Village gaulois dès 285 av. J-C, lieu de naissance de saint Wulfram vers l’an 640, le domaine est ensuite offert aux seigneurs méritants par les rois de France. Ruinée par les Anglais au XIVe siècle, elle est rebâtie et fortifiée par Louis Malet de Graville au XVe siècle, dotée d’une des plus importantes foires franciliennes.
Centre agricole et commerçant, sur le passage de la route de Lyon jusqu’au XVIIIe siècle, elle perd peu à peu de son intérêt à mesure que les axes routiers et ferroviaires s’en écartent.
Elle devient alors dès le milieu du XXe siècle un lieu de villégiature pour les Parisiens et les artistes, dont Jean Cocteau et Christian Dior. C’est aujourd’hui un pôle touristique important du département, la capitale des herbes aromatiques, à l’environnement préservé entre province et agglomération parisienne.
La commune occupe un territoire arqué long de neuf kilomètres sept cents d’ouest en est et large de quatre kilomètres du nord au sud, totalisant une superficie de trois mille trois cent quatre-vingt hectares.
Ville d’importance historique, touristique et gastronomique pour le département, Milly-la-Forêt est située à cinquante-deux kilomètres au sud-est de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, vingt-six kilomètres au sud-est d’Évry[3], vingt-trois kilomètres au sud-est d’Étampes[4], trente-huit kilomètres au sud-est de Palaiseau[5], treize kilomètres au sud-est de La Ferté-Alais[6], vingt-trois kilomètres au sud de Corbeil-Essonnes[7], vingt-six kilomètres au sud-est d’Arpajon[8], trente kilomètres au sud-est de Montlhéry[9], trente-six kilomètres au sud-est de Dourdan[10] et seulement treize kilomètres au nord-est de Malesherbes[11] et dix-sept kilomètres à l’ouest de Fontainebleau[12]. Quelques communes homonymes sont réparties sur le territoire. Milly est à deux cent cinquante-sept kilomètres à l’ouest[13], Milly-sur-Thérain à cent vingt-sept kilomètres au nord-ouest[14], Milly-sur-Bradon à deux cent vingt-neuf kilomètres au nord-est[15] et Milly-Lamartine à deux cent quatre-vingt-trois kilomètres au sud-est[16].
Hydrographie
La commune est traversée en son centre par la rivière l’École qui entre sur le territoire par le sud-est en matérialisant la frontière avec Oncy-sur-École et remonte droit au nord. Elle se dédouble dans le bois situé derrière le château pour former une île et alimente les anciennes douves avec un bras mort. Le cours poursuit vers le nord, sur la rive droite est installée une station d’épuration des eaux. Le ruisseau du Coul’ d’Eau prend sa source à l’entrée de la rue Notre-Dame et remonte en souterrain vers le nord, le ruisseau éponyme alimente le lavoir puis se jette dans la rivière après un parcours de cent cinquante mètres. Un petit lac, nommé le Coudret marque la fin de la traversée de Milly-la-Forêt par la rivière, deux étangs se forment dans les cuvettes en centre-ville, devant le château et au cœur du quartier pavillonnaire. Un bras mort artificiel a été creusé sur la rive droite pour alimenter l’ancien lavoir de la Bonde. Quatre ponts permettent de traverser le cours d’eau, d’amont en aval, sur la rue du Général-de-Gaulle, à la frontière avec Oncy-sur-École, le deuxième rue Langlois face au lavoir, le troisième rue Léopold-Bédu et le dernier sur la rocade nord. Au nord, la rivière marque la frontière avec Moigny-sur-École.
