3 septembre : accord passé entre les apothicaires de Paris et la Faculté de médecine pour renforcer le contrôle médical sur les examens de maîtrise des apothicaires[2].
Antonio Colmenero de Ledesma(es), médecin et chirurgien espagnol, donne une première édition, en espagnol, de son traité sur le chocolat (Curioso tratado de la naturaleza y calidad del chocolate[5].
Fortunio Liceti (-), médecin et philosophe italien, publie son traité De feriis altricis animae nemeseticae disputationes[8].
Le chimiste et médecin allemand Adrian von Mynsicht (-) publie son Thesaurus et armamentarium medico-chymicum, où il décrit sa découverte de l'année précédente, de la préparation du tartrate émétique[9],[10].
Jacques Primerose(en) (c. – ), médecin anglais, docteur des universités de Montpellier et d'Oxford, publie un ouvrage sur l'école de médecine de Montpellier (Academia Monspeliensis descripta[12]).
Daniel Sennert joint au troisième volume de sa Practica medicina un « Traité de l'arthrite » (De arthritide tractatus[13]) qu'il fait suivre du texte grec et de la traduction latine par Erasmus Schmidt de la Podagra tragice (« Podagre sur le mode tragique ») de Lucien de Samosate[14].
[15] et 1631[16] : Robert Fludd (-), médecin et astrologue anglais, fait paraître son traité de médecine universelle (Medicina catholica).
Sur la peste
Bartolomeo Ambrosini (-), médecin et naturaliste italien[17], publie à Bologne un traité de peste qu'il intitule Modo e facile preserva e cura di peste[18].
Baldus Balduus, Praelectio de contagione pestifera, Rome[19].
Cesare Crivellati[20] (-) publie, à Viterbe, son traité de peste (De peste[19]).
Vincenzo Alsario Della Croce (c. – p. ), Consilium prophylacticum a lue pestifera, Rome[21].
Impression, à Tours, chez Jean Oudot, d'un Brief traité contenant le moyen de se préserver de la contagion, d'un certain De Vallées dont on ignore tout par ailleurs[22].
Franciscus Fabranus, « physicus ac medicus », fait paraître un traité « sur les causes de la peste de en Italie » (De origine et causa pestilentis morbi Italiam a. d. 1630 infestantis[23]'[24],[25]).
Nicolas du François, médecin ordinaire d'Henri Ier de Savoie[28] puis du roi Louis XIII[29], publie à Paris un Traité de la peste, de ses remèdes et préservatifs[30].
René Gendry, maître chirurgien juré à Angers[31], fait paraître son Traité de la peste[32].
Thomas Grossi, professeur de philosophie et de médecine à Ferrare[33], fait paraître à Venise un essai sur l'épidémie « qui se répand en Italie et plus spécialement en Italie du Nord » (Quaestio an morbi qui in Italia et praesertim in Gallia Cysalpina hoc anno evagantur sub nomine pestis, an vero inter febres pestilentiales connumerari debeant[34].).
Giovanni Imperiali († ), philosophe et médecin de Vicence, publie un essai « sur la peste de » (Pestis anni 1630 descriptio historico-medica[35]).
Andrea Mariani (-), professeur de philosophie et de médecine italien, précepteur du fils de Charles Ier, duc de Mantoue[36], publie son traité « Sur la peste de 1630 à Bologne » (De peste anni M.DC.XXX Bononiae[37]).
Domenico Ponticelli, sous le pseudonyme de Cellino Pinto, publie le premier volume (1re et 2e partie[38]) de son Compendioso trattato della peste e contagio[39].
Francesco Rossi, médecin génois, auteur en de réflexions en latin sur l'histoire de la médecine, publie un traité de peste en italien (Trattato della peste[19],[40]).
Maurizio Tirelli publie un ouvrage sur la peste de 1630 à Badia Polesine (Della peste dell’abbadia del Polesene[41],[42]).
: Claude Charles (né en ), professeur de médecine à Paris, médecin de Richelieu, doyen de la Faculté de 1610 à 1612, gendre de Simon Piètre, lecteur royal en médecine démis de sa charge en sa faveur en [46].
↑Alexandre Lunel, La Maison médicale du roi (XVIe – XVIIIe siècles) : Le Pouvoir royal et les Professions de santé (médecins, chirurgiens, apothicaires), Champ Vallon, , 456 p. (ISBN979-10-267-0536-9, lire en ligne), p. 419.
↑Ivan Ricordel, « Antoine Augustin Parmentier (1737-1813), pharmacien militaire, humaniste et savant », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 62, no 383, 3e trim. 2014, p. 319-336 (lire en ligne).
