Linas est une commune située dans le département de l'Essonne, au sud de l’Île-de-France. Elle est implantée au carrefour de la route de Paris à Orléans (RN 20) et de la Francilienne (N 104). Ces axes routiers reçoivent de grands flux de circulation, ayant un impact important sur la commune. Le territoire se présente donc comme un espace fragmenté en raison de la présence d’infrastructures routières constituant de véritables barrières physiques et partageant le territoire. Le territoire de Linas se situe dans la région du Hurepoix.
La commune est arrosée par la Salmouille qui rejoint plus bas la vallée de l'Orge. La Sallemouille est également appelée Buisson ou Buthion dans des titres du Moyen Âge[12].
Relief et géologie
Son relief est relativement accidenté, l’altitude variant de soixante mètres à cent soixante mètres.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Brétigny-sur-Orge à 4 km à vol d'oiseau[15], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 628,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Statistiques 1991-2020 et records BRETIGNY_SAPC (91) - alt : 78m, lat : 48°36'01"N, lon : 2°19'33"E Records établis sur la période du 01-02-1947 au 03-12-2023
Source : « Fiche 91103001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Au , Linas est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[21]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Lieux-dits, écarts et quartiers
Le plateau de Saint-Eutrope et les coteaux boisés, situé au sud-ouest de la commune, est occupé par l'autodrome de Linas-Montlhéry ainsi que par des espaces boisés et culmine à 140 mètres d’altitude. La butte de Montlhéry, située au nord, en dehors des limites communales, marque le paysage tout en donnant une identité au site. C’est un repère visible dans le faisceau des vues de la RN 20 et de la Francilienne. La vallée de la Salmouille représente, du nord-ouest vers le sud-est, d’amont en aval, un talweg relativement large, qui s’élargit en rejoignant l’Orge. En prolongement de la plaine légumière de Marcoussis, la vallée apparaît à cet endroit comme un large corridor privilégié pour l’agriculture.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 49,2 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 7,24 % d'espaces ouverts artificialisés et 43,46 % d'espaces construits artificialisés[24].
Toponymie
Linais, Limaias en 936, Linæ, Linays, Linax en 1384[25].
Le nom de la ville viendrait du lin, qui y aurait été cultivé[26],[27].
Le lieu était auparavant appelé Linais, il fut cité en 936 dans une charte de Louis IV.
La commune fut créée en 1793 sous le nom de Linois, l'orthographe actuelle fut introduite en 1801 dans le bulletin des lois[28].
Histoire
Un aspect particulier de Linas est sa position sur un axe de circulation très passager de longue date. De nos jours appelé la N 20, cette voie reliant Paris à Étampes et au-delà à Orléans ou à Pithiviers suit à peu près la route de la Gaule pré-romaine desservant les mêmes villes ; les romains ne firent qu'en reprendre le tracé[29],[Note 4]. C'est aussi une partie de la via Turonensis, branche la plus septentrionale du chemin de Compostelle en France[Note 5].
Antiquité
Des fouilles sous et autour de l'église de Linas ont révélé une nécropole datant du Bas-Empire romain (IIIe siècle à Ve siècles) et du haut Moyen Âge (Ve au Xe siècles), ainsi que des vestiges allant de la période gallo-romaine au XVIIe siècle[30].
L'histoire de Linas est étroitement dépendante de celle de Montlhéry, depuis la création en 991 du château de Montlhéry, qui surplombe et domine le village de Linas. Linas joue le rôle de faubourg, au-delà des remparts de la ville de Montlhéry et de la porte Baudry.
En 1207, l'évêque de ParisOdon de Sully veut accroître le culte dans l'église Saint-Vincent de Linas (l'église de Linas, dédiée à saint Vincent, le sera finalement à saint Médéric sous le nom de Saint-Merry, après l'installation du chapitre à Linas). Il y installe des chanoines de la collégiale de l'église Saint-Marcel de Paris[31]. Une collégiale est bâtie à Linas, dont il reste la base du clocher et une partie du chœur à chevet plat[32].