Relief et géologie
Située au point le plus resserré de la vallée de l’École qui traverse la commune du sud au nord par le centre-ville, le terrain occupé par la commune s’étage entre soixante mètres et cent trente-cinq mètres d’altitude. L’ensemble du centre-ville se trouve au point le plus bas, au niveau de la vallée relativement encaissée de la rivière, le terrain s’élève assez rapidement au nord-est avec la butte du Monceau et le début de la platièresablonneuse de Fontainebleau et du massif des Trois-Pignons, l’altitude de cent trente mètres étant atteinte à seulement deux kilomètres à l’est du lit de la rivière. Il s’élève aussi rapidement à l’ouest sur la fin du plateau de Beauce séparant les vallées de l’École et de l’Essonne, l’altitude de cent mètres est atteinte seulement un kilomètre à l’ouest du lit de la rivière dans la forêt. Le village est ainsi installé au point le plus resserré de la vallée, elle s’élargit ensuite vers le nord.
Le sous-sol milliacois est caractéristique du Gâtinais, constitué de sable blanc surmonté de calcaire et de blocs de grès érodés[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Courdimanche-sur-Essonne à 7 km à vol d'oiseau[20], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 594,8 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Neuf dixièmes du territoire communal ont conservé leur caractère campagnard et naturel composé pour moitié de champs cultivés et de forêt, notamment la forêt de Milly et la forêt des Trois-Pignons. Les berges de l’École sont aussi dans leur majeure partie restées à l’écart de l’urbanisation et présentent un réseau d’étangs et ruisseaux. Sur les boulevards, les plantations de tilleuls, marronniers et platanes en mail matérialisent la position des anciens remparts et ceinturent aujourd’hui le centre-ville.
Au , Milly-la-Forêt est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[28].
Elle appartient à l'unité urbaine de Milly-la-Forêt[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[29],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30],[31].
L'occupation des sols montre la nette prédominance des forêts sur les terres arables et les zones urbanisées. Les forêts occupent à elle seule 49,3 % soit près de la moitié de la surface communale. Elles sont constituées majoritairement de feuillus.
Morphologie urbaine
La totalité des constructions sont implantées sur à peine sept pour cent du territoire au centre sud, le quart sud-ouest est intégralement consacré à l’agriculture comme l’arc entourant la route de Fontainebleau et la route de Corbeil d’est au nord. Enfin, le quart nord-ouest est couvert de la dense forêt communale et le quart nord-est par la forêt des Trois-Pignons, prémices de la vaste forêt de Fontainebleau.
Lieux-dits, écarts et quartiers
L'espace urbain n'étant pas très étendu, aucun quartier ne se détache vraiment. Cependant, les boulevards plantés installés à l'emplacement des anciens remparts marquent encore l'emplacement du centre-ville historique. Les habitations à l’extérieur sont ainsi placées dans les faubourgs, faubourg de Melun au nord, de Paris et Saint-Pierre à l'ouest, de Fontainebleau à l'est et Saint-Blaise au sud. La rocade au nord marque aujourd’hui l'extrémité de l'urbanisation. Trois zones d’activités sont implantées à l'écart du centre-ville, le Chênet à l'ouest, la Guichère à l'est et la Maison Blanche au nord.
Au XVIIe siècle, plusieurs hameaux dépendant de Milly étaient encore cités, ils sont pour certains encore mentionnés dans le nom des rues, tel le Rousset et Saint-Pierre sur la rive gauche de la rivière, Saint-Laurent à proximité de l'actuelle zone d'activité nord et à l'ouest. Les lieux-dits le Tertre, le Corbeau, la Grange Rouge et le Rove sont encore occupés par des fermes en exploitation.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 2 359, alors qu'il était de 2 332 en 2013 et de 2 247 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Milly-la-Forêt en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,1 %) supérieure à celle du département (1,6 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Site commercial important, Milly est ainsi au carrefour de nombreuses voies routières : Cette RD 948 se poursuit au sud-ouest pas la route départementale 410 vers Malesherbes et au sud-est par la route départementale 16 en Seine-et-Marne vers Nemours. Au nord-ouest part la petite route départementale 105 qui permet de rallier la vallée de l’Essonne à La Ferté-Alais.