↑Enzo Lucchetti, Matteo Manfredini et Sergio De Iaso, « La Peste de 1630 dans la ville et le territoire de Parme (Italie) », Bulletins et mémoires de la Société d'anthropologie de Paris, vol. 10, nos 3-4, , « La Reprise après la crise », p. 421 (lire en ligne).
↑(es) Antonio Colmenero de Ledesma(es), Curioso tratado de la naturaleza y calidad del chocolate, dividido en quatro puntos [etc.], por el licendiado Antonio Colmenero de Ledesma, medico y cirujano de la ciudad de Ecija, Madrid, Francisco Martinez, (lire en ligne).
↑Jacques Cousinot, Discours au roy touchant la nature, vertus, effets et usage de l'eau minerale de Forges, par Jaques Cousinot, docteur regent en la faculté de medecine de Paris, conseiller et medecin ordinaire du roy, et son professeur en medecine, Paris, Jean Libert, (lire en ligne).
↑Jacqueline Vons, « Jacques Cousinot, médecin du roi, et le Discours sur les eaux minérales de Forges 1631) », dans Rosanna Gorris-Camos (dir.), Le Salut par les eaux et les herbes : Medicina e letteratura tra Italia e Francia nel Cinquecento e nel Seicento, Vérone, Cierre Grafica, (lire en ligne), p. 167-185.
↑(la) Fortunio Liceti, De feriis altricis animae nemeseticae disputationes [etc.], autore Fortunio Liceto Genuense, in Academia Patavina physiologo oridinario, Patavii [à Padoue], typis Variscianis [sur les presses de Varisco de Varisci, m.dc.xxxi [1631] (lire en ligne).
↑Pierre Bachoffner, « Il y a antimoine et antimoine… [compte rendu, référence : (de) Willem F. Daems, Stimmi. Stibium. Antimon : Eine substanzhistorische Betrachtung, Arlesheim, Schwäbisch Gmünd, Weleda A. G., ] », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 66, no 236, , p. 62-63 (lire en ligne).
↑Lire en ligne dans l'édition lyonnaise de 1640 ((la) Adrian von Mynsicht, Hadriani a Mynsicht, medici Germani praestantissimi, Thesaurus et armamentarium medico-chymicum [...], cui in fine adjunctum est Testamentum Hadrianeum, De aureo philosophorum lapide, Lugduni [à Lyon], sumpt[ibus] Joan[nis] Antoni Huguetan [au compte de Jean-Antoine Huguetan], m.dc.xl [1640], « Tartarus emeticus », p. 15-18).
↑(la) Petrus Paschalis, Praxis medicinae de febribus, in qua methodo facillima dilucidissimaque omnium febrium cognitio et curatio traditur, auctore Petro Paschali, med. doctore, Lugduni Batavorum [à Leyde], officina Joannis Maire [atelier de Jean Maire], ciↃ iↃ c xxxi [1631] (lire en ligne).
↑(la) Jacques Primerose(en), Academia Monspeliensis a Jacobo Primirosio, Monspeliensi et Oxoniensi doctore, descripta, Oxoniae [à Oxford], apud Johannem Lichfield, pro Gulielmo Webbe [chez John Lichfield, pour William Webb], ann[o] dom[ini] 1631, 38 p., in-4°, réédition dans Alexandre Germain, Jacques Primerose, historien de l'école de médecine de Montpellier (extrait des Mémoires de la Société archéologique de Montpellier), Montpellier, Jean Martel aîné, , 33 p. (lire en ligne).
↑(la) Daniel Sennert, De arthritide tractatus, autore Daniele Sennerto, D. medicinae in academia Wittebergensi profess[ore] et serenis[simi] elect[oris] Saxon[is] medico [...], cui accessit Τραγοποδαγρα Luciani, Witterbergae [à Wittemberg], sumptibus haeredum Zachariae Schureri Senioris [...] typis Ambrosii Rothi [imprimé par Ambrosius Rothe pour les héritiers de Zacharias Schürer Ier], anno m dcxxxi [l'an 1631], 132 p., in-4° (lire en ligne).
↑(grc + la) Lucien de Samosate (trad. Erasmus Schmidt), Τραγοποδαγρα, Λουχιανοῦ [...]. Podagra tragice producta a Luciano [...] interprete M. Erasmo Schmidio, [linguae] Graec[ae] et math[ematicorum] profe[ssore], Witterbergae [à Wittemberg], sumptibus haeredum Zachariae Schureri Senioris [chez Zacharias Schürer 1er], anno m.dc.xxxi [l'an 1631] (lire en ligne).
