Elle porte le nom officiel de « Montauban-Ville-Bourbon » pour la distinguer de l'ancienne gare de Montauban-Ville-Nouvelle, implantée sur la ligne de Lexos à Montauban-Ville-Bourbon.
Le , a eu lieu la création du train de 1re classe Le Capitole, reliant Paris-Austerlitz à Toulouse via Limoges, Brive-la-Gaillarde et Montauban. Le , Le Capitole circule pour la première fois à la vitesse commerciale de 200 km/h sur une ligne classique en France. Le , ce train devient un Trans-Europ-Express (TEE). Le est son dernier jour de circulation. De 1985 à 1999, le remplaçant du Capitole reste néanmoins assuré en voitures Grand Confort, dans les deux classes, mais aussi des voitures « Euraffaire ». Subsiste également l'indispensable fourgon-générateur en tête du convoi, côté Toulouse.
XXIe siècle
Le bâtiment voyageurs a été rénové en 2006, puis la marquise en 2010[3]. Le parking de la gare a également été rénové fin 2012 et début 2013 ; il comporte 327 places gratuites et est équipé de la vidéosurveillance, inclut un chemin piétonnier sur 200 mètres le reliant à la gare et 2 200 m2 d'espaces verts[4],[5].
Le , un incident sans précédent s'est déroulé en gare ; il s'agissait d'un soupçon de fuite de gaztoxique sur un train de fret, composé de wagons-citerne et stationné sur ses voies de service. Cet événement s'est avéré être une fausse alerte, mais, pendant toute la journée, tous les trains sur l'axe Bordeaux – Toulouse ont subi des retards (notamment les TGV qui relient la gare de Paris-Montparnasse à celle de Toulouse-Matabiau, qui ont accusé un retard d'environ 3 heures)[6].
En , la SNCF se rend compte que le gabarit des quais de la gare vont poser un problème pour être desservis par le nouveau matériel roulant qu'elle a commandé[7]. C'est pourquoi ils sont rénovés de juin à [8].
De à fin , le parvis est modernisé pour faciliter l'accès à la gare des personnes à mobilité réduite. Des aménagements sont réalisés pour favoriser les échanges avec les autres modes de transport, comprenant l'agrandissement de l'espace destiné à l'attente des bus[9].
Projet
Cet article ou cette section contient des informations sur un projet ferroviaire.
Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les évènements approchent.
La gare, en excluant le bâtiment voyageurs, dispose de quatre voies accessibles par deux quais centraux et un quai latéral. Des voies de service sont également présentes, pour les trains de marchandises et pour le remisage. Trois des quatre voies sont couvertes par une marquise, la quatrième étant découverte.
Le changement de quai s'effectue par un passage souterrain pour les deux quais centraux, et par un passage aménagé sur la troisième voie pour le quai latéral.
Desserte
La gare de Montauban-Ville-Bourbon est une gare de grandes lignes mais également de lignes régionales, desservie par des TGV, des trains Intercités et des TER.
Toulouse – Montauban, à raison de trois à quatre trains par heure en pointe, un à deux aux heures creuses et le samedi, et une dizaine de trains dans chaque sens le dimanche. Le temps de trajet est d'environ 30 à 40 minutes depuis Toulouse-Matabiau. Certains trains sont semi-directs entre Toulouse et Montauban, avec un seul arrêt à Castelnau-d'Estrétefonds, et d'autres sont omnibus en desservant six gares intermédiaires,
Toulouse – Montauban – Agen, à raison d'environ un train par heure en pointe et un toutes les deux heures en dehors de cette période les jours ouvrés. Le temps de trajet est d'environ 30 minutes depuis Toulouse-Matabiau et 50 minutes depuis Agen,
Toulouse – Montauban – Cahors – Brive, à raison d'environ un à deux trains par heure en pointe et un train toutes les deux heures en dehors de cette période. Le temps de trajet est d'environ 30 minutes depuis Toulouse-Matabiau et 1 h 55 min depuis Brive-la-Gaillarde.
La gare est également desservie par des lignes régulières d'autocars du réseau régional liO : il s'agit des lignes 203, 717, 721, 803, 811, 830 et 933.
Service des marchandises
Cette gare est ouverte au service du fret[14] (trains massifs et wagons isolés pour certains clients).
↑François Palau et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 (1852-1857), Paris, Palau, , 215 p. (ISBN2-9509421-1-3), « 2.11 Valence d'Agen - Toulouse : 30 août 1856 », p. 155-156.
↑Adolphe Joanne, Itinéraire de Bordeaux à Toulouse, à Cette et à Perpignan : itinéraire historique et descriptif : Montbartier, Hachette, (lire en ligne), p. 109-131.