Milly-la-Forêt est enfin placée sur le tracé de la longue route départementale 837 qui parcourt tout le sud du département entre Milly et Étampes et se prolonge ensuite à l’ouest vers Dourdan sous le nom de route départementale 836 et les Yvelines où elle devient RD 936, elle mène aussi à l’est de Milly vers l’est à Fontainebleau sous le numéro RD 409. Fortement fréquentée, cette RD 837 a été déviée du centre-ville et forme sur trois kilomètres la rocade nord, trois giratoires matérialisant les entrées de ville. Enfin, au nord-est se trouve la route départementale 372 qui garde le même numéro en Seine-et-Marne et mène vers Melun. Elle est aussi le point de départ de la route départementale 1 vers le sud-ouest et de la route départementale 142 vers le sud-est.
Mis à part ces axes locaux, la commune est restée à l’écart des axes majeurs, l’autoroute A6 est ainsi à sept kilomètres plus à l’est.
Pour l'accès aux transports en commun, les garesRER les plus proches sont celles de Maisse sur la ligne D du RER, à six kilomètres à l’ouest, de Buno-Gironville à huit kilomètres au sud-ouest ou de Boutigny, toujours sur la même ligne, à huit kilomètres au nord-ouest.
Le premier nom du domaine était Maurillac en gaulois, Mauriliaco sur une pièce de monnaie mérovingienne[37], devenu Maureliacum, Melliacum en 667, Milliacum en latin[37]. Le toponyme Milly est relativement courant, il se rapporte le plus souvent à la présence antique d’une villa rustica possédée à l’époque gallo-romaine par un certain Milius ou Emilius. Ici, le nom fut importé en 1080 par le chevalier Adam de Milly, originaire de Milly-en-Beauvaisis et premier seigneur du lieu. Mais une charte datant de 651 mentionnait déjà l’appellation Melliacus. Au XIIIe siècle fut ajoutée la précision du lieu, Miliacum in Gastineto en 1267[37], donnant Milly-en-Gâtinais sans que ce ne soit officialisé. Sur requête du conseil municipal[réf. nécessaire] et par décret du , il fut remplacé par Milly-la-Forêt[38], alors considéré plus « touristique » et pour la différencier de son homonyme Milly en Normandie[réf. nécessaire].
Au VIIe siècle, le domaine alors appelé Maurillacum appartenait à un certain Fulbert Ier, officier dans l’armée de Dagobert Ier, c’est ainsi que ce roi fut sacré en l’an 629 dans ce qui était alors le château de Forest. Le fils de ce Fulbert naquit en 647 et fut connu sous le nom de Wulfram de Sens. Reçu en 665 à la cour du roi Clotaire III et de la reine Bathilde, elle le persuada d’entrer dans les ordres. Cette même reine Bathilde œuvra à la création d’un Hôtel-Dieu dépendant de l’abbaye de Chelles. En 685, il légua alors la terre de Milly à l’abbaye de Saint-Wandrille de Fontenelle pour partir évangéliser la Frise, il devint ensuite archevêque de Sens. Charles Martel récupéra ces terres à la mort du saint, Milly entrait pour la première fois dans le domaine royal français.
Vers 860, la province de Gâtinais revint au comte d’Anjou, le domaine de Milly sortit du giron royal. Mais en 1068, Foulque le Rechin rendit la terre à Philippe Ier de France, le domaine fut alors cédé aux seigneurs méritants par le roi. Le premier d’entre eux fut Adam de Milly qui reçut le titre en 1080, son père étant alors vicomte de Sens. Vers 1100, sa veuve Élisabeth donna une partie du domaine située sur l’actuelle commune de Villiers-en-Bière au prieuré de Longpont. La famille de Milly obtint ses armoiries et sa devise en 1214 lorsque ses seigneurs Pierre et Guillaume de Milly se battirent au côté de Philippe Auguste pour défendre le royaume. En 1136, Guillaume de Milly donna ses terres à l’Église, ce qui permit la construction de la chapelle Saint-Blaise. En 1147, une nouvelle donation fut faite à l’abbaye de Barbeau. Un second Guillaume de Milly fit un nouveau don en 1175 à l’abbaye de Longpont avant d’épouser en 1180 Agnès de Nemours et de partir pour la cinquième croisade.
