Castelnau-d'Estrétefonds est une commune française située dans le sud-ouest de la France, dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits.
Castelnau-d'Estrétefonds est une commune rurale qui compte 6 814 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Estrétefontains ou Estrétefontaines.
Sur le plan historique et culturel, Castelnau-d'Estrétefonds fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits[1].
La superficie de la commune est de 2 832 hectares ; son altitude varie de 105 à 224mètres[6].
Hydrographie
Réseaux hydrographique et routier de Castelnau-d'Estrétefonds.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographiqueAdour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Girou, l'Hers-Mort, le ruisseau de rival, le ruisseau de Bégou, le ruisseau de Cazaux, le ruisseau de Clédade, le ruisseau de la Baïze, le ruisseau de la Canette, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau d'Embrauge, le ruisseau d'en Bouet, le ruisseau des Jacous et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[9].
L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune de Laurac et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Grenade, après avoir traversé 40 communes[10].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 16 km à vol d'oiseau[13], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[19]
la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac », d'une superficie de 4 493 ha, hébergeant une avifaune bien représentée en diversité, mais en effectifs limités (en particulier, baisse des populations de plusieurs espèces de hérons). Sept espèces de hérons y nichent, dont le héron pourpré, ainsi que le Milan noir (avec des effectifs importants), l'Aigle botté, le Petit gravelot, la Mouette mélanocéphale, la Sterne pierregarin et le Martin-pêcheur[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[21] :
Au , Castelnau-d'Estrétefonds est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2].
Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (31 %), terres arables (19,2 %), forêts (13,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), zones urbanisées (10,2 %), cultures permanentes (7,8 %), prairies (3,4 %), eaux continentales[Note 8] (2,9 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Morphologie urbaine
La majeure partie des espaces construits et urbanisés se situent au sud du territoire communal, avec à l'est la zone Eurocentre et au centre le centre-ville historique[27], qui s'étend de plus en plus. On compté également quelques hameaux, au nord du territoire communal.
Logement
En 2014, le nombre total de logements dans la commune était de 2 660, alors qu'il était de 2 350 en 2009[I 6].
Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 1,5 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 72 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 27,8 % des appartements.
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 59,6 %, en hausse par rapport à 2009 (56,3 %). La commune compte 116 logements HLM, en légère hausse par rapport à 2009 (107).
Voies de communication et transports
Voies de communication
La commune est traversée par l'autoroute A62, qui relie Bordeaux à Toulouse, et qui est accessible par la 10.1 - Eurocentre, située juste à côté du centre-ville.
Enfin, le canal de Garonne traverse la commune parallèlement à la voie ferrée. Il y a deux écluses : la n°7 "L'Hers" précédée du pont-canal sur l'Hers, et la n°8 "Castelnau". La n°9 "Emballens, est à cheval sur les deux communes de Castelnau d'Estrétefonts et de Pompignan qui est en Tarn-et-Garonne. Cette écluse se trouve donc à cheval sur deux départements.
La commune est concernée par un risque d'inondations, du fait de la proximité de la Garonne[28].
Castelnau est également soumise à un risque de 1/5 (très faible) de séisme, et un risque moyen de retrait-gonflement des sols argileux et aussi un risque de mouvement de terrain approuvé.
On compte également des canalisations de gaz naturel passant par la commune, ainsi que 9 installations industrielles non Seveso, une carrière et un ancien site industriel.
Toponymie
Castelnau-d'Estrétefonds provient de l'occitan Castel Nau d'Estretas Fonts, d'autres diront du latin Castellum Novum Strictis Fontibus, que l'on traduit par Château neuf aux étroites fontaines. Le toponyme latin apparaît dans les Mémoires pour l'histoire naturelle de la province Languedoc, écrites par Jean Astruc et parues en 1737.
Histoire
De la Préhistoire au Xe siècle
Castelnau-d'Estrétefonds existe sous ce nom depuis le Xe siècle, mais l'endroit fut habité dès la préhistoire. En effet, de récentes[Ref] fouilles archéologiques ont permis de découvrir des pierres taillées avec une rare perfection.