Subséquemment à l'installation des chanoines, c'est donc aussi au XIIIe siècle que la seigneurie de Linas, qui jusque-là était entièrement aux mains de seigneurs laïcs, fut partagée en trois seigneuries : celle de la Roue, qui a possédé des fiefs en commun avec l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ; celle de Guillerville[Note 6], et celle du chapitre des chanoines du prieuré Saint-Merry[Note 7],[Note 8]. Quelques anciens documents nomment le chapitre de cette collégiale "Monsieur Saint-Merry de Linas", faisant ainsi d'une communauté un seigneur à part entière et ce en accord avec ce que cette communauté représentait en droit féodal[31],[34].
La collégiale, seigneur ecclésiastique de Linas, n'a guère bénéficié de donations ; elle s'est pourvue de revenus principalement par des achats, sauf pour les prébendes données par l'évêché. Au XIIIe siècle, le temps est passé des grandes créations de monastères : les dons sont davantage dirigés vers les ordres mendiants et vers les pèlerinages et les croisades. En tant que seigneur ecclésiastique, le chapitre percevait le cens, et en tant qu'église, il percevait les dîmes. Bien souvent, les seigneurs laïcs avaient fait main basse sur les dîmes, et il était interdit d'en faire commerce. Une exception se fit là : le , le pape Innocent IV autorise le chapitre à racheter les dîmes à des laïcs d'autres paroisses, sous condition de l'assentiment des curés et des diocésains et également sous condition de restituer ces dîmes aux diocésains si ceux-ci les réclament[31].
Il existait à Linas, comme dans de nombreux endroits du royaume, une léproserie[Note 9], signalée déjà en 1161 dans une ordonnance de Renaud, évêque de Meaux, et qui apparaît encore dans une carte de l'archevêché de Paris de 1706. Cette carte montre que la léproserie se tenait le long de la voie romaine, au sud de Linas. Elle était une seigneurie ecclésiastique, répondant à l'évêque par l'intermédiaire d'un vicaire qui l'inspectait régulièrement. Les procès-verbaux de ces visites indiquent que la maladrerie de Linas, bien pourvue en propriétés de toutes sortes, était parmi les plus riches maisons[36].
Il existait autrefois à Guillerville une chapelle de Sainte-Catherine, dont les fondations ont été transférées à l'église Saint-Merry de Linas[12].
À Linas, il y avait aussi le membre de Linas qui faisait partie de la commanderie du Déluge. Le membre de Linas était la propriété de Jehan de Choisy, chevalier de Brunoy, qui vendit le tiers en aux Hospitaliers[39].
Époque moderne
La commune a formé un district, aujourd'hui dissout, avec la commune de Montlhéry, chef-lieu de canton.
Le caractère riverain de la route de Paris à Orléans (RN 20) a centré l'activité sur l'hébergement de voyageurs ou de transporteurs (relais de poste). Une activité de maraîchage, autorisée par la qualité des sols, stimulée par les besoins de la région parisienne proche, profitait largement du fumier laissé par les chevaux. La construction du chemin de fer entre Paris et Orléans amena la ruine des relais et la disparition des métiers artisanaux (tels que les maréchaux-ferrants).
Le XXe siècle voit la construction d'un anneau de vitesse de 2,5 km (1924) sur le territoire de la commune, complété ensuite d'un circuit routier de 6,5 km. Appelé « autodrome de Linas-Montlhéry », ce sera un haut-lieu de la compétition automobile, motocycliste et cycliste, en France comme dans le monde. La course des 1 000 kilomètres de Paris est emblématique de ses activités. Entre 1925 et 1939, 86 % des records mondiaux y sont battus[40]. Dans les années 1930 et après-guerre, l'anneau de vitesse et le circuit routier sont utilisés pour des essais de prototypes, parfois dans le plus grand secret, notamment par Citroën, qui y a installé une station d'essai[40].