↑(la) Robert Fludd, Medicina catholica, seu Mysticum artis medicandi sacrarium, in tomos divisum duos [etc.], authore Roberto Fludd, alias de Fluctibus, armigero et in medicina doctore Oxoniensi, Francofurti [à Francfort], typis Caspari Rötelii, impensis Wilhelmi Fitzeri [imprimé par Caspar Rötel pour Whilelm Fitzer], anno m.dc.xxix [l'an 1629] (lire en ligne).
↑(la) Robert Fludd, Integrum morborum mysterium sive Medicinae catholicae tomi primi tractatus secundus in sectiones distributus duas [etc.], authore Roberto Fludd, alias de Fluctibus, Francofurti [à Francfort], typis excusus Wolgangi Hofmanni, prostat in officina Guilielmi Fitzeri [imprimé par Wolgang Hofmann pour Whilelm Fitzer], anno m.dc.xxxi [l'an 1631] (lire en ligne).
↑Antoine Jacques Louis Jourdan, « Ambrosini (Barthélemy) », dans Dictionnaire des sciences médicales. Biographie médicale, t. 1, Paris, C. L. F. Panckoucke, (lire en ligne), p. 172-173.
↑(it) Bartolomeo Ambrosini, Modo e facile preserva e cura di peste a benefizio del popolo di Bologna, Bologne, Ferroni, , in-4°, dans (it) Nicola Francesco Haym, Biblioteca italiana ossia Notizia de libri rari italiani [etc.], vol. 4, Milan, Giovanni Silvestri, (lire en ligne), p. 188.
↑ ab et c(it) Joseph Frank et Antonio Longhi (éd.) (préf. Antonio Pignacca), Trattato di medicina pratica universale. Versione italiana su l'ultima edizione di Lipsia, vol. 1, Milano, Gaspare Truffi, , 572 p. (lire en ligne), chap. XVI : « Della Peste », p. 443.
↑(it) « Crivellati, Cesare », dans Gente di Tuscia, Centre de recherche pour l'histoire du Haut-Latium, (lire en ligne).
↑(la) Vincenzo Alsario Della Croce, Consilium prophylacticum a lue pestifera grassante, Vincentii Alsarii Crucii Genuen[sis], Romae [à Rome], apud Gulielmum Facciottum [chez Guglielmo Facciotto], mdcxxxi [1631] (lire en ligne).
↑De Vallées [d'après une note manuscrite sur le titre], Brief traité contenant le moyen de se préserver de la contagion [...], ensemble le prix des médicaments y contenus, Tours, [Jean] Oudot, , dans Catalogue des sciences médicales, t. 2, Paris, Firmin Didot, pour le département des imprimés de la Bibliothèque nationale, (lire en ligne), p. 4e part. : « Thérapeutique et matière médicale », liv. 3 : « Thérapeutique spéciale », chap. 1 : « Thérapeutique médicale », sec. VIII : « Thérapeutique des épidémies », § 2 : « Prophylaxie et thérapeutique de la peste », 139 : « Brief traité [etc.] », p. 324-315.
↑(la) Franciscus Fabranus, De origine et causa pestilentis morbi Italiam anno domini 1630 infestantis disputatio, ubi variae pestes ex veridicorum virorum historiis ac libris depromptae causae, praecautio, curatio, quaesita, observationes non sine promiscua doctrina discribuntur, Bologne, Ferronius, , 42 p., in-4°.
↑Library Online Catalog, Bookmaps, (lire en ligne), « De origine et causa pestilentis morbi […] ».
↑Jean Vincent François Vaidy, « Peste », dans Dictionnaire des sciences médicales, vol. 41 (Per-Phr), Paris, C. L. F. Panckoucke, (lire en ligne), « Fabrani (Franciscus), De origine et causis [...] », p. 132.
↑(it) Maria Teresa Reineri, Dal Secolo d'oro al flagello nero : L'archiatra di casa Savoia Giovanni Francesco Fiochetto (Vigone 1564-Torino 1642), Turin, Centro studi piemontesi, (présentation en ligne).
↑« Minutier central des notaires de Paris : Unité de description MC/ET/VIII/614 », Minutes et répertoires du notaire Fiacre Jutet, – (étude VIII), Archives nationales de France [lire en ligne].
↑« Contrat de mariage passé en présence de Nicolas du François, conseiller et médecin ordinaire du roi » (notice no 192, fo 202, vo ), Châtelet de Paris, Insinuations ( – ), Archives nationales [lire en ligne].