Les premiers vestiges datent de l'ère romaine, la voie Tolosa (Toulouse) - Aeginum (Agen) passait à côté de Castelnau.
Castelnau entre dans l'Histoire à partir du Xe siècle avec les pèlerinages de Saint-Jacques de Compostelle. Des stations d'hébergement sont créées par les Hospitaliers, dont Fronton et le village de Saint-Martin qui devient Castelnau à l'arrivée des seigneurs féodaux.
Du XIe siècle au XVIIe siècle
En l'an 1159, le comte de Toulouse apprend qu'Henri II Plantagenêt, roi d'Angleterre, veut lui faire la guerre. Le roi attaque le comte de Toulouse et prend la ville de Cahors, il attaque d'autres châteaux dont celui de Castelnau où il demeura. Ses troupes sont installées au pied du château où un grand champ est encore appelé aujourd'hui Camp del Rei. Le château fut détruit par son chancelier, Thomas Becket (Saint Thomas de Cantorbury) avant de le quitter.
À la fin du XIIe siècle, des documents mentionnent pour la première fois la famille de Castelnau. Aymeric de Castelnau se verra céder la propriété du village par le comte Raymond IV de Toulouse ; le village a désormais son propre seigneur.
Au XIVe siècle, Castelnau se distingue par l'existence d'un hôpital de garde renommé, c'est à cette même époque que le calvaire, classé monument historique de France, fait son apparition.
En 1500, la famille de Vabres devient la nouvelle famille détentrice de Castelnau.
En 1537, Michel de Vabres veut embellir le château, le château comptera 15 pièces avec cheminées, 2 salles d'apparat, 2 grandes salles superposées et un escalier à paliers.
C'est au XVIe siècle qu'une nouvelle église est érigée à côté du château, l'église Saint-Martin.
Les guerres de religion n'épargnent pas Castelnau ; le Roi Louis XIII séjourna au château en 1621 lors du siège de la ville de Montauban.
Du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours
Le , Castelnau devient chef-lieu de canton avec Bouloc, Saint-Jory, Saint-Sauveur, Saint-Rustice, Fronton et Pompignan sous sa juridiction, son rôle comme centre politique grandit jusqu'en 1808 où Napoléon fit de Fronton le chef-lieu de canton (ce qui est toujours le cas aujourd'hui).
Le , le maire Raynaud va à Toulouse pour adhérer à la Fédération.
Le 28 brumairean III, les anciens presbytères sont mis à la disposition de la municipalité pour installer des écoles; au château sont installés la gendarmerie et le corps de garde, le château servira aussi de prison.
Depuis 700 ans, Castelnau n'avait vu aucun ennemi sur ses terres. En 1814, les Anglais, alliés aux Espagnols, envahissent la vallée de la Garonne, la 3e division stationnera à Castelnau ; aucun combat et aucune destruction ne sont à déplorer.
En 1844, une école de filles voit le jour, dirigée jusqu'en 1974 par les sœurs dominicaines. Peu d'enfants de Castelnau poursuivaient les études, beaucoup restaient pour la culture des terres agricoles.
Au XIXe siècle, Castelnau se spécialise dans la culture des artichauts, « Les artichaou de Castelnaou ».
En 1855, la construction des chemins de fer facilite le transport des produits agricoles et industriels.
En 1875, l'ère industrielle arrive à Castelnau avec la création des deux premières entreprises industrielles du village. Deux briqueteries y sont créées. L'une fermera ses portes en 1886 par manque de rentabilité, le seul vestige restant de cette industrie est la cheminée haute de 45 mètres. L'autre ferma ses portes lorsque sa mine de terre grasse fut épuisée[29].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Castelnau-d'Estrétefonds semble être une commune avec une sensibilité de gauche, malgré une récente montée de l'extrême droite.
A titre d'exemple, lors de l'élection présidentielle de 2017, à Castelnau-d'Estrétefonds, au premier tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec 24,36 % des voix, suivi de près par Marine Le Pen avec 23,91 % des voix et par Jean-Luc Mélenchon avec 20,86 % des voix. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'avait emporté avec près de 62 % des voix face à Marine Le Pen.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-neuf[30],[31].