En 1283 et 1284, le roi Philippe III le Hardi vint régulièrement chasser à Milly. Le domaine passa de main en main jusqu’en 1286 où Philippe le Bel l’offrit à son chambellanHugues II de Bouville, le domaine comprenant alors le château de Forest et les terres de Mondeville et surtout l’érection en baronnie-pairie. En 1287, par la cession par Estienne de Sully des terres, Hugues de Bouville devint propriétaire de la totalité du domaine. Au début du XIVe siècle, il fonda le chapitre de Notre-Dame, confirmé en 1304 par l’archevêque de Sens Estienne Besquart. En 1320, Blanche de Bouville épousa au château Olivier de Clisson devant le roi Philippe le Long. En 1330, les paroisses de Saint-Pierre et de Notre-Dame furent réunies. En 1337, la terre appartenait à un certain Guillaume de Meullent, puis à son frère Jean de Meulan, évêque de Meaux, de Noyon puis archevêque de Paris. En 1356, à la suite de la défaite de Poitiers, la ville fut ravagée par des pillards et en partie rasée par les Anglais. En 1371, ce sont les troupes d’Édouard de Woodstock qui prirent la ville. Le , Charles V échangea la châtellenie de Milly avec Robert de La Haye contre la baronnie de Néhou dans la Manche[39]. En 1373, Isabelle de Meulan accorda aux Milliacois le droit de chasse sur les terres de la paroisse.
Cette reconstruction se fit autour du quartier juif, communauté importante localement, à l’origine de la prospérité commerciale du bourg. En 1495, l’amiral de Graville institua une maîtrise à la collégiale Notre-Dame, complétée en 1497 par une ferme à Nangeville. Milly était alors le premier relais sur la longue route royale de Paris à Lyon, elle disposait donc d’un relais de poste. En 1598, Henri IV qui séjournait à Fontainebleau descendit à l’hôtel du Lion d’Or place du marché. À la mort de Gabrielle d'Estrées, il continua à passer par Milly, sur la route de Malesherbes pour se rendre chez sa maîtresse Henriette d’Entragues. L’importance commerciale de la commune décrut dès le XVIIe siècle lorsque Louis XIV décida de dévier la route de Paris à Lyon par Fontainebleau. En 1759, l’hôtel-Dieu fut reconstruit, mais en 1787, il ne disposait plus que de six lits. En 1781, le 19 août puis le 17 septembre, deux orages entraînèrent des inondations dans le faubourg Saint-Pierre. En 1792, les biens de l’hôtel-Dieu furent confisqués.
Histoire contemporaine
En 1831, au cours de la seconde pandémie de choléra, trente-neuf Milliacois moururent des suites de la maladie. En 1857 fut institutionnalisée la fête patronale communale Saint-Pierre.
Durant la Guerre franco-allemande de 1870, des combats eurent lieu entre des francs-tireurs et les troupes prussiennes le , des habitants furent pris en otage et rendus contre une rançon de vingt mille francs-or. En 1871, une kommandantur fut installée dans le château.
Le fut inauguré l’hôtel de ville.
L’eau courante fut installée en ville le avec la construction d’un château d’eau sur l’actuel boulevard du Maréchal-Joffre.
En 1915, les premier et quatrième régiments de zouaves installèrent leur centre de formation à Milly-la-Forêt avec près de trois mille soldats. En 1917, le centre d’instruction de Milly reçut les troupes américaines.
L’année 1923 vit la halle bénéficier d’un classement aux monuments historiques, suivie en 1926 par la collégiale. Le se tint la Fête d’aviation de Milly.