↑Louis de Lens, « Mémoire sur l'exercice de l'enseignement de la chirurgie à Angers avant le XIXe siècle », Bulletin de la Société industrielle d'Angers et du département de Maine-et-Loire, vol. 12, , p. 119-121 (lire en ligne).
↑René Gendry, Traicté de la peste et des moyens de s'en préserver, ensemble de la curation d'icelle et des accidents qui la suivent, Angers, chez René Hernault, , in-8° [in-12 (59 p.), d'après Louis de Lens] (présentation en ligne).
↑(la) Ferrante Borsetti, Historia almi Ferrariae gymnasii [...], pars secunda, Ferrariae [à Ferrare], typis Bernardini Pomatelli [sur les presses de Bernardino Pomatelli], mdccxxxv [1735] (lire en ligne), « Thomas Grossi », p. 236.
↑(la) Thomas Grossi, Thomae Grossii Sypontini in Academia Ferrariensi medicinae practicae professoris primarii, Quaestio unica, an morbi, qui in Italia et praesertim in Gallia Cysalpina hoc anno evagantur sub nomine pestis, an vero inter febres pestilentiales connumerari debeant [etc.], Venetiis [à Venise], apud Marcum Antonium Broiollum [chez Marc'Antonio Brogiollo], m.dc.xxxi [1631], [20]-95-[1], in-4°, 23 cm (lire en ligne).
↑(la) Giovanni Imperiali, Pestis anni MDCXXX descriptio historico-medica Ioannis Imperialis, philosophi et medici Vicentini, Vicentiae [à Vicence], apud haeredem Francisci Grossi [chez le héritiers de Francesco Grossi], , [8]-71-[1], in-4° (présentation en ligne).
↑(la) Andrea Mariani, De peste anni M.DC.XXX Bononiae, cujus generi fuerit, et an ab aere, praelectio Andreae Mariani, philosophiae et med[icinae] doct[oris][etc.], Bononiae [à Bologne], typis Clementis Ferronii [imprimerie de Clemente Ferroni], m.dc.xxxi [1631], 75 p., in-4° (lire en ligne).
↑Le second volume (3e et 4e partie) paraitra l'année suivante : (it) Cellino Pinto [Domenico Ponticelli], Del compendioso trattato della peste e contagio, parte terza e quarta [...], da Cellino Pinto medico, Bracciano, Andrea Fei, (lire en ligne).
↑(it) Cellino Pinto [Domenico Ponticelli], Compendioso trattato sopra'l male della peste e contagio, sua preservatione e cura, parte prima e seconda, opera utile et necessaria, publicata a beneficio cummune, da Cellino Pinto medico, Bracciano, Andrea Fei, (lire en ligne).
↑(it) Maurizio Tirelli, Della peste dell’abbadia del Polesene, nel cui essempio la peste d’Italia dell’anno 1630-1631 si raguaglia sue cagioni, rimedii et contagione di Maurizio Tirelli, Rovigo, Giacinto et Marino Bissuccio, , in-4°.
↑(it) Michela Marangoni, « Dalla « bramata salute » alla « salutifera croce » : Itinerari di ricerca nella biblioteca del vescovo Baldassare Bonifacio », Atti e Memorie, , p. 72 (lire en ligne).
↑(en) Kenneth J. Franklin, « The Work of Richard Lower (1631-1691) », Proceedings of the Royal Society of Medicine, vol. 25, no 2, , p. 113-118 (lire en ligne).
↑Corneille Broeckx, Essai sur l'histoire de la médecine belge avant le XIXe siècle, Bruxelles, Société encyclographiques des sciences médicales, (lire en ligne), p. 172.
↑Guy Patin et Loïc Capron (éd.), Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, Paris, Bibliothèque interuniversitaire de santé, (lire en ligne), « À Claude II Belin, le , n. 10 ».
↑Pierre Philippe, « Le Delémontain Jean Prévôt (1585-1631) », Bulletin des médecins suisses, vol. 82, no 5, , p. 168-169 (lire en ligne).
↑Nicolas Éloy, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne, t. 1, Mons, H. Hoyois, (lire en ligne), « Bontius (Jacques) », p. 405-406.
↑(it) Carlo Colombero, « Colle, Giovanni », dans Dizionario biografico degli Italiani, vol. 26, Istituto Treccani, (lire en ligne).
↑« Les Tableaux des enseignants de la faculté de Pont-à-Mousson et du Collège royal de médecine », dans Alain Larcan (dir.), Peintures et tableaux du CHU de Nancy, (lire en ligne).