De à , l'autodrome fait fonction de camp d'internement[41] pour des tziganes et des nomades[42], sous la direction notamment d'Edmond Bertaux ; les hébergements militaires servent aux prisonniers[43]. Ce camp était « dans l'enceinte de l'autodrome »[44], vraisemblablement situé à l'endroit qui accueille aujourd’hui le 121e régiment du train[45].
Raymond Gureme fait partie des internés, il s'échappe, est repris et rejoint de nouveau un camp, dont il revient. Grâce à une journaliste qui ouvre les archives, il écrit un livre témoignage citant ceux qui ne sont pas revenus, dont des enfants et des bébés[46] : "Il y avait eu huit naissances dans le camp : six bébés sont morts de faim, les deux autres ont brûlé à Dachau".
Au cours des années 1950, la route nationale 20 qui passait dans le centre du village a été déviée à l'ouest de l'agglomération.
Une petite partie des terrains de sport du Centre national du rugby de Marcoussis est sur la commune de Linas.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton d'Arpajon de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, elle intègre le canton de Montlhéry[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
En 2020[49], Linas est également membre du Forum métropolitain du Grand Paris, du syndicat intercommunal de la région de Monthléry (SIRM) et du syndicat de l'Orge, de la Rémarde et de la Prédecelle (SyORP), qui sont des syndicats mixtes ou des syndicats intercommunaux, dépourvis de fiscalité propre et financés par des contributions de leurs membres.
La ville y est représenté par des conseillers municipaux.
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Élections municipales de 2020 dans l'Essonne : au second tour, cinq listes étaient en lice: Celle menée par Christian Lardière (DVD) remporte la majorité des voix, avec 42,26 % des suffrages exprimés, suivie par les listes de Ludovic Hertz (DVD, 25,87 %), Rui Matias (DVG, 14,63 %) — qui avait le soutien de l'ancien maire déclaré inéligible François Pelletant[60] — Mireille Cuniot-Ponsard (DVG, 11,63 %) et d'Éric Fievet (5,62 %), l'abstention s'étant élevée à 59,36 %[61].
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[74].
En 2022, la commune comptait 7 310 habitants[Note 10], en évolution de +6,22 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,5 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 460 hommes pour 3 353 femmes, soit un taux de 50,79 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,98 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[76]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
0,5
4,6
75-89 ans
5,8
12,1
60-74 ans
13,5
20,6
45-59 ans
20,7
19,5
30-44 ans
21,8
21,4
15-29 ans
18,4
21,3
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[77]
Au-delà de l'enseignement primaire, les élèves peuvent poursuivre leur scolarité au collège public Paul-Fort à Montlhéry, puis soit au lycée public Edmond-Michelet à Arpajon, soit au lycée Corot de Savigny-sur-Orge. Il existe également des collèges et lycées privés.
Loto de la Caisse des écoles : 1er vendredi de février à l'espace Carzou. Ce loto est organisé par la Caisse des écoles de Linas.
Carnaval de Bineau : début avril, samedi après-midi (centre-ville et parc de la Source). Le défilé de Bineau est une coutume de la région. Les enfants défilent dans le centre-ville de Linas avec Bineau. Ensuite, Bineau est brûlé dans le parc de la Source.
Fête de la peinture (généralement en mai).
Fête de Linas : dernier week-end de juin. Elle est couplée avec la fête des enfants des centres de loisirs. Elle se déroule dans le centre-ville, elle se compose d'une brocante, d'une fête foraine, d'animations festives et se termine par un feu d'artifice tiré de la mairie.
Spectacle Son et Lumière : à partir de 22 h 30 au COSOM de Linas. La troupe du 14-Juillet organise chaque année un spectacle son et lumière sur un thème différent.
Fête des associations : 1er dimanche de septembre de 14 h à 18 h , place de la Mairie. Cette fête regroupe le 1er dimanche de septembre une grande partie des associations linoises. Plusieurs démonstrations sportives et culturelles se déroulent sur le podium durant cet événement.