Le fut fermée la ligne de tramway vers Melun.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la plaine de Chanfroy, dans le massif des Trois-Pignons fut le théâtre d’exécutions d’otages perpétrées par la Gestapo de Melun. Le , vingt-deux détenus y furent abattus, suivis le 17 août de quatorze camarades. Les corps ne furent retrouvés que le par des soldats américains.
La ligne du CGB fut fermée le mais l’exploitation entre Maisse et Milly perdura jusqu’en 1953[41]. E
Tous les ans depuis 1996, Milly-la-Forêt accueille le marché de l’herboriste : un week-end entier dédié aux plantes qui ont fait la réputation du bourg. Car cette commune de l’Essonne, nichée dans le parc naturel régional du Gâtinais français, est la capitale historique des herbes médicinales[43].
Cette intercommunalité succède à l'ancien district de Milly-la-Forêt créé le [47],[48]
Tendances politiques et résultats
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L’analyse des derniers résultats électoraux de Milly-la-Forêt démontre une vie politique et un électorat majoritairement et relativement fortement ancrés à droite. En 2007, les Milliacois ont ainsi plébiscité le candidat Nicolas Sarkozy, lui donnant dix points de plus que la moyenne nationale (53,06 %[49]) mais votant de manière moins marquée pour le député sortant Franck Marlin (54,99 % sur la circonscription[50]).
Cette tendance au vote de droite s’est aussi manifestée en 2004, à l’encontre des résultats nationaux des élections européennes, régionales et cantonales, remportées par la gauche au plan national mais où les candidats UMP arrivèrent en tête à Milly-la-Forêt, le conseiller général remportant une plus large victoire sur la candidate socialiste que dans le reste du canton (62,40 %[51]). De la même manière, le maire sortant UMP pourtant opposé à une liste divers droite dissidente fut réélu dès le premier tour avec le score de 61,12 % des votants. Le relatif conservatisme des Milliacois intervint aussi lors des deux référendum sur des questions européennes, les électeurs rejetant le Traité de Rome en 2005 à 51,73 % et le Traité de Maastricht en 1992 à 56,28 %[52]. Ces résultats sont par ailleurs fortement significatifs au vu de la relativement importante participation à l’ensemble des scrutins, toujours proche ou supérieure à 60 %, exception faite de l’élection européenne de 2004.
L'extrême-droite y est relativement haute, puisqu'elle y surpasse généralement ses scores nationaux. Si Marine Le Pen se classe troisième à Milly-la-Forêt au premier tour de l'élection présidentielle de 2017 (alors qu'elle se classe deuxième au plan national), son score dans la commune (22,44 %) est supérieur à son score national (21,3%). Son score dans la commune au second tour est lui aussi supérieur (37,32 %) à son score sur l'ensemble du territoire français (33,90 %). À la présidentielle de 2012, son score est de 19.35 %, également supérieur à son score national (17,90 %). À la présidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 11.99 %, contre 10,44 % au niveau national. À la présidentielle de 2007, Jean-Marie Le Pen obtient 18,27 %, contre 16,86 % au niveau national.
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
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Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
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Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
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Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
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Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
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Élections cantonales de 2011 : 59,46 % pour Jean-Jacques Boussaingault (UMP), 40,54 % pour Marie-Anne Bachelerie (PS), 44,86 % de participation[65].
Élections municipales
Au premier tour des élections municipales de 2008 : 61,12 % pour la liste UMP menée par le maire sortant François Orcel, qui devance largement celles DVD menée par Éric Zonta (19,66 %) et celle DVG menée par Gérard Meydiot (19,22 %). Lors de ce scrutin, 31,03 % des électeurs se sont abstenus[66].
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Essonne, la liste DVD menée par le maire sortant François Orcel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 485 voix (74,51 % , 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celle DVG menée par Gérard Meydiot qui a recueilli 508 voix (25,48 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 39,54 % des électeurs se sont abstenus[67].