Enfin, la ville fait partie de la communauté de communes du Frontonnais, qui englobe 10 communes du nord de la Haute-Garonne, autour de Fronton. Elle compte, en 2015, 25 509 habitants.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes du Frontonnais[37].
Finances locales
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Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2021, la commune comptait 6 814 habitants[Note 9], en augmentation de 10,89 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 288 personnes, parmi lesquelles on compte 82,8 % d'actifs (76,5 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 17,2 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 13]. Elle compte 3 754 emplois en 2018, contre 3 429 en 2013 et 2 379 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 113,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 71,4 %[I 14].
Sur ces 3 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 611 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 88,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,5 % les transports en commun, 3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 969 personnes, parmi lesquelles on comptait 82,4 % d'actifs dont 74,4 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs[I 6].
On comptait 3 532 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 734 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 972, l'indicateur de concentration d'emploi est de 118,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi pour un habitant actif.
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
716 établissements[Note 13] sont implantés à Castelnau-d'Estrétefonds au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
716
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
40
5,6 %
(5,7 %)
Construction
126
17,6 %
(12 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
238
33,2 %
(25,9 %)
Information et communication
28
3,9 %
(4,1 %)
Activités financières et d'assurance
34
4,7 %
(3,8 %)
Activités immobilières
17
2,4 %
(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
107
14,9 %
(19,8 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
83
11,6 %
(16,6 %)
Autres activités de services
43
6 %
(7,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,2 % du nombre total d'établissements de la commune (238 sur les 716 entreprises implantées à Castelnau-d'Estrétefonds), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[51] :
I-Run, vente à distance sur catalogue spécialisé (58 587 k€) ;
Blanc Transports Vehicules - BTV, transports routiers de fret de proximité (28 994 k€) ;
Gfcas, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (27 911 k€) ;
Everblue France - Pma, commerce de gros (commerce interentreprises) d'appareils sanitaires et de produits de décoration (22 790 k€) ;
Enviris France, activités des sociétés holding (18 624 k€).
Au , Castelnau-d'Estrétefonds comptait 3 025 établissements : 7 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 150 dans l'industrie, 101 dans la construction, 2 527 dans le commerce-transports-services divers et 240 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].
En 2016, 65 entreprises ont été créées à Castelnau-d'Estrétefonds, dont 42 par des autoentrepreneurs.
Eurocentre
Depuis 1995, Eurocentre, un pôle multimodal se développe à cheval sur les communes de Castelnau-d'Estrétefonds et de Villeneuve-lès-Bouloc. Il s'agit de l'un des premiers pôles multimodaux de France, si ce n'est d'Europe de l'Ouest.
Agriculture
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 86 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 47 en 2000 puis à 24 en 2010[54] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[55],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 349 ha en 1988 à 943 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 41 ha[54].
Le château qui accueille, entre autres, la communauté « Notre-Dame du Bon Accueil » fondée en 1963 (religieuses des « Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur »)[57].
L'ancienne église de saint Martin avec son clocher-mur du XVIe siècle[58].
Le Mausolée du Marquis de Cambolas. Construction néogothique, qui n'a jamais abrité la dépouille du marquis inhumé à Montauban. La commune en a fait un lieu de recueillement pour les soldats tombés durant la Première Guerre mondiale.
Philippe Peyrane peintre baptisé à Castelnau-d'Estretefonds en 1780, élève de Jean Suau et de David. L'essentiel de sa carrière s'étant déroulé entre Paris et la Bourgogne. Le Musée des Augustins de Toulouse possède deux toiles de ce peintre dont un autoportrait.
Eugène Rouart homme politique français né le à Méré en Seine-et-Oise et mort le à Castelnau-d'Estretefonds.
Georges Morand né le et mort le à Toulouse, est un essayiste et prêtre catholique français, exorciste officiel du diocèse de Paris jusqu'en 2013 date à laquelle il se retire à Castelnau-d'Estretefonds.
Héraldique
Son blasonnement est : De sinople aux deux fasces d'or.
Pour approfondir
Bibliographie
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↑Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et 80 communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )