Les principales villes desservies par l'ancien tracé sont Orléans, Limoges, Toulouse et Foix. Elle était, avec la RN 7 et la RN 10, l'une des plus longues routes nationales de France.
L'ancien parcours de la RN 20 correspond à la section française de l'actuelle route européenne 9.
Le nom de « route Mauve », que l'on doit au Touring club de France en 1950, lui est parfois attribué[1].
Parcours actuel
Elle a été, sur une partie de son parcours, remplacée par des autoroutes, notamment l'autoroute A20 afin de permettre le désenclavement du Massif central. Pour le trafic motorisé, l'ancien parcours a été déclassé de Paris à Pamiers au profit de voies à caractéristiques autoroutières comme l'A20, l'A62, l'A61 et l'A66.
Deux tronçons de la route nationale 20 assurent encore la liaison de la route européenne 9 en Occitanie, entre l'A66 (Pamiers) et la frontière espagnole.
En 2019, dans l'Ariège, un tronçon de la N20 relie l'autoroute A66 depuis Pamiers jusqu'aux tunnel de Puymorens en passant par l'est de Foix ; un autre tronçon relie ce tunnel de Puymorens à Bourg-Madame, commune à proximité de frontière espagnole.
Du nord au sud, un premier tronçon de 1 270 mètres existe dans le département de l'Essonne. Un second tronçon de 49 kilomètres existe en Ariège et un troisième tronçon de 16 kilomètres existe dans les Pyrénées-Orientales.
Histoire
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Le décret du a conservé certaines sections dans le domaine routier national[2], notamment entre le débouché de l'A66 et l'Espagne (départements de l'Ariège et des Pyrénées-Orientales).
Le reste de l'ex-RN 20 est déclassé et remis à chaque département respectif pour devenir une route départementale (renommée RD 2020, RD 920, RD 820, RD 420, RD 320, RD 220 ou RD 120 selon les cas[3]).
La loi n° 2022-217 du 21 février 2022 prévoit le transfert des routes nationales aux collectivités volontaires. La nationale 20 sera transféré en intégralité à la région Occitanie au 1er janvier 2024[4].
Parcours ancien
De Paris à Orléans
L'ex-route nationale 20 débute à la porte d'Orléans, sous le numéro D 920, et part plein sud en direction d'Orléans en traversant la Beauce.
Elle est presque entièrement en 2×2 voies dans sa traversée de la région Île-de-France. Elle est ensuite aménagée en 3 voies (2+1) (elle se nomme alors D 2020) en alternance jusqu'à la commune de Chevilly. Les villages de Chevilly et de Cercottes sont encore traversés par la route, avant d'atteindre la banlieue d'Orléans.
La route traverse la plaine de la Garonne et longe l'A62.
Au-delà de Toulouse, la route subit des modifications pour passer en 2×2 voies, jusqu'à Auterive. Après Toulouse la route longe l'Ariège et devient voie express peu avant Pamiers, après avoir « reçu » l'A66.
La route est la deuxième plus accidentogène du département entre 2006 et 2015 : ceci signifie qu'avec 13 tués pour 54 kilomètres de voie, l'accidentalité y est de 0,241 tué par kilomètre, sur cette période[5].
La route est la plus accidentogène du département entre 2006 et 2015 : ceci signifie qu'avec 21 tués pour 46 kilomètres de voie, l'accidentalité y est de 0,46 tué par kilomètre, sur cette période. Cette même section concentre alors 24 % des tués du département[6].
La sortie du tunnel du Puymorens se situe près de Porta et la route continue sur deux voies étroites vers Bourg-Madame, laquelle achève son parcours après la traversée de cette même commune sur le pont international du Riu Rahur.
Le raccordement au réseau routier espagnol s'effectuait jusqu’en 2014 par la N-152 dont la desserte est désormais exclusive à la localité de Puigcerdà. Jusqu’à cette date, la nationale croisait la route neutre, reliant l'enclave espagnole de Llívia à Puigcerdà, avant d'arriver à Bourg-Madame. Depuis cette année, la construction d’un nouveau barreau de liaison entre les deux axes a permis de détourner la RN20 pour reprendre une partie de la route neutre, les deux kilomètres entre l’intersection et la frontière espagnole de Bourg-Madame étant pour partie intégrés à la RN116, pour partie au domaine communal de Bourg-Madame[7].
Un projet de déviation de Tarascon-sur-Ariège et prolongement de la 2x2 voies jusqu'à Ax-les-Thermes a été lancé le 23 septembre 2021 par le premier ministre Jean Castex. Les travaux commenceront en 2024 pour une mise en service en 2029 ou 2030. Le tunnel de Quié fera gagner 20 minutes aux usagers. Le coût des travaux est 194 millions d'euros dont 66% pris en charge par l'État[9].
Déviation d'Ax-les-Thermes
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