Au second tour des élections municipales de 2020 dans l'Essonne[68], la liste SE-DVD menée par le maire sortant Patrice Sainsard — qui a succédé en 2016 à François Orcel, démissionnaire — obtient 642 voix (38,03 %, 19 conseillers municipaux dont 6 communautaires, devançant largement celles menées respectivement par[69] :
- Vincent Damasiewicz (SE, 459 voix, 27,19 %, 4 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Violaine Papi, ancienne conseillère municipale d'opposition[70] (SE, 363 voix, 21,50 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Catherine Estrade, ancienne maire adjointe[70] (SE, 125 voix, 7,40 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Daniel Steigelmann, ancien conseiller municipal d'opposition[70] (SE, 99 voix, 5,86 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 52,22 % des électeurs se sont abstenus.
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Les établissements scolaires de Milly-la-Forêt sont rattachés à l’académie de Versailles.
La scolarisation se poursuit dans le collège Jean-Rostand. Les plus proches lycées sont implantés à Étampes[88], mais ceux de Fontainebleau sont effectivement plus fréquentés.
Un centre de loisirs appelé le Square aux Enfants accueille les enfants[89], complété par le centre de loisirs intercommunal.
Santé
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La commune est dotée d’un parc des sports équipé d’un gymnase, d’une piste d’athlétisme, de six courts de tennis dont deux couverts de deux terrains de football en herbe dont un d’honneur et un dojo. Une piscine était utilisée, construite durant les années 1970 dans le cadre du programme « Mille piscines », devenue trop onéreuse à l’entretien, elle fut fermée en août 2008. Dix-neuf associations permettent la pratique sportive dans la commune et alentours. Un centre équestre est implanté sur la commune[95]. Un centre de grimpe d'arbres propose soixante parcours dans la vaste forêt communale.
Postes et télécommunications
En 2008, un bureau de poste[96] est implantée en centre-ville.
Justice, sécurité, secours et défense
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[100]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[101].
En 2022, la commune comptait 4 582 habitants[Note 5], en évolution de −1,84 % par rapport à 2016 (Essonne : +2,89 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Site commercial important par sa halle et sa production agricole, située au carrefour d’axes routiers importants, Milly-la-Forêt fut tôt un bourg important à la limite de l’Île-de-France et de l’Orléanais. Dès le premier recensement des personnes intervenu en 1793, la commune comptait déjà mille six cent trente-sept Milliacois. Elle fut promue chef-lieu de canton dès la Révolution, et la population crût rapidement pour atteindre mille neuf cent cinq habitants au début du XIXe siècle. Après une perte de quatre-vingt-dix personnes en six ans, la croissance reprit progressivement, dépassant les deux mille âmes en 1836, insensible à la guerre de 1870 dans sa progression mais connaissant une nouvelle baisse lors du recensement de 1881, en passant de deux mille trois cent six habitants à deux mille deux cent quatre-vingts, puis deux mille deux cent cinquante-quatre en 1891. La progression reprit pour atteindre deux mille trois cent soixante dix-neuf personnes en 1901, toutefois stoppée par les lourdes pertes de la Première Guerre mondiale, la population n’étant plus que de deux mille deux cent vingt-neuf hommes et femmes en 1921. Après un pic en 1926 à deux mille six cent quatorze personnes, elle décrut à nouveau dès 1931, chute aggravée par la Seconde Guerre mondiale pour atteindre le dernier point bas à deux mille cinq cent vingt-trois résidents en 1946, et croître rapidement ensuite, dépassant les trois mille Milliacois en 1962, les quatre mille en 1990 pour atteindre quatre mille sept cent vingt-huit personnes décomptées lors du recensement en 2006. La population étrangère n’a que peu d’impact sur cette progression, elle ne représentait en effet que 4,9 % des Milliacois en 1999[103].