Salon des plaisirs d'aiguille : 1er week-end d'octobre à l'espace Carzou, salle de la Lampe et salle de la Châtaigneraie. Ce salon regroupe les passionnés de broderie. Deux jours des démonstrations de brodeuses, des stands pour acheter du matériel, des expositions de travaux réalisés par l’association Linas Point de Croix et les exposants. Entrée payante.
Carrefour des arts : dernier week-end de novembre à l’espace Carzou. Le Carrefour des Arts est une exposition de peintres et sculpteurs sélectionnés en amont par l’association du Carrefour des Arts. Chaque année pour le salon, l’association du Carrefour des Arts reçoit un invité d’honneur. Le fil rouge (un métier d’art) est présenté chaque année lors de cette exposition.
Marché de Noël : 1er week-end de décembre sur la place de la Mairie. Une quarantaine d’exposants propose différents produits artisanaux.
La commune est le lieu de diffusion de RadioLSL, radio destinée à une population jeune diffusant de la musique généraliste en continu, ainsi que de LinasJazz, webradio diffusant du jazz et des informations locales 24h/24[réf. nécessaire].
Économie
Le taux de chômage à Linas est de 8,3 %[Quand ?]. Les revenus moyens sont très nettement au-dessus de la moyenne nationale avec 22 377 €/an. Le prix de l'immobilier est légèrement au-dessus de la moyenne nationale avec 3 362 € le mètre carré en vente et 15,38 € le mètre carré en location[Quand ?].
Emplois, revenus et niveau de vie en 2007
En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 184 €, ce qui plaçait Linas au 1 188e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[81].
La mairie telle qu'elle fut construite en 1846 ne différait pas fondamentalement du bâtiment actuel (bâtiment moins haut, toit nu et sans ouvertures). C'est en 1902, sous le mandat d'Ernest Pillon, que la mairie acquiert son aspect moderne. L'école déménage dans de nouveaux locaux, la partie gauche se transforme en une salle de réunion et les bureaux sont aménagés sur la droite du bâtiment. Dès lors, n'interviendront que peu de modifications jusqu'en 1973, année où la mairie fait peau neuve. Les services administratifs de la mairie comptent à cette époque trois personnes ; ils s'accroissent notablement. Le premier étage de la mairie accapare de nouveaux bureaux, au détriment des logements des instituteurs.
Les premières mentions écrites qui font état de la paroisse et de l'église de Linas datent de 936 (une petite abbaye de laquelle dépendent vingt ménages au village de Linas). Le nom de Saint-Merry viendrait quant à lui du fait que l'abbaye aurait reçu de Saint-Merry de Paris quelques reliques du saint à la suite de la translation de son corps en 884. Elle devient par là même une église de pèlerinage. Les sources deviennent plus précises à partir du XIIIe siècle, époque à laquelle l'église devient une collégiale. La reconstruction de l'église aurait eu lieu dans le courant du XIIIe siècle. Au XVIe siècle, après les destructions de la guerre de Cent Ans, le chœur de l'édifice est remanié et très largement reconstruit. Au milieu du XIXe siècle, l'église tombant en ruine est démolie puis reconstruite sur le style du chœur. L'église a été classée aux monuments historiques le [87]. Le clocher de l'église Saint-Merry des XIIe et XIIIe siècles a été classé aux monuments historiques le [88].
Le patrimoine des communes de l'Essonne, t. 2, Paris, Éditions Flohic, , 1053 p. (ISBN2-84234-126-0), « Linas », p. 783–791
Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Au sujet des chemins de pèlerinage, noter que "chemin Remi", caminus romeius ou romeus ou romevus, vient du latin médiéval et signifie "chemin du pèlerin" et non pas "chemin romain".
↑1626 : mort de Hiérosme Lemaistre, seigneur de Bellejambe et Guillerville.
