien à Orléans[6].
Jacques Grévin (mort en ), médecin, homme de théâtre et poète français[8], auteur, en 1567, de Deux livres des venins, auxquels il est amplement discouru des bêtes venimeuses, thériaques, poisons et contrepoisons[9].
Guillaume de Baillou (mort en ), dont son petit neveu Jacques Thévart fera imprimer en à Paris, chez Jacob Quesnel, les Consiliorum medicinalium[10].
Décès
Symphorien Champier (né en ), médecin lyonnais, a soigné en 1507 son cousin Bayard à Lyon, « pour sa fièvre quarte et les séquelles ulcéreuses d'une blessure au bras[11] ».
↑Michel Servet et Jean Dupèbe (éd. et trad.), Discussion apologétique pour l'astrologie contre un certain médecin, Genève, Droz, coll. « Cahiers d'humanisme et Renaissance » (no 69), , 84 p. (ISBN978-2-600-00950-8, lire en ligne), « Introduction », p. 19.
↑Jacqueline Vons, « Introduction aux Tabulae anatomicae sex », dans Jacqueline Vons et Stéphane Velut, La Fabrique de Vésale et autres textes, Paris, Bibliothèque interunivesitaire de santé, université Descartes, (lire en ligne).
↑Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine, contenant son origine, ses progrès [etc.], t. 1, Liège, J. F. Bassompierre, (lire en ligne), « Brissot (Pierre) », p. 193.
↑François-Émile Boutineau, « Notice sur la vie et les œuvres de Martin Grégoire, médecin à Tours au XVIe siècle », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine, no 3, , p. 35-64 (lire en ligne).
↑Claude Galien et Martin Grégoire (éd.) (trad. Thomas Linacre), Methodus medendi, id est, de Morbis curandis libri quatuordecim, Paris, Claude Chevallon Charlotte Guillard, , [64]-228 f., in-8° (présentation en ligne).
↑Rémi Jimenes, Charlotte Guillard : Une femme imprimeur à la Renaissance, Tours, Presses universitaires François-Rabelais, , 306 p. (ISBN978-2-86906-523-9, lire en ligne), chap. 5 : Les Cercles humanistes : Médecins et juristes.
↑« L'Obel, Matthias de (1538-1616) », BNF13172523.
↑Jacques Grévin, Deux livres des venins, auxquels il est amplement discouru des bêtes venimeuses, thériaques, poisons et contrepoisons, Anvers, Christophe Plantin, 1567-1568, 453 p. (lire en ligne sur Gallica).
↑(la) Guillaume de Baillou et Jacques Thévart (éd.), Consiliorum medicinalium libri II, Paris, Jacob Quesnel, , 572 p. (lire en ligne).
↑Marcel Ribon, « Bayard et Symphorien Champier en Lorraine (à l'occasion du cinquième centenaire de la naissance du bon duc Antoine) », Histoire des sciences médicales, vol. 23, no 3, , p. 189-194 (lire en ligne).
↑Collectif, Encyclopédie méthodique, t. 5, Paris, Panckoucke, , 888 p. (lire en ligne), « Cordus (Erycius) », p. 128.