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,4 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 193 hommes pour 2 413 femmes, soit un taux de 52,39 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[104]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,8
8,2
75-89 ans
12,7
21,2
60-74 ans
20,8
20,4
45-59 ans
19,6
17,5
30-44 ans
17,4
14,1
15-29 ans
12,5
17,8
0-14 ans
14,2
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[105]
Milly-la-Forêt est intégrée par l’Insee à la zone d’emploi d’Évry qui rassemble soixante six communes et 271 329 habitants, les Milliacois représentaient 1,7 % de cette population en 1999[109]. Le principal employeur de la commune en 2004 était l’entreprise familiale Daregal, créée en 1887, avec un effectif supérieur à deux cents personnes, loin devant la municipalité et le collège[110], signe de l’activité principale de la commune encore tournée vers la culture d’herbes aromatiques. La population active comptait en 1999 2 091 personnes, dont quatre-vingt-dix étaient agriculteurs et vingt-quatre exploitants, vingt exploitations se répartissant quatre-vingts hectares du territoire, neuf exploitations étant dévolues aux grandes cultures et sept au maraîchage[111]. Comme dans le reste de la région, le secteur tertiaire est cependant majoritaire, concentrant 71,3 % des emplois dont 17,6 % pour les seuls commerces présents en centre-ville.
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2007)
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Ce tissu local permet ainsi à la commune de revendiquer un taux de chômage relativement faible de 8 % en 1999, quatre-vingt-quatre personnes étant à la recherche d’un emploi en 2007[113].
La majeure partie des actifs occupant un emploi appartenaient en 1999 à la catégorie des employés, suivis par les professions intermédiaires puis les cadres. Cette situation permettait aux ménages milliacois de disposer d’un revenu net imposable moyen établi à 21 477 euros en 2005 composé à 63,5 % de revenus salariaux, avec une part de foyers fiscaux non imposés à seulement 35,3 %. Cette situation privilégiée se retrouve dans le tissu immobilier, 78,6 % des résidences étant des maisons particulières, propriétés de l’occupant à 68,5 % et comptant en majorité cinq pièces ou plus[114]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 20 951 euros, ce qui plaçait Milly-la-Forêt au 2 162e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent quarante-cinquième rang départemental[115].
La porte du Moustier de Péronne, vestige du domaine de Fulbert Ier, le colombier du domaine, la croix Saint-Jacques marquant l’emplacement de l’antique église, l’hôtel de ville construit en 1895 et les lavoirs du château, du Coul’d’Eau et de la Bonde complètent ce patrimoine.
Diverses manifestations rythment la vie culturelle communale, dont le salon des Arts créatifs en novembre, le festival de la Bande dessinée en décembre, le salon européen du flacon à parfum le dernier week-end de juin.
Vingt-six associations animent la vie culturelle milliacoise[126].
L’œuvre emblématique de Milly-la-Forêt reste Le Cyclop, projet collectif à l’initiative de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle, sculpture monumentale animée haute de vingt-deux mètres[127] implantée au cœur de la forêt.
La poésieJean des herbes de Milly de Jehan Despert parue en 1973 est inspirée de la culture communale.
En souvenir de ses séjours dans la commune, Christian Dior créa une collection de joaillerie intitulée Milly-la-Forêt symbolisant les quatre saisons à Milly[133].
La devise de la commune est De Milliaco Miles en latin qui peut se traduire par « Chevalier (ou soldat) de Milly ».