↑1725 : Jean Pernet, vicaire de Verdun, obtient la prébende de Muidebled, doyen du prieuré de Linas[33].
↑En 1254, une charte de donation d'un arpent de vigne au chapitre de la collégiale, mentionne que cette terre est sujette à un cens dû à la léproserie de Linas[35].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Julien Monier, « Le Plateau de Saclay ne veut pas intégrer l’agglo géante : Réunis pour leur conseil d’agglomération jeudi dernier, les élus du Plateau de Saclay se sont prononcés à l’unanimité contre le projet d’intercommunalité de 800 000 habitants de Massy à Versailles », Essonne Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Municipales en Essonne : un maire rayé des listes, une étiquette convoitée et une disparition : À Linas, le torchon brûle entre le maire sortant et son prédécesseur devenu inéligible. À Vigneux-sur-Seine, les écolos dénoncent l’utilisation de l’étiquette EELV par la majorité. Et à Evry-Courcouronnes, la campagne est endeuillée », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Linas 91310 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
↑Gérald Moruzzi (avec Sébastien Morelli), « Essonne : la chute du maire de Linas confirmée par la Cour de cassation : La plus haute juridiction française a confirmé ce mardi les peines prononcées à l’encontre de François Pelletant pour escroquerie, prise illégale d’intérêt et travail dissimulé. À trois mois des élections, l’élu tombe du fauteuil qu’il souhaitait conserver », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Malgré tout, François Pelletant ne désarme pas et ajoute que son avocat a « préparé un recours devant la Cour européenne » et qu'il sera déposé « sans tarder », sans toutefois préciser qu'il n'aurait rien de suspensif quant à cette décision de justice. Candidat déclaré à sa propre succession, il se voit mener campagne malgré tout ».
↑Gérald Moruzzi, « Linas : acculé, le maire déclaré inéligible démissionne : Deux jours après la décision de la Cour de cassation, qui a confirmé sa peine d’inéligibilité pour trois ans, François Pelletant a informé ses agents qu’il quittait ses fonctions. Le nouveau maire sera élu au sein du conseil municipal jeudi prochain », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ).
↑Florian Garcia, « Linas : à nouveau éligible après sa condamnation, l’ex-maire François Pelletant a « bien l’intention de revenir » : Un arrêt de la cour d’appel de Paris a raccourci la période d’inéligibilité de l’élu, condamné en 2018 dans une affaire d’escroquerie. Il revient avec une ambition : reconquérir la mairie en 2026 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gérald Moruzzi, « Linas : Pascal Waill élu maire, l’ombre de François Pelletant plane toujours : Celui qui était jusqu’alors 1er adjoint à François Pelletant a été élu ce jeudi soir pour lui succéder. Ce dernier, inéligible pour trois ans, compte travailler aux côtés du nouveau maire, ce que dénoncent ses détracteur », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Le quorum nécessaire au scrutin étant réuni, Pascal Waill, jusqu'alors 1er adjoint à l'urbanisme et au développement durable, a été élu maire de cette commune d'environ 6 900 habitants, avec 18 voix sur 28 et sans effusion particulière, outre une salve d'applaudissements ».
↑Gérald Moruzzi, « Victorieux à Linas, Christian Lardière veut écrire une nouvelle page pour la commune : Agé de 57 ans, cet opposant historique à l’ex-maire inéligible François Pelletant sera élu maire vendredi soir, lors du conseil municipal d’installation. », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Gérald Moruzzi, « A Linas, un premier conseil municipal apaisé : Pendant deux mandats dans l’opposition de l’ex-maire François Pelletant, Christian Lardière, 57 ans, officie désormais à la tête de cette ville de 6900 habitants », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Pas d'esclandre, pas de brouhaha, ni de départ précipité dans un tourbillon de feuilles autour de Christian Lardière, le nouveau maire (LR) de Linas, qui a rassemblé dimanche dernier 42,25% des suffrages exprimés avec sa liste « Linas avant tout ».