L’aérodrome d’Albi - Le Sequestre (code IATA : LBI • code OACI : LFCI) est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique (CAP)[1], situé sur la commune du Sequestre à 2,5 km au sud-ouest d’Albi dans le Tarn (région Occitanie, France).
En 1969, a eu lieu la construction d'une piste de 800m, d'un taxiway, de parkings et de hangars.
La piste est allongée à 1 380 m en 1974 puis 1 630 m en 1980[2].
En 1959, est construit à circuit automobile autour de l'aéroport, venant même couper la piste (passant alors à 1 200 m)[3].
Au milieu des années 70, l'aéroport a été le siège de la compagnie aérienne C.A.L. (compagnie aérienne du Languedoc), créée par l'industriel albigeois René Mauriès et rachetée par Air Littoral à partir de 1986. La C.A.L. n'exploitait pas de ligne au départ d'Albi mais au départ de l'aéroport de Limoges, puis au départ de Clermont-Ferrand.
La ligne Albi-Paris a commencé en 1975[4] avec la compagnie Uni Air Rouergue (basée à Rodez, qui prendra la dénomination Air Rouergue puis UAR-Air Rouergue, UAR pour Union Aéronautique Régionale) et a duré vingt ans jusqu'en 1995 (dernier vol 29 septembre 1995)[5].
Entre-temps, il y a eu des tentatives assez éphémères de lancer des lignes vers Lyon et Marseille en 1978 abandonnées après six mois. UAR exploitait un Beechcraft 99 sur la ligne Albi-Rodez en 1977, un De Havilland Canada DHC-6 sur la ligne Albi - Rodez - Le Puy - Lyon en 1977 également[6].
Entre avril et décembre 1989, Une ligne privée Albi - Grenoble s'est essayée par la compagnie Capitole Air Transport basé à Toulouse (ANAX Aviation) en Beechcraft 90[7].
Dans les années 90, la ligne vers Paris-Orly était assurée par la compagnie TAT en Fokker 28 ou Fokker 27 via Rodez ou Castres[8]. La TAT avait confié l'exploitation de la ligne Albi-Castres-Paris Orly en Fokker 28 de 1994 à 1995 à la compagnie MID Airways (code OACI : MID, code IATA : MI , indicatif radio : MID AIRWAYS) basée sur l'aéroport de Castres et qui avait été créée pour cette convention d'exploitation de la ligne pour le compte de la TAT[9].
L’aérodrome dispose d’une pistebitumée orientée est-ouest (09/27), longue de 1 560 mètres[11] et large de 30. Elle est dotée :
d’un balisage diurne et nocturne (feux haute intensité) ;
d’un indicateur de plan d’approche (PAPI) pour chaque sens d’atterrissage ;
d’un système d’atterrissage aux instruments (ILS) pour le sens d’atterrissage 09
Sachant que le circuit automobile traverse la piste, lorsqu’il est utilisé, la longueur de la piste est réduite a 1200m
Prestations
L’aérodrome n’est pas contrôlé mais dispose d’un service d’information de vol (AFIS). Les communications s’effectuent sur la fréquence de 118,950 MHz. Il est agréé pour le vol à vue (VFR) de nuit et le vol aux instruments (IFR).
S’y ajoutent :
une aire de stationnement de 12 000 m2 ;
une aérogare de 120 m2 (capacité de traitement de 30 000 passagers par an) ;
↑CV de Bernard BENETTI, Pilote de Ligne Aviation d'affaires. OPL BE90 chez ANAX Aviation - Capitole Air Transport entre avr. 1989 - déc. 1989 (9 mois), basé à Toulouse Blagnac LFBO. Spécificité OPL BE90 - BE100 en transports privés - Evacuations sanitaires - Transport d'organes - Ouverture de ligne privé Albi>Grenoble>Albi.
↑Lorsque le circuit automobile est actif, annoncé par NOTAM, la longueur est réduite à 1 200 mètres.
↑N.B. : les informations aéronautiques contenues dans cette section sont citées sans garantie de mises à jour régulières. Seules les informations publiées par le Service de l'information aéronautique (SIA) et/ou le gestionnaire de l’aérodrome peuvent être utilisées pour la navigation aérienne.