Détails
Ce blason est celui des seigneurs du lieu au XIIIe siècle[136]. La commune s’est en outre dotée d’un logotype, le Mcapitale de la commune est traversé d’un trait jaune symbolisant la rivière l’École, il est couronné de vert tendre et plus foncé, reprenant la disposition des champs et de la forêt au nord et à l’ouest de la commune. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Roger Bailly, Les Routes, le rail et l’eau dans le canton de Milly-la-Forêt, Amatteis, (ISBN978-2-86849-120-6)
Huguette Le Beau, Jean Cocteau parmi nous ; Témoignage des habitants de Milly-la-Forêt, Puits fleuri, , 159 p. (ISBN978-2-86739-184-2)
Éric Gachot, Milly, Parcours à travers le temps, Association philatélique et cartophile de Milly-la-Forêt, (ISBN978-2-9524292-0-7)
Éric Gachot, Milly dans la tourmente 1914/1918, Association « les Amis de Milly-en-Gâtinais et environs », (ISBN978-2-7466-2481-8)
Éric Gachot, Milly Un siècle d'histoire 1895/1995, Milly-la-Forêt, Association « les Amis de Milly-en-Gâtinais et environs », , 167 p. (ISBN978-2-9545836-0-0)
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Milly-la-Forêt comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Une salle sportive de la commune porte le nom de ce maire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cHippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
↑« Décret du 6 février 1948 portant changement du nom de commune de Milly, arrondissement d'Étampes, département de Seine-et-Oise », Journal officiel de la République française, vol. 80, no 36, , p. 1409 (lire en ligne, consulté le )
↑André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN978-2-91454-196-1), p. 63.
↑Florian Garcia, « Municipales à Milly-la-Forêt : pas d’union possible entre les cinq listes avant le second tour : Le 28 juin prochain, les candidats du premier tour seront tous de nouveau exposés au vote des électeurs. Une désunion qui pourrait faire le jeu du maire sortant, en tête après le suffrage de mars dernier », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑ ab et cPauline Darvey, « Milly-la-Forêt : quatre candidats déclarés à la municipale : Le maire, Patrice Sainsard se représente. Face à lui, trois conseillers municipaux d’opposition se lancent également dans la course », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Le retour en grâce d'un dissident », Le Parisien, édition de l'Essonne, (lire en ligne, consulté le )« Dimanche 11 mars, au premier tour des municipales, sa liste a largement devancé dans une triangulaire celle du maire sortant avec 52,16 % des voix ».
Parte da série sobre Transportes Categorias Aéreo Animal Espacial Ferroviário Hidroviário Humano Marítimo Rodoviário Teleférico Tubular Tópicos História linha do tempo Vias Aerovia Ferrovia Hidrovia Ciclovia Rodovia Autoestrada Avenida Estrada Estrada vicinal Via expressa Rua Portal do Transporte vde O Transporte de tração humana é o transporte de pessoa(s) e/ou bens utilizando a força do músculo humano. Assim como o transporte de tração animal, o transporte de tração humana...
Intel 8085 Procesador Intel 8085AHInformaciónTipo modelo de objeto manufacturadoFabricante IntelFecha de lanzamiento 1977Descontinuación 1990'sDatos técnicosFrecuencia de reloj de CPU 3,07MHz — 5MHzConjunto de instrucciones pre x86Se conecta aZócalo(s) 40 pin DIP[editar datos en Wikidata] El Intel 8085 es un microprocesador de Intel diseñado por Masatoshi Shima y Stan Mazor. Historia El Intel 8085 es un procesador de 8 bits fabricado por Intel a mediados de los 70. Era binari...
زيت نخالة الرز، هو زيت يستخرج من القشرة الداخلية للأرز، وهو معروف بأن درجة دخانه تصل إلى درجة عاليه ( 254 درجة مئويه )( 490 درجة فهرنهيتيه )، وأيضاً يعرف بنكهته الخفيفة، مما يجعلة مناسباً للطهي في درجات حرارة عالية، كالقلي وما شابه.[1][2][3] وهو مشهور في عدة دول آسيوية كز
Marcus Thames Outfielder Geboren am: 6. März 1977Louisville, Vereinigte Staaten Vereinigte Staaten Schlägt: Rechts Wirft: Rechts Debüt in der Major League Baseball 10. Juni 2002 bei den New York Yankees Letzter MLB-Einsatz 6. Juli 2011 bei den Los Angeles Dodgers MLB-Statistiken(bis Karriereende) Batting Average 0,246 Home Runs 115 Runs Batted In 301 Teams New York Yankees (2002) Texas Rangers (2003) D...
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