Le climat de l'aéroport est de type tempéré avec des influences océanique, méditerranéenne et continentale, caractérisé par un été sec et chaud, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps marqué par de fortes pluies et des orages parfois violents. Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest, le vent de sud-est (aussi appelé vent d'autan) et le vent du nord, nettement moins fréquent.
Histoire
Francazal est le premier aéroport public toulousain, officiellement inauguré en , mais avec une activité attestée depuis 1911[1],[2],[3].
Dans les années 1930, activités civiles et militaires se côtoient : point de départ de la ligne France Amérique du Sud d'Air France entre 1933 et 1936, essais des avions Dewoitine/SNCAM, création de la BA 101[4].
Le est créé par décret à Francazal un « commissariat spécial permanent chargé du contrôle des passagers de l'air et de la surveillance de l'accomplissement des prescriptions relatives à la police aérienne sur l'aérodrome et dans un rayon de 10 km »[5].
En 1935 Air France y transfère ses activités d'exploitation commerciale de transport de passagers qui se trouvaient encore sur le site de l'aéroport Montaudran.
Seconde Guerre mondiale
L'aéroport de Francazal a subi plusieurs bombardements par les Alliés notamment en juin et août 1944[6],[7].
À la suite de la fermeture, le , de la base aérienne 101 de Francazal le site est divisé en 3 parties : au nord, 90 hectares affectés à l'Armée ; au centre, l'aérodrome proprement dit transformé en un nouvel aérodrome civil et militaire géré par la société Edeis, qui a repris les activités françaises de SNC-Lavalin (exploitant provisoire de 2011 à 2014, concessionnaire à partir de cette date pour une durée de 45 ans) ; au sud, 38 ha, situés sur la commune de Cugnaux, destinés à la vente en deux lots de 13 et 25 ha.
Les deux parcelles ont été mises en vente par l'État en 2012. Celle de 25 ha était explicitement destinée à « un emploi à caractère économique et culturel »[9]. Les offres d'achat ont été rejetées en 2013 et les terrains d'une superficie totale de 38 ha sont toujours propriété de l’État.
↑Lucas Serdic, « Toulouse : la photo qui montre les impacts d'obus de 1944 autour de Francazal et du site d'Hyperloop », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cyril Doumergue, « Toulouse : les démineurs vont-ils trouver des obus à Francazal ? », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierrick Merlet, « L'aéroport Toulouse-Francazal multiplie les investissements face à son attractivité », La Tribune, (lire en ligne, consulté le ).