L'embranchement pour Perpignan est mis en service le , lorsque la Compagnie du Midi ouvre à l'exploitation la section de Narbonne au Vernet. Il s'agit d'un terminus provisoire, situé sur la rive gauche du Têt, la ligne rejoindra Perpignan en [4].
L'établissement d'une halle métallique est approuvé par le décret du . Son coût estimé est de 276 237 francs[5]. Le chantier n'a pas encore commencé en 1884[6], et le projet initial a subi de profondes modifications entre le décret et la décision ministérielle[6]. Narbonne est reliée avec l'Espagne le , lors de l'ouverture de la dernière section de Banyuls aux gares frontière de Cerbère et Port-Bou[7].
La ligne de Narbonne à Bize, longue de 21 kilomètres, est ouverte à l'exploitation le par la Compagnie du Midi[8].
Le mardi a lieu l'inauguration, en présence du maire Michel Moynier et du chef de gare Michel Tarrago, de la rénovation de la gare, réalisée dans le cadre, du projet SNCF « 1000 gares pour l'an 2000 », préparant l'arrivée du TGV prévue en 2001. Le chantier, d'un coût de 8,8 millions de francs, pour moitié à la charge de la municipalité, comprenait notamment : la création d'un espace unique de vente avec des guichets ouverts à toutes les opérations, l'aménagement de nouveaux bureaux pour le personnel, la rénovation et le réaménagement du hall avec la création d'un « point agent », d'un « bureau de presse » et d'un « point photo », la reprise de la signalétique, la rénovation de la gare auto-train (service interrompu en ), la création de parkings. La gare à la fin du XXe siècle, c'est quotidiennement une desserte, d'environ 170 trains, qui génère un transit de 3 500 voyageurs[10].
Anciennes dessertes
En 1987.
En 2003.
Fréquentation
En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 1 446 813 voyageurs[11].
L'évolution de la fréquentation de la gare est présentée dans le tableau ci-dessous.
Fréquentation de la gare de Saint-Sulpice entre 2015 et 2022
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022
2023
Voyageurs seuls
1 439 839
1 508 061
1 498 171
1 225 596
1 238 902
1 045 543
1 569 858
2 134 281
2 589 102
Voyageurs et non voyageurs
1 799 799
1 885 076
1 872 714
1 531 995
1 548 627
1 306 928
1 962 323
2 667 851
3 236 378
Service des voyageurs
Accueil
Gare SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est équipée d'automates pour l'achat de titres de transport. C'est une gare Accès Plus disposant d'aménagements et services pour les personnes à la mobilité réduite[12].
Une marquise recouvre les trois premières voies (A à C). Ses piliers sont situés entre les voies C et D, l'écartement entre ces deux voies en est plus important que d'ordinaire. Elle possède 6 voies et 3 quais (1 latéral et deux centraux) ainsi que des voies de service. La voie H est une voie en impasse située à l'ouest de la gare, et servant uniquement aux convois allant et venant en direction de Toulouse ou de Perpignan.
Desserte
Narbonne est desservie par des trains à grande vitesse, des trains Intercités et des trains régionaux TER Occitanie[12] :
Un parc à vélos et un parking sont aménagés à ses abords[12].
Elle est desservie par des bus du réseau des transports en commun de Narbonne (Citibus), lignes : B, C, D, D2, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15, 58, 59 et 60. En outre, elle est également par des cars du réseau liO[12].
↑ a et bReinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN978-2-918758-44-0), « [640/4] Carcassonne - Narbonne, [640/5] Narbonne - Sète et [677/1] Narbonne - Perpignan », p. 42-43 et 60.
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le Second Empire, t. 1 : 1852-1857, Paris, Palau éd., , 215 p. (ISBN2-950-942-11-3), « 2.20. Toulouse-Cette », p. 169-170.
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN2-950-94212-1, BNF37658881), « 3.4. Narbonne-Le Vernet et 3.18. Le Vernet-Perpignan », p. 10 et 35.
↑« Gare de Narbonne », Rapports et délibérations / Conseil général du département de l'Aude, , p. 301 (lire en ligne, consulté le ).
↑François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 3 : 1864-1870, Paris, Palau, , 239 p. (ISBN2-950-9421-3-X, BNF39191508), « 9.3. Perpignan-Collioure et 10.19. Collioure-Port Vendres », p. 125.
↑« Gare de Narbonne », sur Christophe Lachenal (association AEDTF) (consulté le ).
↑« Toulouse - Narbonne », sur Rue du Petit Train : Le Répertoire des Rues Ferroviaires (consulté le ).